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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 15:54

 

Dimanche, à la calanque de Port Miou, Petite-Fille s'est fait une copine. Moi, ce qui m'a tout de suite sauté aux yeux, c'est la couleur de leur tenue respective !

Ce n'était pas vraiment une découverte, les petites-filles ont une prédilection pour le rose, tout le monde est au courant ! 

Mais là, en plus, les fleurs des griffes de sorcière avaient fait le même choix !

 

Port-Miou-avril-2011-019.jpg

 

 

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 17:43

 

Port-Miou-027.jpg

 

Deux images pour se rendre compte à quel point la calanque porte bien son nom de Port-Miou  : Portus Melior - Pormieu.

Pormieu ! Le port où l'on est mieux.

Encore que mardi dernier ce n'était pas vraiment la tempête, mais tout de même du clapot du côté de la presqu'île de Cassis, la mer frissonnant d'écume blanche.

De l'autre côté, calme plat !

 

Port-Miou-026.jpg

 

Agitée par ici, tranquille par là, la mer ! Comme nous quoi... Parfois en colère, parfois apaisé.

Y compris dans la même journée.

Se souvenir de la mer et de la calanque...

Se souvenir qu'il suffit de changer de côté...

 

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 18:47

 

Port-Miou-020.jpg

 

L'arrière saison va bien à la belle calanque, les touristes ont quasiment déserté les lieux, ça me donne envie de baguenauder aux alentours du parking, d'aller saluer la chapelle de Port-Miou.

Son histoire, pleine de rebondissements, démarre sous l'empereur Antonin. L'édifice n'est d'abord qu'un petit oratoire.

Puis, au XIVème siécle, les chrétiens y installe une statue de la vierge Marie. En 1649, une épidémie de peste sévissant à Marseille, les cassidains, épargnés par le terrible fléau, décident, en remerciement, d'ériger sur le site une véritable chapelle dédiée à Notre Dame de la Santé.

Mais la révolution française rattrape la petite église et l'édifice est saisi comme bien national ! Un prêtre assermenté est alors désigné pour y célébrer les messes.

Seulement... les cassidains font de la résistance et préfèrent organiser leurs propres cérémonies en un autre lieu tenu secret de Port-Miou ou de la calanque voisine de Port-Pin.

Las, en 1847, gênant l'exploitation d'une carrière... la chapelle est détruite !

 

Mais son histoire n'est pas terminée pour autant ! Car elle sera reconstruite sur son emplacement actuel un peu plus tard et deviendra bien public sous Napoléon avant d'être vendue en 1905 lors de la séparation de l'Eglise et de l'Etat.

Suivra une période de dégradation jusque dans les années 90 où la chapelle commence à être entièrement restaurée.

 Port-Miou-022.jpg

 

De nos jours, chaque premier dimanche de juillet, on peut venir assister ou participer à la procession organisée en souvenir de la grande peste de 1720 dont les cassidains avaient été pratiquement tous épargnés.

  

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 12:13

 

"Malgré l'excellent abri qu'elle offre, Port-Miou n'a jamais été un véritable port de commerce, pour plusieurs raisons. La profondeur de l'eau y est de plus en plus faible à mesure que l'on y pénètre, pour se terminer, tout au fond, par une petite plage. Sa largeur, elle aussi limitée, ne facilite pas les manoeuvres de retournement, même à la rame. Enfin, les hauteurs qui la dominent rendent son accès difficile pour le transport de marchandises lourdes, que ce soit dans un sens ou dans l'autre."

 

Et encore aujourd'hui quand un plaisancier part en vacances, il a intérêt à aller charger et décharger son bateau à Cassis, Marseille ou un autre port de la côte sous peine de pénibles allers-retours chargé comme un baudet sur un bon kilomètre sans compter les escaliers plutôt raides à emprunter côté carrière ou les sentiers malaisés côté Presqu'île !

 

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"Pourtant, l'endroit a été, occasionnellement, utilisé pour le trafic commercial. Au dix-septième siècle, des cargasions de vin et de raisins y sont débarquées, le port de Marseille refusant, d'accueillir ce deux denrées. En 1720, Marseille est frappée par la grande peste et une tartane chargée de blé est déroutée jusqu'à la calanque pour y décharger ses sacs. Peu après, en 1739, les navires sont obligés d'y aller faire leurs chargements, faute de pouvoir relâcher à Cassis, dont un texte de l'époque précise : «... à cause que le port de Cassis est en partie comblé et que la communauté de cette ville n'est pas en étt d'en reler le môle qui se détruit, faute de réparation.»

