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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 14:07

 

Journal-La-Provence-008.jpg

Depuis deux ans, tous les matins au petit déjeuner L’Homme réalise un de ses rêves ! 

Oui, L’Homme avait toujours dit qu’à la retraite, il s’abonnerait au journal La Provence qu’il lirait dans le calme et sans se presser en prenant son café !

Moi, sa moitié (au propre comme au figuré…), le journal, pouah, franchement, ce n’est pas ma tasse de thé ! A propos, si L’Homme, le matin, est café, moi je suis thé ; mais là n’est pas le sujet.

Le journal, le format est trop grand, il noircit tout ce qu’il touche, l’écriture serait souvent à revoir…

Ensuite, au bout de quelques jours la situation devient dramatique ! Les exemplaires s’accumulent, envahissent la table du salon, débordent sur le tapis et puis… LE JOURNAL ?

Tiens, je vais vous raconter une anecdote...

 

C’était pendant des vacances d’été. Comme tous les ans, nous naviguions autour de la Corse sur notre voilier avec les enfants. Fils Terrible devait avoir 14 ou 15 ans. Il faut vous expliquer que notre truc, quand nous étions en bateau était d’aller le moins souvent possible dans les ports, de faire des mouillages forains.

Donc cela faisait donc plusieurs jours que n’avions pas mis le pied à terre quand nous avions débarqué à Girolata Le Gendarme de Girolata .

A l’époque, pas de gendarme à l'horizon, l’anse gardait encore un côté relativement sauvage. Pas de capitainerie ni de bouées payantes pour les bateaux… A terre, la plupart des maisons n’avaient pas été retapées et s’écroulaient quelque peu. Mais le hameau possédait (l’été) une épicerie ! Le petit commerce se situait tout en haut du hameau, accessible après une courageuse marche à pied.

Comme nous n’avions plus de moutarde à bord ni de citrons et que nous avions envie de manger du pain frais… j’avais décidé d’aller au ravitaillement  dans la boutique en question.

Fils Terrible s’était décidé à m’accompagner avec son argent de poche et un espoir : acheter L’Équipe.

 Il est vrai qu’il n’est pas rare, dans les villages, que ce type de négoce unique vende également des journaux. Or cher fils commençait à être en manque grave d’Equipe !!!

C’est qu'à cet âge-là, Fils Terrible jouait en saison au foot  (cadet à L’O.M. sil vous plaît !), d’une manière générale se passionnait pour tous les matchs de foot, de rugby, de hand… enfin tous les sports… et l'été suivait attentivement les résultats des manifestations sportives !

 

Après avoir gravi le chemin rocailleux, à bout de souffle, nous étions arrivés dans la boutique, une petite vieille nous avait accueilli, et avant même que j’ai eu le temps de demander mes articles, Fils s’était interposé :

-         Vous avez L’Equipe ?

-         Ah non, petit, (il devait déjà mesurer pas loin d'un mètre soixante dix...) j’ai pas ça !

-         Mais alors, au moins vous avez le journal ? (c’est vrai quoi, à défaut, Corse Matin, donne aussi des résultats…)

-         LE JOURNAL ? avait répondu la petite vieille avec un accent corse terrible et d’un ton horrifié comme s’il lui avait demandé du haschich ! LE JOURNAL ? Non, je n’ai pas le journal ! A ton âge tu lis LE JOURNAL ? Mais pourquoi faire le journal ? Il n’y a que des mauvaises nouvelles dans LE JOURNAL !!!

 

Alala, si vous aviez vu la tête de Fils Terrible qui n’avait plus moufté le moindre mot…

 

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 13:11

   

La-Madrague-de-Montredon-009.jpg

     

Mardi 8 février nuages dans le ciel mais température clémente.

Ne croyez pas que je viens de créer une rubrique météo ! Non, c'est juste pour vous décrire l'atmosphère de ma ballade d'hier en début d'après-midi, au bord d'une Méditerranée tranquille.  

  

    La-Madrague-de-Montredon-014.jpg

 

   Allez suivez-moi dans la promenade, au pied du massif de Marseilleveyre

et juste en face des îles du Frioul.

 

La-Madrague-de-Montredon-028.jpg

 

Voici une des raisons pour lesquelles j'aime tant cette ville.

A quelques minutes du centre, un petit port de pêche qui se prélasse, sans chichis.

 Oui, c'est Marseille.  

 

La-Madrague-de-Montredon-016.jpg

 

La-Madrague-de-Montredon-019.jpg

 

La-Madrague-de-Montredon-010.jpg

 

Au fait, vous pourrez constater dans la colonne adéquate (à droite) que je viens de créer une nouvelle catégorie justement nommée : A Marseille. Pour le moment cet article va y paraître bien seul ! 

