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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 17:03

Voilà, ça y est, elle arrive... à une heure de grande écoute, sur Antenne 2. Alors, ne la ratez pas, sous AUCUN prétexte !

Ce sera samedi prochain 4 février dans l'émission de Laurent Ruquier "On n'demande qu'à en rire"  à 20 h 35.

"Elle " ? C'est Nicole Ferroni, "MA" Nicole !  Nicole Ferroni

Qui fait partie des dix humoristes sélectionnés parmi ceux passés sur le plateau de Laurent Ruquier au cours des deux dernières saisons  et qui vont se retrouver face à un jury qui votera en compagnie du public, pour le meilleur, la meilleure !FOTO-3-4811i.jpg

Vous voulez que je vous dise ? Ben... je suis pas peu fière ! Parce que le talent de Nicole, il m'a sauté au visage un jour de juillet 2004 pour les vingt ans de la revue Filigranes à Aubagne.

Je me suis pensé : « cette fille-là, si elle réussit pas, la vie est injuste ! »

Il suffisait d'un peu de patience.

 

Allez, vas-y Nicole !!!

 

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 14:48

Extrait de son livre paru en avril  2011 : Les mots de ma vie

 

3944716736_f22b1e257c.jpgVieillir, c’est chiant. J’aurais pu dire : vieillir, c’est désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est horrible, c’est déprimant, c’est mortel. Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est  un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste.

Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira. Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance. On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant. Invulnérable. La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante. Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme. Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps – mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge. J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard. Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge.

Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants.

« Avec respect », « En hommage respectueux », « Avec mes sentiments très respectueux ». Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ? Les cons ! Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !

 

Un jour, dans le métro, c’était la  première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place. J’ai failli la gifler.  Puis la priant de se rasseoir je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. « Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J’ai pensé que… » Moi aussitôt : « Vous pensiez que… ? - Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir. – Parce que j’ai les cheveux blancs ? – Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée… - Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous ? – Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge… - Une question de quoi, alors ? – Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois… »

J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.

 

Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien. Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni à la sexualité, ni au rêve. Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent. C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie. La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce. J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart, soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révéleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà.

Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps.  Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années ? En mois ? En jours ? Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération.

Après nous, le déluge ? Non, Mozart.

 

Bernard Pivot

  

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 07:54

 

2602754628_d2440358fc.jpg

En 2011 après Jésus-Christ, Dieu visite Noé et lui dit :
- Une fois encore, la terre est devenue invivable et surpeuplée. Construis une arche et rassemble un couple de chaque être  vivant ainsi que quelques bons humains. Dans six mois, j'envoie la  pluie durant quarante jours et quarante nuits, et je détruis  tout !!!
Six mois plus tard, Dieu retourne visiter Noé et ne voit qu'une ébauche de construction navale :
- Mais, Noé, tu n'as pratiquement rien fait ! Demain il commence à pleuvoir !
- Pardonne-moi, Tout Puissant, j'ai fait tout mon possible mais les temps ont changé.
J'ai essayé de bâtir l'arche, mais il faut un permis de construire et l'inspecteur me fait des ennuis au sujet du système  d'alarme anti-incendie.
Mes voisins ont créé une association parce que la construction de  l'échafaudage dans ma cour viole le règlement de copropriété et obstrue-leur vue. J'ai dû recourir à un conciliateur pour  arriver à un accord.
L'Urbanisme m'a obligé à réaliser une étude de faisabilité et  à déposer un mémoire sur les coûts des travaux nécessaires pour transporter l'arche jusqu'à la mer. Pas moyen de leur faire comprendre que la mer allait venir jusqu'à nous. Ils ont refusé de me croire.

La coupe du bois de construction navale s'est heurtée aux  multiples Associations pour La Protection de l'Environnement sous le triple motif que je contribuais à la déforestation, que mon autorisation donnée par les Eaux et Forêts n'avait pas de valeur aux yeux du Ministère de l'environnement, et que cela  détruisait l'habitat de plusieurs espèces animales. J'ai pourtant expliqué qu'il s'agissait, au contraire de préserver ces espèces, rien  n'y a fait.
J'avais à peine commencé à rassembler les couples d'animaux que la SPA et WWF me sont tombés sur le dos pour acte de  cruauté envers les animaux parce que je les soustrayais contre leur gré à leur milieu naturel et que je les enfermais dans des pièces trop  exiguës.
Ensuite, l'agence gouvernementale pour le Développement Durable a exigé une étude de l'impact sur l'environnement de ce fameux  déluge.
Dans le même temps, je me débattais avec le Ministère du  Travail  qui me reprochait de violer la législation en utilisant des travailleurs bénévoles. Je les avais embauchés car les  Syndicats m'avaient interdit d'employer mes propres fils, disant que je ne devais employer que des travailleurs hautement qualifiés et,  dans  tous les cas, syndiqués.

