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5 février 2020 3 05 /02 /février /2020 13:11

Il y a des jours surprenants. Par exemple, lors de ma dernière dédicace à la librairie Prado-Paradis, le libraire me tend une lettre : "on a reçu ça pour vous."

L'enveloppe est jolie, je la retourne, un nom est inscrit. Un nom qui m'est inconnu. Le temps d'installer ma table de dédicaces et j'ouvre la lettre dans la plus grande curiosité. Heureusement, à 10 h du matin, je ne suis pas encore sollicitée et j'ai donc tout le temps de lire. De plus en plus émue.

La personne qui m'écrit a travaillé pendant quelques années AU ROI DU BON MARCHE (voir Le plus petit des grands magasins - Edilivre).

Nous sommes fin novembre, grèves de la SNCF, revendications en tout genre, gilets jaunes... atmosphère morose...

Je lis... et ne peut m'empêcher de songer qu'on devrait obliger tous les patrons des petites, moyennes et grandes entreprises à lire ce bouquin (et cette lettre) du début à la fin !

Je lis... et ne peut m'empêcher de songer qu'on devrait obliger tous les employés des petites, moyennes et grandes entreprises à lire ce bouquin (et cette lettre) du début à la fin !

Pas parce que j'ai écrit l'un, évidemment non. Mais plus sérieusement, parce qu'il y a matière à réfléchir aux rapports humains dans le monde du travail. Vu les évènements actuels.

A cause de l'évidente nostalgie d'une époque révolue ? Non, non. Voyez par vous-même.

Je vous livre quelques extraits de cette lettre.

Une lettre sur le : Roi du bon marché
Une lettre sur le : Roi du bon marché
Une lettre sur le : Roi du bon marché
Au rayon "Hommes", de gauche à droite : Michel (chef de rayon), Carmen, Monsieur Albert (le PDG et accesoirement  mon père !), Jacqueline (l'expédritrice de la lettre). Je ne me souviens plus du nom des 2 autres vendeuses.

Au rayon "Hommes", de gauche à droite : Michel (chef de rayon), Carmen, Monsieur Albert (le PDG et accesoirement mon père !), Jacqueline (l'expédritrice de la lettre). Je ne me souviens plus du nom des 2 autres vendeuses.

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 09:05

A tous ceux et celles qui n'ont pu assister en février au Comité du Vieux Marseille à ma conférence sur "Le plus petit des grands magasins", voici une nouvelle occasion qui se présente :

ce vendredi 8 juin à 15 h à l'A.J. Château de Bois Luzy

Allée des Primevères - 13012 Marseille.

 

Thèmes abordés :

 

-  Pourquoi ai-je écrit « Le plus petit des grands magasins »

- La nécessité de témoigner, du devoir de mémoire

- Le texte en lui-même : le refus de céder à la complaisance, regard bienveillant mais lucide

- Commerce d’hier – commerce d’aujourd’hui, ce qui a changé : la tolérance, la compréhension, l’indulgence pratiquée par les patrons du Roi du Bon Marché se rencontre-t-elle encore ?

- L’art de rendre heureux où le savoir vivre ensemble.

- Lecture de 3 passages du livre sur 3 époques évoquées : la guerre – les années 60 – mai 68

- Lecture de commentaires reçus de lecteurs

- La question du brassage de religions, le risque pris par l’auteur de briser la loi du secret.

- Conclusion : ce type de commerce humaniste pourrait-il encore exister ?

 

La conférence se clôturera par une discussion avec les auditeurs, questions et réponses suivie d’une séance dédicaces des livres pour les personnes intéressées.

 

Scan10001.JPG

  Une partie des employés du "Plus petit des grands magasins" à sa "Belle époque" autour des patrons Albert et Maurice et du maire Gaston Defferre.

 

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 06:39

Oui, je sais, c'est pas terrible le scan de pages de journaux à lire... les caractères, hein, faut prendre une loupe ! Tant pis ! C'est trop chouette de retrouver les deux premières pages de son bouquin jouant les vedettes dans L'Hebdo.