Me reste à regrouper dans la dite rubrique d'autres déjà parus... Ensuite, vous vous doutez bien que la case ne cessera pas de prendre du volume !

 

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 15:38

 

Quand j'ai entendu pour la première fois à la radio "la femme grillagée", la chanson de Pierre Perret, le présentateur disait qu'elle faisait partie de son dernier album. J'ai pensé : il a du courage notre Pierrot national d'aborder un tel sujet !

En même temps, ce n'était pas la première fois que le chanteur aux textes emplis de tendresse, d'humour et de poésie abordait un thème difficile.  Se rappeler qu'il y a quelques années en arrière "La bête est revenue", on ne l'avait pas tellement entendue non plus sur les ondes !

  

Et voilà que j'apprends, mais probablement de nombreux bloggeurs sont-ils déjà au courant, que "la femme grillagée" est censurée ! 

Presse, radio, télé, interdite !

Stéphane Hessel veut qu'on s'indigne ? Et bien JE M'INDIGNE !

Et j'espère que nous serons nombreux dans ce cas et que nous serons encore plus nombreux à faire circuler la chanson...

  

  

La femme grillagée 4912913238_c8d7f1657a.jpg

 

(paroles et musique Pierre Perret)

 

Ecoutez ma chanson bien douce
Que Verlaine aurait sû mieux faire
Elle se veut discrète et légère
un frisson d’eau sur de la mousse
C’est la complainte de l’épouse,
de la femme derrière son grillage
Ils la font vivre au Moyen-âge
Que la honte les éclabousse.

 

Refrain


 Quand la femme est grillagée
toutes les femmes sont outragées
les hommes les ont rejetées
Dans l’obscurité

Elle ne prend jamais la parole
En public ce n’est pas son rôle
Elle est craintive elle est soumise
Pas question de lui faire la bise
On lui a appris à se soumettre
A ne pas contrarier son maître
Elle n’a droit qu’à quelques murmures
Les yeux baissés sur sa couture

 

Refrain

 

Elle respecte la loi divine
Qui dit par la bouche de l’homme
Que sa place est à la cuisine
Et qu’elle est sa bête de somme

Pas question de faire la savante
Il vaut mieux qu’elle soit ignorante
Son époux dit que les études
Sont contraires à ses servitudes

 

Refrain

 

Jusqu’aux pieds sa burka austère
Est garante de sa décence
Elle prévient la concupiscence
Des hommes auxquels elle pourrait plaire
Un regard jugé impudique
Serait mortel pour la captive
Elle pourrait finir brûlée vive
Lapidée en place publique

 

Refrain

 

Jeunes femmes larguez les amarres
Refusez ces coutumes barbares
Dites non au manichéisme
Au retour à l’obscurantisme
Jetez ce moucharabieh triste
Né de coutumes esclavagistes

Et au lieu de porter ce voile
Allez vous-en mettez les voiles

  

 

Refrain

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 14:04

 

(...) Parce que tous les commencements des peuples sont poétiques.

Edouard Glissant

(1928 - 3 février 2011)

 

Les poètes nous quittent, les poètes s'en vont... pour un monde meilleur...

Enfin nous l'espérons.

Après Edouard Glissant le 3 février,

Voici Andrée Chedid qui nous abandonne à son tour.

Nous reste à jamais leurs mots, leurs rimes,

Sans jamais se lasser savourons-les avec amour.

 

 

LaisserBaptiste-et-the-Fairy-009.jpg

 

Je plante là ma vie

Qui m'encombre

Se rabâche

Et me fuit

Je l'égare, la dépose

Et l'abandonne

Elle m'importune

Je cède et la ressaisis

Pour quelques jours encore

Pour l'imaginaire des choses

Et le langage des fruits.

 

Andrée Chedid, L'Etoffe de l'univers

(1920 - 6 février 2011)

 

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 14:31

 

É-pa-ta-tant !

Oups ! C’est quoi ce mot ? Un mot inventé pour la circonstance. Un mot pour définir « L’œuf, la poule,  ou Nicole » le premier « pestacle » de Nicole Ferroni.

 

Nichole-001.jpg

 

L’ajout d’un "ta" parce que épatant n’est pas suffisant. Un « Ta » en plus, c’est un plus ! C’est le "ta" de talent, talentueuse, tabac (pas celui des cigarettes mais celui qui désigne l’expression : faire un tabac), le "ta" de… taratata !

 

La première fois que j’ai rencontré Nicole, c’était en 2004, Filigranes fêtait ses 20 ans d’existence. 20 ans d’âge pour une revue d’écritures, le fait était effectivement à marquer d'une pierre blanche et à fêter dignement.

