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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 19:10

Les feuilles mortes... O.K. Montant l'a trop bien chanté






Aussi la bignone est jalouse...
Aucune chanson, pas un poème pour elle !
Alors que, franchement, y a pas photo ?


Le Lantana, lui songe qu'il l'a échappé belle ! L'été brûlant a d'abord jauni ce dérisoire morceau de terre que les gens qui habitent ici avaient pompeusement baptisé "pelouse" et en bordure duquel il pousse... Ensuite "ces gens" se sont remis à l'arrosage mais ont eu l'air d'oublier de tailler, de biner, de mettre de l'engrais (BIO), de tondre ce qui ressemble à présent à un parterre de mauvaises herbes foldingues !



Les grosses figues violettes elles, n'ont pas ce genre de soucis ! De toutes manières, elles n'en font qu'à leur tête, dégringolant justement quand bon leur semble sur les têtes de ces curieuses créatures qui délaissent la nature.

Et que croyez-vous que font alors ces étonnantes personnes ?
Elles ouvrent les fruits en deux et mordent l'intérieur de toute leur âme, disant comme ça, qu'il existe des petits bonheurs qu'il serait criminel de laisser passer...


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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 06:42





"Il est vital pour le poète de lever des échos, et de le savoir. Nul mieux que lui ne s'accorde aux solitudes ; mais aussi, nul n'a plus besoin que sa terre soit visitée."




Extrait de Terre et poésie (Andrée Chedid)



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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 18:02

 

"L'Hebdo" produit et publié par La Provence est comme son nom l'indique un hebdomadaire paraissant tous les mardi.

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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 20:39


Tout d'abord le chemin
devant lequel s'incline
l'été indien l'arbousier et les petites plantes hésitant entre la terre et l'eau

moi, c'est tout vu, 21°7 : la mer m'appelle ! Les mâts eux grimpent toujours à l'assaut du ciel

C'était ce mercredi 23 septembre ma calanque aux merveilles


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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 05:21
 
 
Pas le temps !
 
  
Avant ? Pas l’temps, pas l’temps, hélas, vraiment pas l‘temps.
Maintenant ? Toujours pas l’temps, pas l’temps, réellement pas l’temps.
Demain ? Pas l’temps, pas l’temps, probablement…
Tant de choses à faire, à défaire, à refaire… Tant de gens…
 
      - ET MOI ALORS, hurle Ecriture, en s’étranglant d’énervement, du temps pour moi, y’en a donc jamais ?

La bougresse a raison !
Si je t’oublie Ecriture …                                             Je passe à côté.
 
       - Ecriture adorée, complice des heures dérobées, des minutes volées, sans toi, je n’existerais pas ! Là, tu es contente ? Sans toi, je perds la tête et la mémoire.
Ecriture, tu es mon indispensable. D’ailleurs, si je t’abandonne, c’est tout simple, je tombe malade ! Si je te délaisse, je n’ai plus d’identité. Rien. Je ne suis plus que... rien.
Quoi, que dis-tu ? Tu voudrais être la seule, l’unique ? Mais il faut bien la vivre, la vie, avant de la mettre sur le papier… Il faut bien le gagner son pain quotidien…
 
Ecriture, fille exotérique, tu le sais bien, que c’est toi qui m’a ouvert la porte qui va vers l’autre. Que c’est toi qui m’a permis de mettre de la distance, délivrance au présent, au passé simple, au passé composé. Toi qui m’a incité à relever des défis : être, épuré ? Avoir, atomisé ! Tu m’offres un voyage à l’infini-tif. Et n’est-ce pas en ta compagnie que j’apprends la patience, m’initie à la modestie, et avec constance, ose vider les tiroirs secrets ? Et, entre une chronique brodée au point de mer, à la virgule du vent et un roman inachevé, entrer en grâce.
 
Ecriture, fille publique qui te donnes à qui veut bien te prendre, tu me pousses vers un crayon noir, un stylo bleu, vers des mots contre lesquels je me cogne.
Mots vite jetés sur le papier.
Puis patiemment malaxés, laborieusement travaillés.
Obsédants, envoûtants.
 
     - Mots, que me voulez-vous ? Pourquoi vous acharnez ainsi ?

Les lettres de l’alphabet tournent dans la tête.
Les verbes s’entêtent.
Les phrases palabrent.
Des fois, je les déteste, je les HAIS. Je les jette. Je les pleure.
Je les oublie. Et vient la nuit.
Alors… une lettre. Non, pas celle-là. Je n’en veux pas !
Puis… une syllabe. Un mot. Une phrase. Un paragraphe. Au secours !
Le texte s’insinue, prend sa place, envahie tout…
Un soupir sonne l’alarme : faut y aller ! Dépendance !
Voici venu le temps du doute, à la recherche d’une improbable reconnaissance.
 
