Hier matin, traditionnelle promenade dans les bois en compagnie de Petit-Fils et de Petite-Fille pour ramasser la mousse.
La mousse qui servira de décor à la crèche et sur laquelle viendront prendre place les santons.
Parmi les santons, trois Rois Mages que l'on fait avancer pas à pas chaque matin jusqu'à leur arrivée le 24 au soir devant l'étable.
Dans l'Evangile de Matthieu les Rois Mages, en fait les mages venus d'Orient apportent de riches présents à l'enfant Jésus : or, encens, myrrhe. Mais aucune mention qu'ils aient été au nombre de trois.
Le nombre de trois est supposé du fait que trois cadeaux ont été offerts.
La tradition nous a transmis les noms de Melchior, Balthazar et Gaspard mais en Russie et en Finlande, on raconte que le Père Noël serait le quatrième Roi Mage. Trop au nord de la planète pour voir l'étoile du Berger, il n'aurait jamais atteint Bethléem et il aurait fini par offrir ses cadeaux aux enfants.
L'écrivain français Michel Tournier dans son roman Gaspard, Melchior et Balthazar paru en 1980 donne une version plus iconoclaste de l'histoire d'un quatrième roi mage : Taor, prince de Mangalore. Parti du sud de l'Inde pour découvrir la recette du "rahat loukoum à la pistache", il arrive trente trois ans plus tard à Jérusalem et découvre l'eucharistie.