Enfin le Fisc a saisi tous mes avoirs, prétextant que je me préparais à fuir illégalement le pays tandis que les Douanes menaçaient de m'assigner devant les tribunaux pour "tentative de franchissement de frontière en possession d'espèces protégées ou reconnues comme dangereuses".
Aussi, pardonne-moi, Tout Puissant, mais j'ai manqué de persévérance et j'ai abandonné ce projet.

Aussitôt les nuages se sont dissipés, un arc-en-ciel est apparu et  le Soleil a luit.
 - Mais tu renonces à détruire le monde ? demanda Noé

 

 - Inutile, répondit Dieu, l'administration s'en charge !

   

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 16:20

 

J'espère que vous avez été nombreux à regarder encore hier soir lundi, sur le coup de 18 heures sur France 2, "Ma Nicole" Nicole Ferroni .

Nicole-Ferroni-002.jpgJ'avoue, je suis totalement ravie, c'est la meilleure de la bande ! Et je repense à cette histoire de poèmes qu'elle a envoyée sans relâche à la directrice du casting de l'émission. Et je pense à cette phrase de Stéphane Hessel :

 

"La poésie comme respiration, la poésie comme colonne vertébrale, la poésie comme nécessité".

 

Et bien, à présent, nous pouvons ajouter la poésie comme pouvoir de persuasion !

Et continuez à regarder Nicole, soir après soir, gagner ses galons de vedette.

 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 09:16

 

Vous vous souvenez ? Nicole Ferroni mon clown préféré ! Nichole-002.jpgMais ne vous méprenez pas, clown est un vrai compliment, écouter le mot clown avec un grand respect.

Et bien, je ne pensais pas vous donner si vite de ses nouvelles. En plus, surtout, super bonnes les nouvelles !

 

Je vous engage donc tous, à vous scotcher demain jeudi 17 mars à partir de 18 heures, devant votre poste de télé pour regarder sur France 2 l'émission "On n'demande qu'à en rire" de Laurent Ruquier, Nicole va y participer.

 

Le journal La Provence l'a annoncé hier, un bel article qui nous raconte comment la jeune comédienne en est arrivé là.

« (...) A partir d'une liste de sujets, j'ai enregistré une vidéo que j'ai envoyée à la directrice de casting. Une fois. Pas de réponse. Deux fois. Pas mieux. J'ai donc décidé d'envoyer "un poème" par jour à la responsable. Devant mon insistance, elle m'a contactée. »

 

Dites, voici un bel exemple d'opiniâtreté à respecter et encourager !

 

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 15:10

 

Mais qu'est-ce que je leur ai fait ???

Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi, depuis quelques temps, ils m'en veulent tant ???

LES OBJETS.

 

Le premier à me contrarier a été le "téléphone maison". Un beau matin, stop, j'arrête, qu'il a décrété, fichu, foutu.

L'Homme a déclaré qu'il fallait le porter à réparer !!! Le "pôvre" il n'a pas encore compris que de nos jours, on-ne-répare-plus !

Tout le monde sait bien qu'aujourd'hui, réparer coûte plus cher qu'acheter du neuf ! Monsieur a tout de même voulu poser la question au magasin où nous nous étions précipités (on ne peut plus rester sans téléphone n'est-ce pas ?)

- Monsieur, le devis est de 40 euros et encore pas sûr qu'on puisse réparer !

Le téléphone neuf coûtait 55 euros...

 

En second, le volet roulant de la porte-fenêtre du séjour. Le volet roulant a décidé de ne plus rouler. Embêtant... pour sortir sur la terrasse. Je ne sais pas encore me transformer en passe-muraille... Il me manque quelques leçons...

 

carottes-001.jpgLe troisième à me jouer le coup de la panne a été le robot-cuisine. Faut avouer que le vieux avait atteint l'âge respectable de 25 ans... De nos jours un record pour ce genre de chose.

Seulement voilà, de tendres et jeunes carottes nouvelles attendaient d'être râpées... Me voici à m'escrimer avec une râpe à l'ancienne. Aïe !

Je me suis râpée un doigt !

