Mardi 7 février 2012 - 16 h 30 / en route pour le Comité du Vieux Marseille, je ne pouvais m'empêcher de penser : "avec ce froid qui vous glace le sang, qui va venir à une conférence sur un magasin disparu du paysage marseillais" ?
Et bien je vous donne la réponse : 100 personnes ! Yé !
Et... il paraît... que je suis une excellente conférencière !!!
Alors, tant mieux. Non pas pour mon ego que je verrai sans regret dispararaître un de ces jours mais pour mon petit magasin que je défends avec acharnement !
A ce propos, si vous ne l'avez pas encore...
Peut-être que j'arriverai à vous convaincre d'en faire l'acquisition (www.amazon.fr - www.alapage - www.edilivre...) avec l'extrait suivant : (de ma conférence ! )
Il me semblait essentiel de raconter, de transmettre, parce que si je ne le faisais pas, une certaine façon d’être, de vivre, de travailler serait oubliée.
D’une manière plus générale, je pense qu’une société qui ne cultive pas sa mémoire ne peut pas être libre.
Il n’y a qu’à voir ce qui se passe dans les pays totalitaires où, à chaque fois, tout ce qui a trait au passé est rayé, autodafés de livres, censure, etc…
Donc témoigner. Toujours, quand c’est possible.
D’autre part, d’un point de vue plus personnel, au fil des ans, je m’interrogeais ; une sorte de cas de conscience. Faire un devoir de mémoire.
Dans ce mot devoir, n’entendez pas une connotation péjorative, il y a bien une obligation, mais une obligation morale choisie, non imposée. Devoir, comprenez, une responsabilité à prendre. Dans devoir, il y a encore l’idée de rendre hommage, de tirer un coup de chapeau, à une famille, une manière de vivre, mais surtout à deux frères dont l’un Albert, était mon père.
Mais j’hésitais, j’ai hésité longtemps…