Oh, j’entends "miaou"…
Voilà le rouquin qui vient sauter sur mes pages étalées. Assurément, la bestiole me rappelle à l’ordre.  L’animal a faim. Voyons, il est l’heure de passer l’aspirateur, de préparer le repas… des félins et des humains…
 
La boucle est bouclée ?                                              Bonsoir Clara.
 
 

(Texte paru dans le N°61 de Filigranes)

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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 06:29

 

L’histoire remonte à… quarante ans en arrière…

Les épisodes ayant toujours lieu le samedi matin à 13 heures.

Surtout pas un autre jour et surtout pas avant midi !

Notez bien le jour et l’heure, le fait avait son importance.

Guy laissait sa voiture dans une ruelle adjacente à l’avenue du Prado (Marseille) ; le plus souvent mal garée à cheval sur un trottoir. Mais à cette heure là, en principe, les flics ne passaient plus. Comme la plupart des gens, ils étaient probablement en train de casser la graine !

Lui, un vieux panier à bout de bras se dirigeait vivement vers les étals du marché.

 

- Mais pourquoi t’envoie pas ta femme, avait demandé un jour un copain (macho ?)

- Ma femme ? Non sûrement pas. Elle ne sait pas faire ça, elle se ferait avoir !!! Et puis faut aussi pouvoir porter le panier et les cageots…

 

A 13 heures, déjà, presque plus de chalands entre les étals et les vendeurs commençaient à remballer ce qui leur restait. C’était le moment stratégique où notre ami intervenait sur le devant de la scène. Traduisez  un premier étalage :

- Vos artichauts, là, vous les faites à combien ?

Une minute plus tard, banco, notre homme se retrouvait nanti de 2 plateaux d’artichauts…

Une minute plus tard, nouveau repérage, courgettes compétitives en vue.

- Vos courgettes, là, vous les faites à combien ?

 

Voilà, vous avez compris, l’astuce se trouvait ici. « Jamais le dimanche » (le marché !) Aussi, plutôt que de repartir avec des fruits et des légumes invendus, à garder jusqu’au lundi… les marchands préféraient brader leurs produits.

Les fruits et légumes, c’est bien connu, ne raffolent pas des manipulations et sont sensibles au temps qui passe.

Bon, c’est certain, fallait aimer les artichauts, ne pas céder à la panique devant le stock de patates, les courgettes à répétition ou les aubergines dans tous leurs états !

Fallait savoir décliner les légumes élus dans toutes ses recettes, accepter de bouffer pendant une semaine entière des artichauts (encore) ou  le légume choisi sans craindre l’overdose ! A moins de nettoyer, faire blanchir et congeler fissa.

Mais à l’époque tout le monde n’avait pas de congélateur.

 

Pendant des années notre bande de copains a charrié ouvertement Guy (en le traitant de radin) mais un net changement émerge depuis quelques temps.

Il y a peu, lors d’un repas entre amis, l’anecdote a refait le tour de la table.

Nous en avons conclu qu’il serait peut-être grand temps pour nous tous d’adopter le système, vu la baisse de nos pouvoirs d’achat et les prix des aliments en augmentation constante !

Moralité de la fable :

En définitive, nous sommes tous en train de virer radin !
 

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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 18:12

Doute ou certitude ?

 

 




J'ai laissé courir mes doigts sur le clavier et des mots ont déboulés sur l'écran. C'était un peu n'importe quoi mais c'était juste pour moi. Tout de même me suis pensé : "j'ai pas le droit d
’écrire n’importe quoi !"
Puis juste après : "mais puisque c'est moi qui écrit pour moi, qu'est-ce que ça fait ?"
C'est qu'avec les mots, on ne sait jamais, des fois ils s'échappent ! Un mot, c'est une coquille de noix, y a toujours quelque chose à l'intérieur.

Mais enfin là, puisque c’était moi qui écrivait... pour moi, c’était bien mon droit...
D
’écrire n’importe quoi...
Olala, d'abord, qui dit que c'est n'importe quoi ?
Moi !
Mais moi, c'est qui ?
Ah !
Et en définitive, cette phrase "D’écrire n’importe quoi..." venue comme ça... sans foi ni loi, je vais en faire quoi ?


Taratata, disait Scarlett O’Hara.

 

 

 

 

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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 04:54


Pour moi, c'est un vrai poète.
Qui a manqué de reconnaissance,
Que peu ont pris au sérieux.
En ce dimanche de grisaille, je crois qu'il est bienvenu de l'écouter pour nous faire sourire.




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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 12:48

 


Mexico city blues

  

Je n’ai rien à faire

           Le restant de mes jours

                      Sauf le faire

                      Et le restant de mes jours

                      Pour le faire.

(Jack Kerouac)

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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 11:47


Septembre : saison des vendanges et des vins nouveaux.

Tchin !