J-Anziani-A.jpg

J-Anziani-B.jpg

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 12:42

Hier samedi 18 février de 10 h à 12 h 30, j'étais donc au centre socio-culturel du Roy d'Espagne pour une dédicace Trois plumes marseillaises au Roy d'Espagne .

Soudain, deux visages devant moi, un féminin, un masculin et la voix de l'homme qui dit : « nous étions employés au ROI... »

Je regarde attentivement les traits de la femme et le passé me saute dessus :

- Hélène !

Bien sûr je la reconnais à présent, même quarante ans après. Mon Dieu, Mon Dieu, vraiment je ne m'attendais pas à une rencontre pareille !

Conséquence logique de l'article dans La Provence de ce lundi 13 évidemment, qui parlait du bouquin et de la signature Dans La Provence lundi 13 février 2012 ... D'ailleurs ils ont l'article dans la main.

Mais les surprises ne sont pas finies :  « il y en a d'autres qui doivent arriver... » Et voici un couple qui s'avance. Lui je le reconnais immédiatement : Edouard. Il n'a pas tellement changé et puis, côté boulot, j'avais continé à le rencontrer pendant quelques années. Mais elle ?

Elle me dit : « Arlette ».

Bêtement, je répète :« Arlette, Arlette »... MON Arlette ? Ma collègue de bureau, la complice des heures heureuses durant cinq années inoubiables ?

Oui, ce sont bien ses yeux bleus et son sourire. Mon Dieu, Mon Dieu, quel étrange cadeau imprévu de la destinée.

D'ailleurs rien que d'y repenser mes yeux se troublent à nouveau. Dire que nous ne le savions pas, à l'époque de nos vingt ans, que jamais nous ne pourrions oublier l'atmosphère si particulière dans laquelle baignait ce magasin... Conférence au Comité du Vieux Marseille .

Edouard--Arlette---Maman-1967-002.jpg

Arlette était donc la très efficace secrétaire de direction du ROI, Edouard était l'étalagiste du magasin mais surtout un artiste ; il l'a prouvé par la suite (allez voir son travail en tapant : Lumières de Lyon - Edouard Levine ; et admirez ses totems chasseurs d'ombre).

C'est un des couples qui s'est formé Au Roi du Bon Marché.

 

Arlette a amené des photos, et tous parlent de Lui, de son sourire, « un patron comme ça... » dit Rafone, l'employé venu avec Hélène qui me confie l'anecote suivante.

C'est mon père, Albert qui lui a fait passer un curieux test d'embauche en lui demandant d'écrire quelques lignes. Puis, après avoir regardé le résultat : « c'est bon, je vous embauche ! »

Le-Roi-003.jpg

 Dans ma voiture, sur le chemin du retour, des larmes, douces...

 

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 16:57

la-provence.jpg

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 13:45

Mardi 7 février 2012 - 16 h 30 / en route pour le Comité du Vieux Marseille, je ne pouvais m'empêcher de penser : "avec ce froid qui vous glace le sang, qui va venir à une conférence sur un magasin disparu du paysage marseillais" ?

Et bien je vous donne la réponse : 100 personnes ! Yé !

Comite-du-Vieux-Marseille-006.jpg

Et... il paraît... que je suis une excellente conférencière !!!

Alors, tant mieux. Non pas pour mon ego que je verrai sans regret dispararaître un de ces jours mais pour mon petit magasin que je défends avec acharnement !

A ce propos, si vous ne l'avez pas encore... 

Peut-être que j'arriverai à vous convaincre d'en faire l'acquisition (www.amazon.fr - www.alapage - www.edilivre...) avec l'extrait suivant : (de ma conférence ! )

 

Il me semblait essentiel de raconter, de transmettre, parce que si je ne le faisais pas, une certaine façon d’être, de vivre, de travailler serait oubliée.

D’une manière plus générale, je pense qu’une société qui ne cultive pas sa mémoire ne peut pas être libre.

