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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 17:33

  Moi j'ai vu petite maman hier soir en train d'embrasser le père Noël

 

 C'est l'époque de l'année où je retrouve mon enfance, où, tous les ans,

un air me trotte dans la tête.

Je croyais qu'il avait disparu derrière le rideau du temps et voilà que je l'ai retrouvé !

 

 

 

 

C'est Noël et comme chaque année
Le petit Jojo à des joujoux plein sa ch'minée
Mais depuis la nuit même
Il a aussi un secret
À son nounours qu'il aime
Il murmure si tu savais

Moi, j'ai vu petite maman hier soir
En train d'embrasser le Père Noël
Ils étaient sous le gui
Et me croyaient endormi
Mais sans en avoir l'air
J'avais mes deux yeux entr'ouverts

Ah si papa était v'nu à passer
J'me demande ce qu'il aurait pensé
Aurait-il trouvé naturel
Parce qu'il descend du ciel
Que maman embrasse le Père Noël

Quand j'ai vu petite maman hier soir
En train d'embrasser le Père Noël
J'ai bien cherché pourquoi
Et j'ai deviné, je crois
C'est parce qu'il m'avait
Apporté de si beaux jouets

Aussi pour l'an prochain, j'ai bon espoir
Qu'il viendra encore à mon appel
Et de nouveau, je ferai semblant
De dormir profondément
Si maman embrasse le Père Noël.

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 13:25

 

Hier matin, traditionnelle promenade dans les bois en compagnie de Petit-Fils et de Petite-Fille pour ramasser la mousse.La-creche-015.jpg

La mousse qui servira de décor à la crèche et  sur laquelle viendront prendre place les santons.

Parmi les santons, trois Rois Mages que l'on fait avancer pas à pas chaque matin jusqu'à leur arrivée le 24 au soir devant l'étable.

 

Dans l'Evangile de Matthieu les Rois Mages, en fait les mages venus d'Orient apportent de riches présents à l'enfant Jésus : or, encens, myrrhe. Mais aucune mention qu'ils aient été au nombre de trois.

Le nombre de trois est supposé du fait que trois cadeaux ont été offerts.

La tradition nous a transmis les noms de La-creche-017.jpgMelchior, Balthazar et Gaspard  mais en Russie et en Finlande, on raconte que le Père Noël serait le quatrième Roi Mage. Trop au nord de la planète pour voir l'étoile du Berger, il n'aurait jamais atteint Bethléem et il aurait fini par offrir ses cadeaux aux enfants.

 

L'écrivain français Michel Tournier dans son roman Gaspard, Melchior et Balthazar paru en 1980 donne une version plus iconoclaste de l'histoire d'un quatrième roi mage : Taor, prince de Mangalore. Parti du sud de l'Inde pour découvrir la recette du "rahat loukoum à la pistache", il arrive trente trois ans plus tard à Jérusalem et découvre l'eucharistie.

   

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 13:04

 

Vous avez remarqué l'originalité du titre ? Il fait froid ! En cela je m'aligne sur les journaux télévisés qui nous rebattent les oreilles du sujet.

Nous sommes au mois de décembre et il fait froid, il neige... quelle extravagance !

 

Rue-Celina-sous-la-neige-janvier-09-006.jpg

 

L'été, nous avons droit au même thème mais dans sa version inverse : il fait chaud, une canicule pointe à l'horizon... quelle incohérence !

 

Je vous le dis tout net, je crois que les médias nous prennent pour des imbéciles ! A moins qu'ils aient réellement des problèmes pour trouver des sujets d'actualité. Parce que... oui, l'hiver IL FAIT FROID, et l'été IL FAIT CHAUD.

Quoi de plus normal ?

 

Mais l'homme, calfreuté dans son bureau, sa p'tite auto, son logis (pour la plupart chauffé) a oublié que Nature varie... L'homme souhaiterait toujours la même température tempérée sous un ciel clément sans orages, ni grêlons ni flocons !

Ben voyons !!!

 

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 15:17

 

Et donc, dans ce numéro 78 de la revue d'écritures Filigranes ( Dans l'enveloppe ) parmi ses compagnons de la rubrique Inscriptions à la page 38, le lecteur tombe sur un slam : mon texte.

 

Les p’tits bateauxMarseille.jpg

 

Les p’tits bateaux, m’ssieurs dames, les p’tits bateaux

qui vont sur l’eau ont tous un nom.

Les p’tits bateaux, m’ssieurs dames, les p’tits bateaux

parfois, des fois changent de patron.

A nouveau patron des fois, parfois nouvelle appellation.

« Tiens bon matelot ! »

Tiens bon parce que n’est pas affaire si facile, pour un navire,

de changer d’identité.

 

D’abord faut remplir des formulaires, noircir des lignes,

donner en photo la bobine du propriétaire.

Déclarer !

Douanes – Affaires Maritimes pas question d’être illégitime.

S’armer ! De patience…

parce que…

y a toujours la queue dans l’administration de la marine

y a toujours un papier qui va manquer !

