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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 07:26



Vendredi et samedi, lecture de contes donc avec des enfants en veux-tu en voilà, des petits, des attentifs, des qui voudrait bien être ailleurs, des qui veulentallerfairepipi... enfin des enfants.

Mais dans ce type de manifestations, ce qu'il y a aussi d'intéressant, ce sont les rencontres. Je vais donc vous présenter mon voisin immédiat : Bernard Fontaine qui a pris la décision il y  a deux ans de changer de vie et de se consacrer désormais à la fabrication de maquettes de bateaux qu'il vend uniquement sur commande.
Il me confie : "Mon atelier c'est mon chez moi".



Si vous voulez en savoir plus → www.fb-maquettes.com

Autre rencontre : Laurence Loustaneau une artiste peintre qui crée des bijoux et de la déco. Son atelier est à La Ciotat à l'angle de la Corniche et du Chemin Arène Cros. Mais on peut aussi acheter ses colliers aux perles de Tahiti ou autres multicolores en ligne :
http://www.art-zazimut.com

 Et aux Voiles du Vieux Port, la librairie Outremer avait installé ses ouvrages, les voiliers sont partis régater sous l'oeil bienveillant de La Bonne Mère tandis que des messieurs plus très jeunes prenaient le bain à l'entrée du port...

 

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 08:25

A Bandol il y avait ...
dans le port des bateaux qui vont sur l'eau, 
et devant les bateaux de très vieux messieurs  
qui se baladaient accompagnés de très vieilles dames et les vieilles dames avaient mis des chapeaux de paille pour se protéger du soleil éblouissant.
Il y avait encore amarré le long du quai principal, 
le trois mâts "Garlaban" sur lequel sont montés
des ribambelles d'enfants qui ont regardé le film de l'association Destination Planète mer et qui m'ont écouté raconter les contes de la Méditerranée.







.


A Bandol il y a une magnifique médiathèque flambant neuve qui durant les deux jours a accueilli dans ses murs deux autres auteurs : Patrick Mouton (journaliste, écrivain),
Claudine Golubkoff-Lopez et moi pour des dédicaces de nos ouvrages respectifs.
Claudine a eu le courage de s'auto-éditer, a crée une collection "Le monde de la mer".
Pour se procurer son joli livre dont elle a également fait les illustrations, rendez vous sur :
http://editions-tatiana.fr

Je ne dois pas  non plus oublier de vous parler de la belle rencontre avec Yukimi Yamamoto, une soprano lyrique japonaise qui vit... à Marseille ! Si, si. 
Pour faire sa connaissance, branchez- vous vite sur :
murmures à l'oreille des baleines : www.WhalesWhisperers.org



Et puis après Bandol il y a eu Marseille et sa Cane-Cane-Cane-Canebière avec Jacqueline de l'association Mottissage. A vrai dire le dimanche matin, il y a pas eu foule en haut de la célèbre artère ! Mais tout de même de jolies rencontres.

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 05:51

Rechercher. C'est très bien, c'est bien beau.
Mais rechercher qui ? Rechercher quoi ?
Le moi, le toi, le soi ?
Le pourquoi de ceci de cela, un chat, son âme ?
L'idée est vertigineuse.
Parce que si on part à la recherche,
c'est bien que l'on a perdu quelque chose.
On tourne en rond.
Rechercher qui, rechercher quoi, où, comment ?
Rechercher c'est se poser des questions.
Là en cet instant précis, je cherche quoi ?
Je cherche... justement... je cherche à la recherche de...
Euh...
Vertigineux je vous dis !
Donc là, ici, devant mon ordi en cet instant précis, je cherche...
Pourquoi je suis en train d'écrire sur ce blog.
Alors je cherche mais est-ce que j'ai trouvé ?
Et si j'ai trouvé, est-ce que la réponse me satisfait ?
Déjà quand j'étais au lycée, j'avais un prof d'italien qui nous répétait sans arrêt :
- Che cerca trova !
Ah !
Au fait, est-il nécessaire de trouver pour continuer à chercher ?
Déjà, partir.
Partir vers l'inconnu, dans l'insoupçonné, le secret, le caché.
Partir. Après il faudra revenir
Ou se perdre en chemin qui sait.

A ce moment-là, ce seront les autres, voire peut-être vous qui viendrez à ma recherche.

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 06:20

Écrire.

Pour ne pas passer à côté.

A côté des autres mais d’abord à côté de moi.