"Et la question s'est posée à mon esprit :

« Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? » ce fameux vers de Lamartine que chacun connaît :

« Objets inanimés, avez-vous donc une âme...

Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ? »

Ce sont des vers de douze pieds (je les ai comptés) !

Je me suis dit que pour répondre, honnêtement, à la question :

« Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? »

le seul moyen était de devenir objet moi-même ! " (Raymond Devos)

 

Bon, d'accord ! Me transformer en objet ! Mais si dans l'histoire de Devos, il se transforme en peigne parce que c'est la première chose qui lui soit passée par la tête, moi, je ne vois pas bien en quel objet j'ai envie de me transformer.

Pas en râpe à fromage en tout cas !

 

 

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 13:52

 

Je suppose que, comme moi, tous les jours, échouent dans votre boîte mail, au milieu d'un tas de spams, vidéos plus ou moins glauques et blagues à deux balles.

Cependant, de temps à autre, il est à noter des exceptions comme la petite fable qui suit. D'ailleurs, peut-être l'avez-vous reçue aussi, mais peut-être pas !

 

Une petite vieille est à la caisse d'une grande surface, où la caissière est occupée à pointer ses achats.
Derrière elle, un "sale gamin", de 9 ou 10 ans, pousse le caddie de sa mère dans les pieds de la vieille... Une fois, deux fois, trois  fois...
La bonne vieille se retourne et demande au gamin d'arrêter. Le gosse continue volontairement, une fois, deux fois, trois fois...
La vieille s'en prend alors à la mère :

- VOUS NE POURRIEZ PAS LUI DEMANDER D'ARRÊTER, MADAME, SVP ? VOTRE GOSSE ME FAIT TRÈS MAL !
- NON ! dit la mère, ma méthode d'éducation consiste à le laisser faire tout ce qu'il veut, sans interdit, pour qu'il prenne conscience tout seul du tort qu'il fait aux autres. C'est plus efficace.
Derrière la mère et son fils, un jeune homme de 19 ans attend son tour avec quelques courses... Il a un pot de confiture de groseilles rouges à la main. 258343298_31d61ead0d.jpg
Il dévisse calmement le pot de confiture et le déverse sur la tête de la mère du sale gosse.
La mère se retourne, furieuse !
L'ado la regarde en riant :
- VOILÀ, dit-il, MOI, J'AI ÉTÉ ÉLEVÉ COMME VOTRE FILS, JE ME COMPORTE DONC COMME JE VEUX !!!!

La vieille, à l'avant, se retourne et dit à la caissière :
- LE POT DE CONFITURE...
C'EST POUR MOI !!!

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 14:31

 

É-pa-ta-tant !

Oups ! C’est quoi ce mot ? Un mot inventé pour la circonstance. Un mot pour définir « L’œuf, la poule,  ou Nicole » le premier « pestacle » de Nicole Ferroni.

 

Nichole-001.jpg

 

L’ajout d’un "ta" parce que épatant n’est pas suffisant. Un « Ta » en plus, c’est un plus ! C’est le "ta" de talent, talentueuse, tabac (pas celui des cigarettes mais celui qui désigne l’expression : faire un tabac), le "ta" de… taratata !

 

La première fois que j’ai rencontré Nicole, c’était en 2004, Filigranes fêtait ses 20 ans d’existence. 20 ans d’âge pour une revue d’écritures, le fait était effectivement à marquer d'une pierre blanche et à fêter dignement.

A l’époque, les séminaires de Fili se déroulaient à Castel Margot (Aubagne) dans un bâtiment années 50 enfoui au milieu d’un parc où de grands arbres, notamment un plaqueminier abritaient nos travaux d'écriture de leur ombre bienveillante.

Moi, pour illustrer la thématique de ce N°59 j’avais écrit un truc comme une couleuvre qui se mue se débarrasse de son ancienne peau Entre les lignes.

 

Mais revenons à la fête. Pour célébrer l’évènement, Odette et Michel Neumayer, les directeurs de la revue avaient fait appel à des apprentis comédiens de la MJC aubagnaise. Trois filles et deux garçons, à moins que ce ne soit l’inverse… avaient lu des textes choisis dans les précédents exemplaires de Fili.

Parmi ces comédiens, Nicole m’avait littéralement  impressionnée. J’avais pensé :

"Ouahouh ! Cette fille doit faire une carrière de comédienne, le contraire n’est pas possible !"

Mais par la suite aucune nouvelle, plus jamais vu ni entendu parler de Nicole.