Mais avec de l’obstination, forcément,

l’indispensable coup d’tampon vénérable

finit par s’abattre sur l’acte de francisation.

Bon.

 

Le parcours est-il terminé ? Nullement !

Arrive l’étape ravaudage,

s’agit de gratter sur l’arrière de l’embarcation

l’ancienne dénomination, boucher des trous, poncer,

effacer les marques du passé :

tiens, c’est vrai… comme si on pouvait…

d’un coup de papier de verre

gommer tout ce qui nous déplaît.

Tiens comme ce s’rait bien !

 

Après reste à prendre des mesures… tirer un trait…

avant l’instant solennel :

s’appliquer à appliquer le nom choisi

et tomber en extasie.

Franchement, à quoi peut tenir le ravissement !

Puis…

la superstition s’en mêle !

Car les p’tits bateaux, m’ssieurs dames, les p’tits bateaux

qui changent de patronyme doivent impérativement

sortir en mer, fendre les vagues avant de revenir dans un magistral demi-tour couper par trois fois leur étrave.

Oui, c’est comme ça, point d’autre possibilité sous peine de…

déveine !

Aussi mieux vaut, sur l’eau bleue, jouer le jeu.

  

(Jeannine Anziani alias Philomène)

  

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 09:25

 

Trois fois par an, je trouve une enveloppe marron dans ma boîte aux lettres. Je souris parce que je devine ce qu'il y a à l'intérieur : du plaisir.

A l'intérieur, il y a un exemplaire de la revue Filigranes. En l'occurrence le N°78 - thème : L'imaginaire des Frontières (le dernier prix Goncourt n'a qu'à bien se tenir...) et pour ce numéro-ci décliné en Histoires de Papiers.

 

Les textes, pour la plupart je les ai vu en préparation lors du précédent séminaire de la revue à Aubagne. Ensuite, je les ai relu lors de la correction orthographique et de la mise en page à Carnoux Un dimanche matin à Carnoux . Pourtant, ma revue à la main, je n'ai qu'une hâte, trouver un moment de liberté pour m'installer confortablement et l'ouvrir.

 

Filigranes.jpg

En fait, ce que j'aime par-dessus tout pour lire Fili, c'est le soir installée dans mon lit !

Ce qui est étrange ? A chaque fois je redécouvre les textes comme si c'était la première fois que je les avais sous les yeux.

D'autre part, je m'interroge : les mots prennent-ils de la valeur en étant publiés ? Deviennent-ils tout à coup plus crédibles ?

 

Pour lire Fili, j'ai une méthode ! Je commence par le début ! Étonnant me répondrez-vous !!! Pas tant que ça. Parce qu'en fait, on pourrait très bien lire la revue dans le désordre puisque les textes sont indépendants les uns des autres.

Si ce n'est qu'ils sont tout de même rangés en ordre de bataille dans des catégories.

Et là, pour le coup, vous n'imaginez pas la difficulté que les Filigranistes présents à ces fameuses séances de correction, ont rencontré pour trouver le bon nom à donner à ces catégories !

Dans ce numéro-ci nous avons : Eaux Fortes - Aux Confins - Inscriptions - Pluralités.

 

Maintenant, quand j'écris que je lis la revue dans l'ordre, il y a tout de même une exception. Je saute le Cursives qui se glisse au milieu des textes.

La rubrique Cursives consacrée à une interview déroule son entretien sur cinq ou six pages. Je la garde en réserve pour un soir de concentration.

Cette fois-ci, il s'agit d'un entretien avec Françoise Salamand Parker qui fait partie du collectif de Filigranes.

Françoise est handicapée de naissance et revient dans cet entretien sur les liens entre l'écriture et les épreuves de la vie. Son témoignage est magnifique et bouleversant.

Comme tous les Cursives, il sera bientôt en ligne sur le site de la revue :

http://www.ecriture-partagee.com

Je ne saurai trop vous conseiller d'aller le lire.

 

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 07:38

 

L'estaque !

Les paysages de Cézanne, la baraque de chichis frégis et de panisses, les bateaux qui dansent dans le port et à 200 mètres en remontant, au 86 boulevard Roger Chieusse, la librairie "A l'encre bleue".

Cela fait tout juste un an que Laure Carrère-Pascal a ouvert le lieu. Conviviale et chaleureuse la librairie (http://www.alencrebleue.fr) fait la part belle aux albums jeunesse.

 

Hier matin séance de conte et dédicace.

 

Ateliers-ecritures-014.jpg
Plaisir toujours renouvellé que de voir pétiller des étincelles dans les yeux des enfants, les emmener rencontrer Doumé &  Grenadine, Fifi Filipi la sardine...

    

Maintenant, si un jour vous passez par l'Estaque, n'oubliez-pas, empruntez le boulevard jusqu'à la librairie.

 

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 17:45

 

Et cette porte cochère avec sa travée se trouve...

 

Marseille-040.jpg

 

Voyons ! Où voulez-vous qu'elle se trouve ?

14 quai de Rive-Neuve,

Marseille, évidemment !

 

 

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 17:09

 

Je vous la présente à l'envers... 

