Le 7 mai est le jour de mon anniversaire. L'âge ? Je suis arrivée à l'âge où l'on ne dit plus son âge ! Par contre, je suis arrivée à l'âge où le meilleur des cadeaux est de... pouvoir mettre les pieds sous la table. Et de préférence une bonne table !
Donc, jeudi dernier, nous voici, avec L'Homme à nous attabler au Rowing, depuis quelques temps à l'honneur dans les guides gastronomiques de la région.
Juste sous le Sofitel Vieux-Port, à deux enjambées du Fort Saint Nicolas, le restaurant a trouvé place dans le bâtiment du Rowing Club de Marseille.
Aux fourneaux : Christian Ernst, assisté à l'accueil de Gilbert Bitton.
Mais avant de goûter les mets, ce qui évidemment séduit d'emblée le client arrivé sur la terrasse, après deux étages de marches... est la vue, époustouflante, sur le Vieux-Port.
Une vue dont personnellement je ne me lasse pas.
Ô ! ma cité, que tu es belle !
Ensuite, tout imprégné de la vue, avant de faire honneur au repas, découvrir la déco : ambiance paillotte colorée et vintage - nappes en plastique et prêt de chapeaux de paille ! Sympa, franchement sympa.
Nous voici donc installés à une table, et là, les choses commencent à se gâter ! Le garçon a l'air de nous ignorer complètement ; c'est nous, qui, au bout d'un quart d'heure, réclamons en guise d'apéro un verre de Paternel, un blanc de Cassis. Qui met tellement de temps à arriver que L'Homme me dit : "on s'en va" !
Heureusement le verre de vin arrive, servi très négligemment et sans la moindre olive en accompagnement... mais surtout l'attitude "jemenfoutiste" du serveur est très désagréable ! qui nous apporte aussi les cartes comme s'il avait autre chose à faire ! Ma foi, ce n'est pas parce que le Tout Marseille se bouscule ici, qu'il faut négliger le client lamba !
Au choix, le menu "gastro" ou la carte décontractée !
Anniversaire oblige, nous optons pour le menu gastro : au diable l'avarice ! Surtout, nous sommes curieux de goûter la cuisine de Christian Ernst. En attendant, Gilbert Bitton, qui vient d'arriver, s'arrête à notre table, nous demande si tout va bien...
- Non, réponds L'Homme, ça fait trois quart d'heure qu'on attend !
Alors là, j'avoue, la réaction est très pro. Illico, Gilbert Bitton nous apporte une assiette de batonnets de panisse, tout chaud et délicieux.
Puis, heureusement, le premier plat est servi : gambas... ravioles au jus de homard et... (dommage, j'ai oublié de noter la dénomination exacte du plat et de prendre une photo). En tout cas, il n'y a rien à redire, c'est inventif, léger et très bon.
D'autre part, encore un bon point pour Gilbert Bitton qui vient nous redemander ce que l'on pense de la demi-bouteille de blanc corse que l'on a commandé. Et comme j'avoue que j'ai préféré le "Paternel", dans l'instant qui suit, il m'en apporte un verre !
Suit alors le deuxième plat : un dos de loup (sauvage) et... (j'ai encore oublié de noter... et de prendre en photo...) qui est simplement parfait. Un régal.
Dans la crique du Rowing s'abrite aussi la maison d'Henri-Germain Delauze président disparu de la Comex et, tout de même, passent des canots... et des rameurs...
Conclusion : dans nos asssiettes, un vrai travail de pro. Ce serait cependant plus agréable si certain serveur ne se voyait pas le bout du nez !!!