Il y a des jours surprenants. Par exemple, lors de ma dernière dédicace à la librairie Prado-Paradis, le libraire me tend une lettre : "on a reçu ça pour vous."
L'enveloppe est jolie, je la retourne, un nom est inscrit. Un nom qui m'est inconnu. Le temps d'installer ma table de dédicaces et j'ouvre la lettre dans la plus grande curiosité. Heureusement, à 10 h du matin, je ne suis pas encore sollicitée et j'ai donc tout le temps de lire. De plus en plus émue.
La personne qui m'écrit a travaillé pendant quelques années AU ROI DU BON MARCHE (voir Le plus petit des grands magasins - Edilivre).
Nous sommes fin novembre, grèves de la SNCF, revendications en tout genre, gilets jaunes... atmosphère morose...
Je lis... et ne peut m'empêcher de songer qu'on devrait obliger tous les patrons des petites, moyennes et grandes entreprises à lire ce bouquin (et cette lettre) du début à la fin !
Je lis... et ne peut m'empêcher de songer qu'on devrait obliger tous les employés des petites, moyennes et grandes entreprises à lire ce bouquin (et cette lettre) du début à la fin !
Pas parce que j'ai écrit l'un, évidemment non. Mais plus sérieusement, parce qu'il y a matière à réfléchir aux rapports humains dans le monde du travail. Vu les évènements actuels.
A cause de l'évidente nostalgie d'une époque révolue ? Non, non. Voyez par vous-même.
Je vous livre quelques extraits de cette lettre.
Au rayon "Hommes", de gauche à droite : Michel (chef de rayon), Carmen, Monsieur Albert (le PDG et accesoirement mon père !), Jacqueline (l'expédritrice de la lettre). Je ne me souviens plus du nom des 2 autres vendeuses.