A l’époque, les séminaires de Fili se déroulaient à Castel Margot (Aubagne) dans un bâtiment années 50 enfoui au milieu d’un parc où de grands arbres, notamment un plaqueminier abritaient nos travaux d'écriture de leur ombre bienveillante.

Moi, pour illustrer la thématique de ce N°59 j’avais écrit un truc comme une couleuvre qui se mue se débarrasse de son ancienne peau Entre les lignes.

 

Mais revenons à la fête. Pour célébrer l’évènement, Odette et Michel Neumayer, les directeurs de la revue avaient fait appel à des apprentis comédiens de la MJC aubagnaise. Trois filles et deux garçons, à moins que ce ne soit l’inverse… avaient lu des textes choisis dans les précédents exemplaires de Fili.

Parmi ces comédiens, Nicole m’avait littéralement  impressionnée. J’avais pensé :

"Ouahouh ! Cette fille doit faire une carrière de comédienne, le contraire n’est pas possible !"

Mais par la suite aucune nouvelle, plus jamais vu ni entendu parler de Nicole.

Jusqu’à ce que je la retrouve il y a deux ans, un soir, sous le pseudo de Nichole, à une scène slam. Cette fois-ci elle avait ses propres textes et j’avais retrouvé, encore améliorée, sa capacité à subjuguer un public.

 

Nichole-003.jpg

 

Et puis hier soir, en compagnie de L’Homme, j’ai donc assisté à son one woman show imprégné d'humour qui parle un peu d'oeuf, de poule et d'un "tas" d'autres choses !  L’Homme (critique exigeant) a été complètement séduit ; quant à moi, j’étais plutôt fière de mon intuition d’il y a 7 ans.

Aussi je vous le dis tout net, retenez le nom Nicole Ferroni, parce qu'à mon avis, nous n’avons pas fini d’entendre parler de cette fille-là, véritable clown, génial pitre, bref "épatatante" !

Enfin je vous engage à aller la voir sur scène lors de ses prochains spectacles à Paris ou a Roman et à la retrouver sur :

http://oeuf-la-poule-ou-nicole.over-blog.com

http://leschronikoles.over-blog.com

    

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 13:21

   Moine-tibetain.jpg

"Rien à faire

Rien à forcer

Rien à vouloir"

                                   (Guendune Rinpoché)

 

 

Guendune Rinpoché est né en 1918 au Tibet oriental, dans la région du Khan.

En 1959, l'occupation militaire chinoise du Tibet le contraint à fuir et à se réfugier en Inde. On lui confie ensuite la direction d'un monastère au Bhoutan.

Mais en 1975, le Karmapa lui fait part de sa conviction intime : Guendune Rinpoché appelé également Lama Guendune doit se rendre en Europe. C'est ainsi que le maître tibétain arrive en France où il fonde le centre de Dhagpo Kagyu Ling en Dordogne.

Puis en 1984, Guendune Rinpoché crée en Auvergne Dhagpo Kundreul Ling qui regroupe des centres de retraite de 3 ans 3 mois..., des ermitages monastiques et un grand temple bouddhiste. Ce fut la première congrégation monastique non-chrétienne reconnue par l'État français.

L'activité incessante de Guendune Rinpoché permit la création de plus de 40 centres à travers la France (les centres Karma Teksoum Tcheuling)

Il décéda le 31 octobre 1997 dans sa chambre à Dhagpo Kundreul Ling en Auvergne.

 

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 12:37

 

Je vous racontais hier une histoire de clous mais en fait, ça ne date pas d'hier, ma rencontre avec les petits bouts de fer grisâtre !

Parce que, déjà, dans "Du quotidien à voix haute" (Editions Manoirante), figurait un slam sur le sujet.

D'ailleurs, ce slam, ceux d'entre vous qui viennent aux scènes ouvertes le connaissent, je l'ai dit... pffft ! A plusieurs reprises. C'est qu'il me plaît bien, ce poème. En plus, il fait rire le public... et ça...

 

Seulement, ce matin, en voyant cette superbe rangée de clous toujours sur la cheminée Des clous ! j'ai pensé : "et si j'en profitais pour mettre le texte sur le blog ?"  Ben oui, la majorité de mes lecteurs ne viennent pas forcément aux scènes-slam de Marseille...

Voilà à quoi ça tient une parution de texte sur lemondephilomène, à un feu de cheminée ! Puis, regardez la photo, je vous l'ai mis en scène, le clou ! 

 Clous-019.jpg 

  

Le clou

    

(… autour d’une table un repas entre amis)

     

 

       -  Bamako Coco, tu connais ?

       -   Moi ? Non, connais pas, jamais allée !

       -   A Bamako Coco, moi j’ai vu un minot découper avec un couteau un triangle dans une boîte de conserve. Puis avec un marteau il l’a roulé, il l’a chauffé, il l’a forgé et il a fabriqué… un clou !