 

Dans la cuve pas complètement remplie pour éviter tout débordement, le vin bouillonne et fait du bruit. On appelle cela le bouillage. La cuve sera remplie progressivement, le terme approprié est : l’ouillage.

Ouillage bouillage

 comme une ritournelle 

à travers les âges

 

Dans la cuve inox ou plus rarement à présent le fût de chêne, le vin va fermenter jusqu’au premier soutirage des dépôts les plus grossiers. Selon les circonstances, surtout les années de forte acidité des moûts, sera pratiquée ensuite la fermentation malolactique ; le but de l’opération étant d’éliminer la saveur acide de la boisson.

Malolactique, la tactique rime avec didactique. Mais aussi avec... diabolique !
C’est que cette transformation chimique ou l’acide malique se métamorphose en acide lactique sous l’action de bactéries spécifiques procède d’une sorte d’alchimie, ne croyez-vous pas ?

L’étape suivante consistant à clarifier le liquide, il s’agira de faire un sort définitif aux particules résiduelles dommageables pour les arômes.

Pour délayer le breuvage, le "coller" l’homme a successivement essayé toutes sortes de manières d’agir : de la colle de poisson (si fait !), de la gélatine, du sang (glup !), du blanc d’œuf, de la craie (beurk !) de la bentonite (un type d’argile)…

De nos jours le vin est le plus souvent filtré selon deux méthodes : soit il est passé au-dessus d’un mélange de micro-organismes marins, soit il est passé au-dessus d’un filtre-à-plaques  muni d’un papier spécifique.


Pressurage, fermentations, assemblage nous parlent d’inventivité, de rigueur, de patience, de goût du travail bien fait. Mais dans ce diable de savoir là dont l’aboutissement se nommera Gewurztraminer, Premières-côtes-de-bordeaux, Bandol, Cassis ou Vin de Champagne, ne trouverait-on pas aussi quelques traces de sacré : l’alliance du matériel et du spirituel ?

Dans la Bible, Noé est le premier vigneron. Noé étant évidemment un personnage éminemment intéressant. Mais c’est un autre sujet !

Ici me trotte dans la tête une pensée. Comment, bien avant que Noé ne se mette à cultiver ses trois vignes, l’idée vint-elle à un homme ?

Comment 6000 ans avant J.C. l’idée de faire d’une liane sauvage poussant sur les arbres du Caucase une plante cultivée a-t-elle germé dans le cerveau d’un géorgien ?

Etait-ce le fruit d’une vraie réflexion longuement mûrie ou bien un beau matin, un jus fermenté dégoulinant d’une grappe tombée a-t-il déclenché dans l’esprit du caucasien la théorie subite que ce jus là était une boisson extraordinaire ?

Un bénéfique accident de la nature en quelque sorte comme pour notre bonne vieille tarte Tatin.

Cependant, croyez-vous que notre géorgien inspiré a tout de suite réalisé que sa trouvaille lui procurerait l’ivresse ?

 

Maintenant, faisons un grand bond historique pour nous retrouver vers 1670 à l’abbaye Saint-Pierre d’Hautvillers. A nouveau je me pose la question : fruit d’un raisonnement mathématique ou coup de pot la naissance de notre célèbre vin pétillant dans les caves de la dite abbaye ?

A l’époque les bouteilles étaient bouchées avec de l’étoupe. "Dom Pérignon rechercha un moyen plus esthétique et surtout plus propre." *

La légende raconte qu’il pensa alors faire couler de la cire d’abeille dans le goulot des bouteilles pour obtenir une herméticité parfaite. "Mais plusieurs semaines après le bouchage certaines bouteilles se mirent à exploser"

Ce serait donc bien le hasard qui se serait manifesté en premier...
Certes, mais ensuite notre moine avait le choix. Il aurait très bien pu laisser tomber, ne pas rechercher d’explications au phénomène, ne jamais découvrir que "la cire d’abeille contenait du sucre et que ce sucre avait manifesté une fermentation à l’intérieur des bouteilles d’où leur soudaine effervescence… "

Seigneur…

 

Un dernier bond dans l’histoire pour nous retrouver à l’heure actuelle. Je consulte mon Micro Robert et je lis : la fiction est un fait imaginé et les sciences un ensemble de connaissances générales. 

« Marions-les, marions-les » chantait Juliette Gréco à propos d’un petit poisson et d’un oiseau. O.K.

Prenons le fait supposé d’un côté et le moine possédant certaines connaissances générales de l’autre, célébrons leur union et rendons leur grâce.  Suite à leur communion, je savoure aujourd’hui à sa juste valeur une coupe où pétillent joyeusement en surface de fines bulles :

-    A votre santé blogueurs, blogueuses !

_________________________ 

  

* Jean-Michel Ducellier, Président de 1975 à 1994 de l’Union des Grandes Marques & Maisons de Champagne.

 


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