Oui j’écris pour moi mais aussi pour les autres.

Si je n’écrivais pas je ne serais pas

Moi.

C’est une question de fidélité

A ce tréfonds obscur que j’ai au fond de moi

A cette forme de grâce venant d’on ne sait où.

Écrire.

Peut-être pour mettre de l’ordre dans ma tête

Prendre de la distance et apprendre encore.

Écrire.

Afin de s’amuser tendrement avec des mots mis bout à bout

Fabrique de phrases à ponctuer ici et là

de points virgules en entrechats. 

Puis pour voler du temps

Du temps pour soi.

C’est vrai quoi pour une fois s’accorder ce plaisir

Je prends le temps d’

Écrire.

Pour apprivoiser le doute coûte que coûte

Pour oser balancer sur le papier folles pensées, idées bancales

Oser s’échapper un moment des corvées fastidieuses

Et transcrire cette titillante petite musique lunatique

Qui sans crier gare me pousse à vous

Écrire.

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 06:53

C'était un samedi soir un peu hors de.
Hors du monde.
Quelques heures retour vers le passé,
au-dessus des Dolia, de la chaussée romaine
et des amphores.
J'avais déposé mes valises pleines de tracas
à l'extérieur, devant l'entrée. Peut-être qu'en partant je pourrais oublier de les emporter ?
Quelques heures au-dessus du passé mais
les visiteurs étaient bien du présent et bien étonnés de trouver du slam au musée !
Pour certains même, une vraie découverte le slam !
Parfois, la douceur de vivre, au détour d'une soirée au musée.




La cité phocéenne

Et je n'ai garde de t'oublier, Marseille (...) ;
car cette cité, pour ses institutions politiques,
et sa sagesse, mérite d'être préférée - je puis le dire à
bon droit - non seulement à la Grèce, mais peut-être
même à toutes les autres nations, elle qui, dans un
si grand éloignement de tous les pays habités par
les Grecs, séparée de leurs coutumes et de leur langue,
située à l'extrémité de l'univers, environnée de
nations gauloises et comme battue par les flots de
la barbarie, est si bien gouvernée par la sagesse de
ses notables qu'il serait plus facile à tous de louer
ses institutions que de rivaliser avec elles.

                                                                          Cicéron

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 06:21

 

Perdre la mer. Laisser la maison.

Lâcher le bleu. Aller vers le vert.

Passer de la rondeur à l’aigu, des senteurs pénétrantes de l’atmosphère salée à l’air piquant de la forêt.

Abandonner l’habité et partir vers l’inhabité.

Voilà, il le fallait. Fallait suivre le mouvement, forcément. Elle n’avait pas le choix.

Quitter le chaud pour le froid, retourner à la terre, retrouver les bois. Ça pouvait lui coûter cher. Peut-être y laisser sa peau ? Vrai ? Faux ?

En tout cas, pas facile de passer de la multitude à la solitude.

A peine arrivée là-haut qu’elle regrettait déjà la petite maison avec tous ces gens qui arrivaient, qui repartaient, les cris, les éclats de rire, les éclats de voix, la musique, la joie, le clapotis incessant des vagues, les repas improvisés sur la terrasse ensoleillée, l’humidité envoûtante du soir, la torpeur des nuits d’été, les soirées à danser avec toujours à l’horizon si rassurantes les lumières de la ville, la vie et la liberté d’aimer.

Mais à présent elle était seule, ou presque dans l’appartement silencieux.

Ici ce soir noire la rue. Et plus loin, rien. Pas un bruit dehors. Rien. Le vide. Que la montagne si proche, étouffante, oppressante, froide.

Maintenant, à qui confier ses états d’âme ? Et ces mots qui se bousculaient dans sa tête, perdus, perdus, sûrement à jamais comme Le Petit Poucet dans sa forêt.

Cette forêt trop dense, trop sombre, trop verte qui l’entourait et qui courrait à sa perte ?

Non, ce n’était pas une pensée raisonnable que de penser cela. Mais c’était à cause de cette froideur, de cette raideur omniprésente du paysage qui se cachait derrière les volets. Pesanteur.

 

Monter dans la voiture. Sans se retourner.

Laisser défiler le paysage derrière le pare-brise.

Vert. Vert. Vert. Obstinément vert.

Amer. Austère.

Route si longue, si monotone. Toute entourée par ces arbres si grands, si hauts, lugubres.

Aucun bruit ne filtrait à travers les vitres.