Il n’y a qu’à voir ce qui se passe dans les pays totalitaires où, à chaque fois, tout ce qui a trait au passé est rayé, autodafés de livres, censure, etc…

Donc témoigner. Toujours, quand c’est possible.

 

D’autre part, d’un point de vue plus personnel, au fil des ans, je m’interrogeais ; une sorte de cas de conscience. Faire un devoir de mémoire.

Dans ce mot devoir, n’entendez pas une connotation péjorative, il y a bien une obligation, mais une obligation morale choisie, non imposée. Devoir, comprenez, une responsabilité à prendre. Dans devoir, il y a encore l’idée de rendre hommage, de tirer un coup de chapeau, à une famille, une manière de vivre, mais surtout à deux frères dont l’un Albert, était mon père.

Mais j’hésitais, j’ai hésité longtemps…

 

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 15:04

Le couverture_1ere.jpgmardi 7 février 2012 de 17 h à 18 h Le Comité du Vieux Marseille , m'a demandé de donner une conférence au siège de l'association : 21 boulevard Longchamp 13001 Marseille - à partir de mon livre :

"Le plus petit des grands magasins"

ce récit sur le magasin

"Au Roi du Bon Marché"

 si connu en son temps à Marseille.

Est-il nécessaire d'ajouter que j'en suis très heureuse ?

Parce que, et ceux qui ont lu le bouquin comprendront, ce livre me tient vraiment à coeur.

 

Les thèmes de la conférence seront :

- Pourquoi j'ai écrit "Le plus petit des grands magasins",

la nécessité de témoigner, du devoir de mémoire

- Le texte en lui-même : mon refus de céder à la complaisance, regard bienveillant mais lucide

- Commerce d'hier - commerce d'aujourd'hui, ce qui a changé... la tolérance, la compréhension, l'indulgence pratiquée par les patrons de ce négoce se rencontre-t-elle encore ?

- L'art de rendre heureux où le savoir vivre ensemble

- Lecture de trois passage du livre

- La question du brassage de religions

- Lecture de trois commentaires de lecteurs

 

La conférence se terminera par des questions - réponses avec le public et une dédicace.

 

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 17:34

article.jpg

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 11:46

 

Arnaud Arnaud Desjardins 18/06/1925 - 10/08/2011  nous a donc quitté. Il fallait s'y attendre et pourtant l'annonce de sa mort m'a profondément affectée. Je lui dois tant.

Me lancer à fond dans l'écriture, oser la démarche d'être publiée ?

 

« Soyez audacieux. Soyez fous à votre façon, de cette folie aux yeux des hommes qui est sagesse aux yeux de Dieu. Prenez des risques, cherchez, cherchez encore, cherchez partout, cherchez de toutes les manières, ne laissez échapper aucune occasion, aucune possibilité que le destin vous donne, et ne soyez pas chiches, mesquins en esssayant de discuter le prix. »

Arnaud Desjardins - L'audace de vivre

 

pimpon-au-large-copie-1.jpgAujourd'hui, les tomes 1 et 2 des Contes de la Méditerranée ont vu le jour, Du quotidien à voix haute également et Le plus petit des grands magasins existe. Merci Arnaud de m'avoir permis de croire en mon écriture.

Et de savourer en toute conscience et avec mesure « d'avoir fait ce que j'avais à faire » et par voie de conséquence « de recevoir ce que j'avais à recevoir. (A.D.) » 

Par exemple, le témoignage suivant : 

 

« Si Albert Cohen était encore de ce monde, il aurait aimé votre récit. Exubérance, humour et humanité l'habitent joliment tout comme le pimentent les mots de provençal. C'est un récit où entrent en lice tous les sens. Je sens l'odeur des cigares et vois les volutes de leurs fumées. Je goûte les gâteaux et les glaces, j'entends le baratin des vendeurs et je touche les culottes des dames !

Continuez à nous donner du plaisir. »

Jean-Claude Welter

  

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 12:34

 

 art-NocturnesLitt-12aout2011.jpg 

 

 

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