Dans ce blog, Port Miou a droit a sa catégorie : LA Calanque. Et je songe habituellement que j'ai du à peu près dire l'essentiel à son propos. Donc, qu'il n'y a plus rien à ajouter !
Mais... il y a toujours un mais... mon été passé dans ce coin de paradis (comme a encore soupiré avec extase ma fille il y a peu) m'incite à poster cet article.
C'est vrai, LA Calanque est un lieu à part. A deux pas de la société et aussi en-dehors.
Quand nous arrivons, à chaque fois, c'est comme si je déposais un fardeau. Je respire tout à coup différemment. Là-haut, sur les chemins poudreux qui mènent au Parc National... passent des gens venus du monde entier... une foule affolante.
Mais en-bas, au bord de l'eau, calme et volupté (et aucun luxe !)
Calme, volupté et sérénité.
Retrouver la calanque, c'est renouer avec l'instant présent.
Reportés à une date ultérieure les soucis, les problèmes, les tracas en tout genre !
Un maillot de bain, un paréo, un chapeau de paille.
Manger, dormir, se baigner.
La douche du matin, l'apéro du soir.
Regarder passer les bateaux.
Regarder passer les bateaux.
Avant, mais c'était avant... nous avions possédé un magnifique voilier et navigué sur la mer bleue.
Avant, nous quittions Port Miou pour aller plus loin... où forcément c'est toujours mieux.
Et puis, lire (ou relire) dans ce même blog, "Queue d'poisson" mon dernier texte écrit pour Filigranes, adieu joli voilier. Mais pas la calanque ; les dieux nous ayant octroyé en échange... un vieux bateau... de la calanque !
Une belle occasion de "pratiquer". Car, en principe, le but pour la plupart des gens est d'aller toujours vers le +. Plus grand, plus beau, plus cher...
Or nous faisions la route inverse... arrêtions de bourlinguer sur la Méditerranée et nous contentions de demeurer sur notre cabanon flottant.
Un début de sagesse ? "Heureux qui comme Ulysse..."
Maintenant, à propos de "ma" calanque", chut ! n'en parlez à personne et oubliez ce que je viens d'écrire...