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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 12:57

 

7-ans-Baptiste-009.jpg

 

A Marseille, pour Pentecôte, on se doit de sacrifier à la tradition, c'est-à-dire savourer un Colombier !

C'est un gâteau à base de génoise moelleuse et de fruits confits recouvert d'amandes effilées et de brisures de pistaches dans lequel est caché une mini colombe (en plastique !)

La légende raconte que Gyptis aurait confectionné ce gâteau dans lequel elle avait glissé une colombe, signe d'amour, de paix et de fidélité. C'est Protis, le marin venu de Phocée à qui elle aurait offert une part en premier. Vous connaissez la suite... Marseille était née (d'une histoire d'amour et de part de gâteau !)

  "Qui la colombe aura, dans l'année se mariera". 

On ne trouve ce gâteau chez les pâtissiers uniquement pendant les trois jours de Pentecôte, il faut donc se dépêcher si l'on veut y goûter. Personnellement je l'adore, pas de crème écoeurante...

 

Dimanche, nous avons fait d'une pierre deux coups ! Vu que c'était l'anniversaire de Petit Fils, le Colombier s'est transformé en gâteau d'anniversaire !

   

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 15:57
             A Marseille, les poissons ont adopté les HLM de la mer
                            (Publié dans " La Provence " le vendredi 09 avril 2010 à 08H17)  

Immergés il y a 2 ans au large du Prado, 30 000 m² de récifs artificiels sont déjà colonisés par de nombreuses espèces.

A 500 m des côtes du Prado, par 20 mètres de fond, c'est un Las Vegas de récifs qui a poussé sur le désert sous-marin. Même les rascasses y emménagent !

"Un logement pour tous" promet la municipalité. Et elle tient parole ! En à peine deux ans, la pénurie de logements sociaux, le problème des sans-abris et des mal logés ont été réglés à Marseille... du moins en ce qui concerne la partie engloutie de la ville, cette Atlantide de béton édifiée à quelques encablures des plages du Prado. A 500 m des côtes et par 20 mètres de fond, c'est un Las Vegas... pour les poissons qui a poussé sur le désert de gobis.

 

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Autoroutes et vidéosurveillance
Deux ans seulement après leur immersion, les récifs artificiels grouillent de nouveaux habitants: "Toutes les ruches sont colonisées : par des sars, des labres, des rascasses, chapons, girelles, calamars, castagnoles. Il y a sur le récif de quoi faire une énorme bouillabaisse !", se réjouit Emilia Médioni, ingénieur à la direction municipale du développement durable, qui suit au quotidien l'évolution de ce programme immobilier. Gigantesque opération que ces 30 000 m3 de récifs:"les plus volumineux de France et parmi les plus importants d'Europe", précise Didier Réaut, l'adjoint UMP à la mer.

L'idée, lancée il y a 10 ans, était de repeupler le site, un "no fish land" plat et sablonneux, dévasté par la pollution de l'Huveaune et les travaux d'aménagement des plages Gaston-Defferre. Des logements "tout confort" ont été créés pour les colonies de poissons, coquillages et crustacés afin qu'ils puissent se nourrir et se reproduire. La Ville n'est pas peu fière de cette réussite. Grâce à des financements d'Etat et européens, un budget de 6 M€ a été débloqué pour la construction, sur mesure, de 700 appartements "les pieds dans l'eau".

L'opération étant un modèle du genre, elle bénéficie de 4 autres millions d'euros pour financer le suivi scientifique. Avec des premiers résultats plus qu'encourageants. "Même des poissons très sédentaires, comme le lapogon ont emménagé dans les récifs", indique Emilia Médioni. Des tests génétiques devraient confirmer la présence d'espèces venues de Port-Cros, ou même des côtes italiennes : jusqu'à présent, faute d'infrastructures hôtelières, ces poissons touristes ne faisaient que passer par Marseille mais ne s'y installaient pas ; désormais, la ville sous-marine propose des HLM à huîtres, des studios à poulpes, des villas à sars (avec terrasse !): la mixité (biologique) n'est pas un vain mot à 30 m de profondeur.