Jusqu’à ce que je la retrouve il y a deux ans, un soir, sous le pseudo de Nichole, à une scène slam. Cette fois-ci elle avait ses propres textes et j’avais retrouvé, encore améliorée, sa capacité à subjuguer un public.

 

Nichole-003.jpg

 

Et puis hier soir, en compagnie de L’Homme, j’ai donc assisté à son one woman show imprégné d'humour qui parle un peu d'oeuf, de poule et d'un "tas" d'autres choses !  L’Homme (critique exigeant) a été complètement séduit ; quant à moi, j’étais plutôt fière de mon intuition d’il y a 7 ans.

Aussi je vous le dis tout net, retenez le nom Nicole Ferroni, parce qu'à mon avis, nous n’avons pas fini d’entendre parler de cette fille-là, véritable clown, génial pitre, bref "épatatante" !

Enfin je vous engage à aller la voir sur scène lors de ses prochains spectacles à Paris ou a Roman et à la retrouver sur :

http://oeuf-la-poule-ou-nicole.over-blog.com

http://leschronikoles.over-blog.com

    

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 10:49

 

Il paraît que c'est l'histoire vraie d'une institutrice  de dernière année de maternelle. Mais je ne saurais l'affirmer avec conviction. En tout cas c'est une p'tite histoire pour sourire en ce jour froid et nous encourager à la patience... infinie.

  

les-enfants-087.jpgAu milieu de janvier, le mois le plus dur pour  tout le monde ... un des gamins demande  de l'aide à son institutrice pour mettre ses bottes  pour aller en récréation et, en effet, elles sont vraiment difficiles à enfiler. 

Après avoir  poussé, tiré, re-poussé et tiré dans tous les sens, les bottes sont enfin chaussées et le gamin dit :
- Elles sont à l'envers,  maîtresse.
La maîtresse attrape un coup de chaud quand elle s'aperçoit  qu'en effet il y a eu inversion des pieds...
Bref, nouvelle galère pour les enlever et rebelote pour les remettre mais elle réussit à garder son calme  jusqu'à ce que les bottes soient rechaussées, aux bons pieds.
Et là, le  gamin lui dit avec toute la candeur qui caractérise les enfants :
- C'est pas  mes bottes.

A ce moment, elle fait un gros effort pour ne pas lui  mettre une baffe, fait un tour sur elle-même en se mordant les lèvres, se calme  et lui demande pourquoi il ne l'a pas dit avant ...
Comme le gamin voit  bien qu'il a contrarié sa maîtresse, il ne répond pas.
Elle dit alors :
- Bon, allez, on les enlève, et elle se met à nouveau au boulot.
Le deuxième pied est presque sorti quand le gamin poursuit  :
- C'est pas mes bottes, c'est celles de mon frère, mais maman a dit que je dois les mettre.

Là, elle a envie de pleurer mais, une nouvelle  fois, elle se calme et entreprend de lui re- re- mettre ses bottes. L'opération est enfin réussie et la maîtresse se sent fière d'avoir réussi. Pour aller jusqu'au bout,  elle le met debout, lui fait enfiler  son manteau, lui met son cache-nez et lui demande :
- Où sont tes gants ?
Et le gamin de répondre le plus simplement du monde :

- Pour pas  les perdre, je les ai mis dans mes bottes.

 

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 09:20

 

Hier j'étais invitée à participer à "Fête du livre" à la salle des fêtes de Barbentane (vaucluse).

                             Dehors le ciel était grisaille Ateliers-ecritures-021.jpg

Ateliers-ecritures-020.jpg   Dedans il y avait des colonnes de chaises

   empilées et j'ai rencontré un tigre :

   grrrrrrrrrrrrrrrr ! Ateliers-ecritures-017.jpg

 

 

 

 

Et puis il y avait des robes de princesses suspendues...

Ateliers-ecritures-018.jpg

 Ateliers-ecritures-019.jpg

 

 

 

 

 

  et une presse pour fabriquer des livres

Ateliers-ecritures-013.jpg

Il y avait des carafes d'eau pour le pastis... sans pastis... Ateliers écritures 015 

 

 

 

 

 

et à midi des plateaux-repas comme dans les avions... sans avions.

Mais il n'y avait pas foule à la fête du livre de Barbentane bien que personnellement je n'ai pas à me plaindre : les contes de la Méditerranée trouvent toujours des amateurs ! Mais enfin, il paraît qu'il y a beaucoup plus de monde pour le salon dédié à la table...

 

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