A vous de deviner... qu'est-ce que c'est ?

 

 Copie-de-Marseille-042.jpg

  

Et la voici ci-dessous à l'endroit !

Maintenant il s'agit de savoir où cette photo a été prise :

sud de l'Italie, Sicile, Croatie, Espagne ?

Vous donnez votre langue au chat ?

Réponse demain !

Ben oui, creusez-vous un peu les méninges tout de même !

 

Marseille-042.jpg

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 12:48

 

Hier soir : aller chercher Petite-Fille à l'école.

Ce matin : se rendre chez la kiné.

Avant-hier, ciné...

Comment m'habiller ?

- Bof ! souffle mon esprit, pour des trucs pareils, tu t'en fiches !

Oui, il a raison, depuis quelques temps, je m'en fiche complètement... sauf que, pour le coup,se produit un retour dans le passé : qu'est-ce que j'ai changé !

Où est passée la ligne de conduite de mes jeunes années ?

Quand il était hors de question de sortir ne serait-ce que quelques minutes de la maison sans assortir sac et chaussure, chemise et pantalon, sans ongles vernis, maquillage et cheveux impeccables. 4279604354_dcd5ac67b7.jpg

Bouhhhhh ! Ce temps m'a bien l'air d'avoir disparu de mon horizon !

Qu'est-ce que j'ai changé !

En même temps, on ne peut parler de laisser aller, non, c'est plutôt comme si je m'étais déplacé, comme si l'apparence avait moins d'importance. Pour moi, pour les autres, pour la maison aussi.

 

La maison... la déco !

Ah ! LA déco !

Voici encore un poste de première importance. Avant.

Terrible exigence : surtout, attention à la faute de goût ! Le goût ? Quel goût ???

Est-ce à dire que désormais ma maison ne ressemble plus à rien ? Nenni ! Simplement, est-ce absolument vital, par exemple, que de manger tous les jours sur une nappe en tissus, d'avoir les rideaux du salon à la bonne longueur, et dans la salle-de-bain le dernier lavabo à la mode ?

Et je pense à Kierkegaard (1813-1855) ce philosophe et théologien danois dont je me sens souvent proche et pour qui il apparaît dans la nature de l'homme de passer un jour du stade esthétique de la sensation, du plaisir au stade éthique où l'individu s'intègre dans le monde sérieux, difficile de l'action, de l'institution, de la morale réfléchie pour parvenir enfin au stade religieux.

Parvenir à cet état de conscience où l'être humain laissé à lui-même, sans autre guide que la foi, doit répondre à l'exigence transcendante.

 

Si mon attitude vis-à-vis de l'apparence recule pour glisser sur cette pente de l'éthique, ma foi, je ne peux que m'en réjouir.

Mais...

Evidemment il y a toujours un mais !

Mais rajoute le mental critique, peut-être que ton changement de comportement ne provient, en fait, que du fait de devenir... vieille !!!

  

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 10:49

 

Il paraît que c'est l'histoire vraie d'une institutrice  de dernière année de maternelle. Mais je ne saurais l'affirmer avec conviction. En tout cas c'est une p'tite histoire pour sourire en ce jour froid et nous encourager à la patience... infinie.

  

les-enfants-087.jpgAu milieu de janvier, le mois le plus dur pour  tout le monde ... un des gamins demande  de l'aide à son institutrice pour mettre ses bottes  pour aller en récréation et, en effet, elles sont vraiment difficiles à enfiler. 

Après avoir  poussé, tiré, re-poussé et tiré dans tous les sens, les bottes sont enfin chaussées et le gamin dit :
- Elles sont à l'envers,  maîtresse.
La maîtresse attrape un coup de chaud quand elle s'aperçoit  qu'en effet il y a eu inversion des pieds...
Bref, nouvelle galère pour les enlever et rebelote pour les remettre mais elle réussit à garder son calme  jusqu'à ce que les bottes soient rechaussées, aux bons pieds.
Et là, le  gamin lui dit avec toute la candeur qui caractérise les enfants :
- C'est pas  mes bottes.

A ce moment, elle fait un gros effort pour ne pas lui  mettre une baffe, fait un tour sur elle-même en se mordant les lèvres, se calme  et lui demande pourquoi il ne l'a pas dit avant ...
Comme le gamin voit  bien qu'il a contrarié sa maîtresse, il ne répond pas.
Elle dit alors :
- Bon, allez, on les enlève, et elle se met à nouveau au boulot.
Le deuxième pied est presque sorti quand le gamin poursuit  :
- C'est pas mes bottes, c'est celles de mon frère, mais maman a dit que je dois les mettre.

Là, elle a envie de pleurer mais, une nouvelle  fois, elle se calme et entreprend de lui re- re- mettre ses bottes. L'opération est enfin réussie et la maîtresse se sent fière d'avoir réussi. Pour aller jusqu'au bout,  elle le met debout, lui fait enfiler  son manteau, lui met son cache-nez et lui demande :
- Où sont tes gants ?
Et le gamin de répondre le plus simplement du monde :

- Pour pas  les perdre, je les ai mis dans mes bottes.

 

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