 

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La cité engloutie a aussi ses "routes", amas rocheux qui relient les six quartiers, où les poissons peuvent circuler en rasant les murs à l'abri des prédateurs. Et côté nuisances, les habitants peuvent dormir tranquille: interdit à la pêche, à la plongée et à l'ancrage, le quartier vit dans le monde du silence. Enfin, notez qu'en guise de force de l'ordre, des plongeurs scientifiques inspectent régulièrement la zone, qui va bientôt bénéficier d'un dispositif de vidéosurveillance.

 
Un réseau de caméras filmant 10 mn par heure pour mieux comprendre ce qui se passe la nuit ou au crépuscule: les "heures de pointe" de la circulation des poissons. Grands bénéficiaires à terme de l'opération: les pêcheurs professionnels sont partie prenante associés au projet. Car, outre l'aspect écologique, l'objectif est de développer les ressources halieutiques de la rade. Au Cap Couronne, où 3000 m3 de récifs ont été immergés il y a 20 ans, la biomasse a été multipliée par 40, avec des poissons à la fois plus nombreux et plus gros. Bienheureuses rascasses...                                                                                     

  

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 17:56

@

 

@     Les origines du mystérieux @

  

  

« Savez-vous que ce cher @ qui sert pour nos adresses électroniques, n'est pas du tout un abominable symbole sorti tout droit du cerveau sadique d'un quelconque yankee ?

@ est une abréviation latine. mais oui ! Elle est employée dès le XVII ème siècle - et peut-être même avant - dans le latin dit de chancellerie, et cela dans toute l'Europe ! Elle correspond à la préposition latine ad (= à) avec l'idée de direction, et est l'origine de à en français et at en anglais, exactement comme l'esperluète & remplace et. Elle constitue assez souvent la première ligne de l'adresse de documents internationaux.

 

Par exemple : @ SSMM Ludov. & Marg. R&R de Francae

se lit               : à leurs Majestés Louis et Marguerite Roi et Reine de France

 

Vous l'aviez deviné, bien sûr !

 

Donc, ce petit symbole devrait être lu et appelé ad et non pas at en anglais , ou n'importe quel autre barbarisme. Quant à son appelation graphique, elle est, elle, on ne peut plus... française !

Ce sont des imprimeurs bien de chez nous qui ont tout simplement désigné ce caractère par ses éléments descriptifs "a-rond bas" (de casse). Bas de casse signifie minuscule, la version majuscule (haut de casse) ayant également existée. La casse est la casier dans lequel étaient rangés les caractères de plomb, les caractères majuscules -ou lettres capitales - en haut et les caractères minuscules en bas.

 

Ce terme est devenu une désignation typographique internationale : n'oublions pas que le français fut la langue de référence pendant au moins deux siècles en Europe et que les typographes étaient, par définition, des ouvriers cultivés.

Les concepteurs d'Internet ont donc gardé ce signe qui continue à être utilisé dans les pays anglo-saxons pour indiquer une adresse de destinataire.

Réjouissons-nous donc, le latin redevient, interneti graciae, langue d'usage international. Et le français aussi ! »

 

     Source : J.-Ph. Guillemant

http://jeanphilippeO.chez-alice.fr/genea/infos/arrobas.htm

 

 

                                                                                 L. de FREMINVILLE

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 11:29

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C'est ça aussi Marseille ma ville

qui se prélasse entre le bleu du ciel

et le bleu de la mer : 

les ruines d'une usine de soude désaffectée sur une côte désolée qui s'achemine cahin-caha vers les Goudes : village de "pescadous" un des 111 formant la cité phocéenne. 

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  C'est aussi la passe entre l'île Maïre : île inhabitée, dont le nom est un reste d'Immadras Positio, point de repère que les navires romains reconnaissaient avant d'attendre le Lacydon ; aujourd'hui refuge aux oiseaux de mer et la baie des singes : sa plagette de sable blanc et son restaurant.

 

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Mais cette cité, c'est encore arriver au bout du bout dans le hameau de Calelongue (8ème arrondissement). Vraiment le bout du monde, aussi loin que mes souvenirs remontent, j'avais cette sensation quand la voiture de mes parents stoppait devant les cabanons, les barquettes et les filets de pêcheurs séchant au soleil.

 

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Stop, Marseille finit ici dans les grands rochers. Là, dans un univers minéral où de rares pins s'échinent à pousser entre de maigres buissons balayés par les vents, avec la mer si proche que l'on se sent obligée d'aller la caresser on entre dans une autre dimension.  