      Devant mon assiette je reste muette.

 

Patiemment on m’explique alors qu’en Afrique ils font comme ils peuvent avec ce qu’ils ont ! Donc les clous, ils les font… avec du fer à béton ou une boîte de crème de marrons !

-   Ah bon.

J’écrase une miette.

 

Moi les clous je vous l’avoue, j’m’en fous !

 

Sauf que régulièrement ils croisent ma route, les clous !

Pas ceux dans lesquels les piétons traversent, qui par ailleurs ne sont plus des clous mais des lignes rayées.

Non, les clous que je trouve sur ma route prennent des chemins de traverses diverses.

Tenez en ce moment il y en a un petit qui me nargue posé…

Sur le dévidoir du papier toilette dans les W.C. !

Quelqu’un pourrait m’expliquer comment il est arrivé ?

 

L’autre jour c’était sur la table chinoise du salon

Un long tout droit et tout rouillé

Un très vieux clou apparemment mais pas l’air méchant.

 

Pas démentiels ni cruels comme les clous sur La Croix.

Pas comme ce vilain bout de ferraille à la tête écrasée,

Le corps tordu que Petite-Fille m’a tendu, trouvé… dans le canapé !

 

Moi les clous je vous l’avoue, j’m’en fous !

Mais ils commencent à m’énerver.

    

 

- Du quotidien à voix haute (Editions Manoirante) page 19

  

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 09:44

  Clous 003

 

Tout le monde connaît l'expression "ça vaut pas un clou !"

Certes, mais alors, une collection de clous, ça se négocie à quel prix ?

Ma foi, cette entrée en matière pour vous dire que j'ai trouvé hier sur le rebord de la cheminée, plusieurs clous !

Et ce n'est pas vraiment une énigme, je sais parfaitement d'où ils proviennent : des bûches qui ont été brûlées dans la cheminée.    L'Homme les extrait des cendres, c'est déjà arrivé.

Sauf que cette fois-ci, devant la ribambelle de bouts de ferraille, je m'étonne. Se peut-il que tous ces clous aient été planté dans les branches des arbres du jardin (qui viennent d'être élaguées) ?

Je pose la question à L'Homme qui me donne l'explication.

S'il a bien récupéré les clous dans les braises... (pour quel usage ???), ils étaient en fait dans les planches du vieil escalier en bois qui s'est écroulé dans un coin du jardin...

 

Clous-011.jpg

 

Ouf ! Me voilà rassurée. J'avais un instant eu peur pour les arbres qui auraient eu dans leurs chairs... les bouts de fer !

 

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 12:43
 
C'est un fait avéré, le sage n'est pas triste.
Alors en ce samedi de grisaille, du moins ici dans le midi, sourire sera bienvenu.
De surcroït, si sous le sourire nous vient la sagesse...
 
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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 14:04

 

J'ai écrit en ce début d'année Résolutions ! pas de résolutions mais des actions Des paniers à Vauban.

Aussi, dans la foulée de ce chapitre "actions", une nouvelle action ! Je me suis abonnée (c'est gratuit) à Poezibao. Probablement certains d'entre vous connaissent ce site de poésie : www.poezibao.typerad.com

 

Alors voilà, c'est très chouette, depuis mon abonnement, tous les jours, j'ai droit à ma p'tite page d'anthologie permanente, poèmes ou réflexions sur la poésie ou la littérature.

Là, je ne résiste pas à vous faire un copié-collé du texte ci-dessous tellement celui-ci m'a fait jubiler  !

Georges Perros (1923-1978) était-il un peu devin pour avoir si parfaitement refléter ma pensée par rapport au prix Goncourt 2010 ? Non, je crois plutôt qu'il faut croire que l'actualité des prix  se succède dans le même état d'esprit !

 

(...) "Ce serait très bien, la littérature, si les lecteurs comprenaient un jour ce que c’est. Pas du tout. Un type qui écrit deux cents pages sur sa veulerie, sa saloperie, sa médiocrité, son néant, allez, on lui file le prix Goncourt. Quel talent ! Le type est content. Le talent sauve tout. D’où cette nuée de terribles, d’imbéciles heureux qui couvrent les catalogues d’éditeurs grâce à la faculté qu’ils ont de dire qu’ils n’existent pas. Si on savait lire, on serait stupéfait de l’aveu d’imbécillité de la plupart de nos auteurs actuels. Ils crient leur vide et on leur trouve du talent, voire autre chose. Tout ça parce qu’on ne sait jamais. Si on loupait un Miller, un Genet, un Kafka, vous vous rendez compte ! Cette peur fait publier, rend publiable, 80 % de notre littérature actuelle."

Georges Perros 

   

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