Rester assise, vide.

Et tout à coup, au détour d’un virage, la voilà qui lui avait fait plisser les paupières, cligner des yeux.

Ce jour là elle était étale, avait mis sa robe couleur d’opale. Ce jour là la mer brillait, étincelait dans le lointain, miroitait de mille feux. Enfin le blanc, le gris, le rose des toits, le bâti succédait à la nudité. Partout des constructions s’enchevêtraient dans un joyeux mélange anarchique, se frottaient les unes contre les autres.

La voiture était coincée, bloquée dans l’embouteillage classique de la fin de soirée, de l’entrée vers la grande ville. Des voitures partout, devant, derrière, sur les côtés, toutes arrêtées dans leur élan mais prêtes à rebondir dans l’instant.

Un peu plus tard enfin la revoilà dans la cité bruyante, bruissante, malodorante , s’ébrouant de toutes parts.

J'ai écrit ce texte lors d'un séminaire du GFEN en mai 2005, et je me souviens de cette phrase d'Odette et
Michel Neumayer lors du démarrage de l'atelier : "l'écriture n'est pas forcément un dévoilement de soi. Qu'est-ce que ça veut dire d'être vraiment soi-même ?"

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 09:02

      
Ecris-moi un conte, a dit Claire
-          Un conte ?
-          Hum, hum, un conte pour enfants.

 

Quelques heures ont passé, quelques mois, quelques temps…

arrive une douce après midi de printemps où petits zenfants

s’installent tranquillement,

sur les coussins colorés d’une salle de bibliothèque.

 
Echange de risettes.
Moi, … j’échangerai bien mon trac contre la place sur le pouf rouge, là, juste en face de moi.

« Il était une fois …»

 

Quelques mots, une phrase, un paragraphe, une histoire.

« Il était une fois …»

 
Des lettres, des syllabes, des mots et des mots etdesmots édémo.

Mots frivoles qui s’envolent, mots sages au beau plumage, rigolos au gros dos, savants et partisans, banals ou fatals, mots austères au mauvais caractère, mots rigides, solides et  intrépides, mots tout mou qui s’ébrouent en faisant la moue, mots courts, mots longs, mots ronds, mots bonjour de toujours et d’amour.

 

Etre, noblement, la Magicienne d’un jour.

 

"Qui veut entrer dans le monde imaginaire du petit voilier rêveur, du poulpe solitaire, de la nasse rebelle et d’une jolie sardine fatiguée de nager ? "

 

La petite-fille du premier rang reste la bouche ouverte,

la gamine voisine ne me quitte pas des yeux !

               Le blondinet du troisième rang s’est endormi,

                    le petit brun assis tout au fond tortille sa casquette l’air absent !

                        Une fillette rousse feuillette un livre d’images,

                     un grand dadais à l’air sérieux écoute avec attention.

« Il était une fois …

Etre, une Voix.
Raconter humblement, chuchoter en douceur, tempêter pour de vrai, soupirer pour de faux, gémir pour rire, rire en pleurant, sourires.

Oublier qui on est, où on est, vibrer à l’unisson.

     Et rond et rond petit patapon.
Etre, et faire naître.

Quelques mots, quelques gestes, une histoire, une illusion, des personnages, un mirage.

 

 

… Mais l’histoire est finie.

- C’est fini, les enfants. 

 


Les zenfants se sont levés, se sont étirés, ont remis leurs casquettes sur leurs petites têtes, ont dit merci, les petits zenfants sont partis.

 

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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 16:11

 

J’ai commencé à écrire tôt. J’avais 13 ou 14 ans. J’écrivais les poésies gentillettes et nunuches qu’écrivent les petites filles. Dans mon souvenir, j’ai toujours écrit, mais je n’y croyais pas.

En plus, j’ai arrêté mes études relativement tôt, à la fin de la seconde, je n’ai même pas passé mon bac. Pour mon père, qui était commerçant, les études ça ne servait à rien. Surtout que lui n’en avait pas faites. A 13 ans, il s’était arrêté parce que son père lui avait dit : "Viens faire les marchés avec moi". Il avait son certificat d’études et nous racontait toujours que le maître d’école s’était déplacé en personne chez ses parents en disant : "Albert est doué, quand même, il faudrait qu’il continue ses études". Mais le grand-père avait dit " Non, moi, j’ai besoin de lui, il faut qu’il vienne faire les marchés avec moi".

 

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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 09:57

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