    

Quelle autre ville au monde peut vous offrir un tel décor  ? Allez, dites-le moi !

  

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 08:13

 

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C'était ce samedi après-midi toujours du froid au-dehors, et pour nous une tranquille discussion familiale (dans une chambre d'hôpital) au sujet de certains membres de cette même famille se retrouvant à l’approche de la quarantaine encore célibataire (avec ou sans enfants) .

Le phénomène est bien connu, la tribu parle de sa tribu, puis en cercles concentriques, de tout ce qui s'y rattache ! Donc bavardage et papotage sur le thème de : «  comment trouver l’âme sœur ? »

C’est là que nous revient cette expression typiquement méridionale :

« A chaque toupin sa cabucelle ! »

Ceux qui ne sont pas du midi comprendront tout de même je pense l’expression qui peut s'énoncer autrement par : 

« à chacun sa moitié d’orange »


Plutôt optimistes en définitive ces proverbes ancestraux tendant à prouver que rien n’est jamais perdu en matière d’amour partagé et qu’il suffit d’attendre que se présente son toupin… sa cabucelle... ou sa moitié d'orange !

 
________________________________________

Le toupin est une jarre en grès ou en terre
La cabucelle le couvercle

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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 12:08

Ce matin, accompagné Fille Chérie à la gare.

Vues-de-Marseille-032.jpg
Les escaliers de la gare de Marseille : un monument dans la ville !
Mais qui sait que la gare Saint-Charles qui a été inaugurée le 8 janvier 1848 et a été construite sur l'emplacement d'un ancien couvent ?
Haut de quinze mètres, comprenant 104 marches et 7 paliers, ce grand escalier est orné de pylônes lampadaires, oeuvres du sculpteur Carli. Ils se veulent des allégories de Marseille, capitale du commerce et de l'industrie.

Vues de Marseille 039-copie-1


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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 07:50


Je crois avoir déjà quelque part dans ce blog expliqué d'où me vient ce pseudonyme de Philomène ; nom d'une nasse rebelle dans l'un des 4 contes du tome 1 des Contes de la Méditerranée.
Un compagnon en Filigranes, lors d'un précédent séminaire de la revue m'a apporté un petit dépliant sur la sainte dont j'ignorais tout, y compris qu'il y ait eu une sainte Philomène !

Fille d'un prince qui gouvernait un petit Etat de la Grèce et d'une mère de sang royal convertis au christianisme, Philomène naquit un 10 janvier.
A l'âge de treize ans, ses parents l'emmenèrent à Rome, au palais de l'empereur Dioclétien qui menaçait leur état d'une guerre injuste. Après l'audience, l'empereur accorda tout à son père et lui demanda la main de la jolie princesse.
Malgré les pressions de ses parents, Philomène refusa net. Sa décision inébranlable provoqua la colère de Dioclétien qui la fit jeter dans la prison de son palais et enchaîner.
Chaque jour, il la visitait, la poursuivant de ses menaces et de ses assiduités. Mais Philomène ne cédait pas.
Là, l'histoire raconte qu'elle fut d'abord flagellée, puis jetée dans le Tibre une ancre de fer attachée au cou et enfin qu'on la transperçât de flèches.
A chaque fois la princesse sortait indemne des tortures et des miracles étaient constatés...
L'empereur décida alors d'en finir en ordonnant la décapitation de la jeune-fille un vendredi 10 août.4122794720_71c8ca4766.jpg

Ses reliques reposent aujourd'hui à Mugnano, un village près de Naples.



Ethymologiquement,  Philomènè signifie aimé(e), c'est la forme passive, au participe passé, du verbe grec philein, aimer.
C'est un nom que l'on rencontre régulièrement dans l'Antiquité, au masculin comme au féminin. Devenu rare dès le Moyen Âge, du moins dans les pays de culture latine, il connut un léger regain de faveur au XIXe siècle, en raison de la légende qui se créa autour de sainte Philomène et de l'écho que lui donna le curé d'Ars, Jean-Marie
Vianney.

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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 12:28

L’Epiphanie est le jour de la présentation de l’enfant Jésus aux Rois Mages. L’Epiphanie était le 3 janvier.

Ben... et le 6 janvier alors, appelé aussi jour des Rois, le 6 : aujourd'hui quoi ! C'est quoi... 

En Italie, en tout cas le 6 janvier est
le
   jour
         de
             la
                Befana
.

Connaissez-vous l'histoire que l'on raconte en Italie aux enfants ?

Les Rois mages cheminaient sur la route de Bethléem, leurs offrandes pour l’enfant Jésus dans les bras. Ne sachant pas s’ils étaient vraiment sur la bonne route… (et l’étoile alors ?), ils cognèrent à la porte d'une maison.  Une vieille femme leur ouvrit et ils lui demandèrent leur chemin, lui expliquant qu’ils allaient voir le nouveau roi des juifs.

Ils lui proposèrent également de les accompagner, mais elle répondit « qu’elle avait autre chose à faire » et ne voulut pas les suivre.

Un peu plus tard, prise de remords, elle prépara un panier rempli de petits gâteaux, fruits secs, et autres denrées et se mit à leur recherche. Mais elle ne retrouva jamais la caravane des rois mages. Elle offrit donc ses présents aux enfants qu'elle rencontrait.
Depuis lors, chaque nuit du 5 au 6 janvier, elle apporte des cadeaux aux enfants sages, et du charbon à ceux qui ne le sont pas.

             
                    3177758442_3280218591.jpg


     La Befana vien di notte                        La Befana vient la nuit
     con le scarpe tutte rotte                       souliers tout cassé                               
     col cappello alla romana :                   son chapeau à la romaine :                   
     Viva viva la Befana !
                            Viva viva la Befana !

(Comptine italienne)

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27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 14:00


Hier à la mairie de Bagatelle entre deux visiteurs, ma jolie Marianne, une des présentatrices des dioramas (voir articles précédents) et originaire de St. Etienne, me questionne sur une des coutumes du repas de Noël provençal : les treize desserts...
Alors voici :

Pour commencer, il faut savoir que dans les temps anciens, le plus souvent, les treize desserts n'étaient consommés qu'après la messe de minuit.
La "pompe" en est le principal élément. Elle est aussi appelée gibacié ou fougasse mais bien sûr, elle est faite à l'huile d'olive.

           Zorro---L-Olivier-010.jpg

L'huile neuve provenant de l'olivier, l'arbre de paix et brioche sacrée parce que les fentes qui découpent sa pâte ont la forme de l'Etoile qui guida les bergers vers la crèche.
L'opulence des treize desserts est variable selon la richesse des familles ; sont toujours présents les fruits du verger conservés pour la circonstance :
pommes, prunes, raisins, châtaignes (que l'on fera griller dans la cheminée) ;
les quatre mendiants ainsi nommés par similitude entre leur couleur et celle de l'habit de moines d'ordres mendiants :
Noix et noisettes portent la couleur des Augustins, les figues celle des Franciscains, les amandes correspondent à la vêture des Carmes et les raisins secs à celle des Dominicains.
Ensuite sont présents le nougat noir et le nougat blanc qui symbolisent les jours noirs et les jours gais de l'année.
Les dattes et les oranges plus rares autrefois, sont tout de même intégrées car c'est avec ces fruits que se nourrit la Sainte Famille pendant la fuite en Egypte.
Peuvent encore s'inviter : melon confit et pâte de coing.

Les treize desserts s'accompagnent d'un vin cuit. Autrefois chaque famille le faisait pour Noël à partir de moût de raisins noirs.


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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 16:33


En Provence, la veillée de Noël commence ainsi : les convives se recueillent autour de la crèche où est représentée la Nativité. Dans la cheminée est placée la bûche de Noël (la vraie) taillée de préférence dans le tronc d'un arbre fruitier mort dans l'année.
Ensuite, le père de famille conduit par la main le plus jeune des enfants vers la bûche et l'enfant verse par trois fois quelques gouttes de vin vieux sur la bûche.
Le père et l'enfant disent alors :
"Dieu nous garde joyeux" puis le 
feu est allumé.
Cette cérémonie se nomme : « Cachofio » (mettre le feu).

La-creche-010.jpg

Quelle formule pourrait être mieux adaptée à tous et sous toutes les latitudes ?
Aussi en ce 24 décembre, c'est ce que je vous souhaite :
"Dieu nous garde joyeux"

 


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