A ces quelques souvenirs de caractère pacifique, il faut en rajouter d'autres, beaucoup plus rares et belliqueux. Ainsi en 1744, à la suite d'une bataille navale au large de Toulon, un convoi de bâtiments espagnols se réfugie à Port-Miou. Il y est poursuivi par une frégate anglaise qui débarque des troupes qui, pour finir, sont contraintes à réembarquer face à une colonne de secours hâtivement dépêchée depuis La Ciotat."

(...)

 

(Extrait de Passion calanque - Texte : Patrick Mouton)

 

 

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 11:04

 

Je viens de passer le week-end à Port-Miou, ma chère calanque. Même au bout de tant d'années son charme agit toujours sur moi. Il règne dans cet endroit une qualité d'harmonie...

 

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... telle que cela fait bien longtemps que des hommes y ont succombé ou s'y sont réfugiés !

 

"Comme les autres calanques situées entre Marseille et Cassis, Port-Miou est apparue lors de la quatrième glaciation, voici dix mille ans.

Au fil des siècles, combien de bateaux sont venus trouver abri dans cette calanque sinueuse qui s'enfonce sur 1450 mètres au pied des hauteurs de calcaire urgonien dominant le plan d'eau de plus de cinquante mètres ?

Grecs, Etrusques, Romains, nefs médiavales, felouques barbaresques  en quète d'un mauvais coup, puis galères royales, tartanes et pinques de négoce en partance depuis Marseille ou revenant de leur voyage annuel en Méditerranée orientale : ils sont des milliers, de faible tonnage ou alourdis de marchandises à avoir profité de la protection de Port-Miou.

Depuis les plus modestes pêcheurs venus ici ramender leurs filets ou calfater leur barque, jusqu'à d'illustres personnages comme le pape Grégoire XI, qui, en partance pour Rome en 1377 pour transférer le Saint Siège d'Avignon à la ville éternelle, trouva refuge dans la calanque contre un violent coup de mistral, avec ses vingt galères pontificales."

 

(Extrait de Passion calanque - Texte : Patrick Mouton)

 

Port-Miou, c'est aussi mon refuge à moi, un endroit où le temps est suspendu... 

 

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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 12:37

 

Marseille 004Suite à l'article d'hier sur Port Miou, me suis pensé qu'à plusieurs reprises des lecteurs m'avaient confié être grandement intéressé par tout ce qui se rapportait à ma chère calanque. mais que...

Voilà, il y avait un mais !

Certains avaient lu les textes à leur sortie, puis avaient eu du mal après un certain temps à les retrouver sur mon blog, d'autres les cherchaient désespérement dans toutes les catégories !

Alors j'ai crée cette nouvelle catégorie : "La calanque" et j'ai regroupé touts les textes parus à son sujet.

Je crois que c'est plus judicieux, surtout qu'il y en aura d'autres...

 

 

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 14:57

 

On peut emprunter le ferryboat pour aller du Quai de Rive-Neuve au Quai du Port, on peut choisir de se mettre à l'ombre ou au soleil...

Il y a un côté pile et un côté face et côté cour et côté jardin...

Et à la calanque de Port Miou il y a la rive ouest, côté Presqu'ïle de Cassis et la rive est, côté carrière.

 

Notre bateau est côté carrière, ce qui se traduit pour y accéder par une marche de sapeur sous le cagnard de l'été. Une marche puis un escalier raide et rustique à emprunter... avec évidemment toujours plein de paquets à porter ! Mais surtout suppose, avant de pouvoir même  attaquer la marche à pied, d'arriver à l'aube afin de trouver une place pour garer sa voiture dans un parking gratuit ; donc très convoité par tous les promeneurs des calanques...

 

Les ans passant et nous ne rajeunissant pas... nous avons décidé cette année avec mon capitaine de prendre un abonnement (payant) au parking de la Presqu'île. Dans ce cas de figure, vu que c'est un parking IMMENSE, quelque que soit l'heure de votre arrivée, il y a toujours des places... de plus nous avons la possibilité de s'approcher de beaucoup plus près de notre bateau avec juste une petite marche en terrain plat à la fin, exit les escaliers !

Sauf que, si vous avez bien suivi le déroulement de l'histoire, nous nous trouvons de l'autre côté !!! Il faut donc traverser !!!

 

Port-Miou-019.jpg

 

 

A la nage ?

Euh... pas précisément mais avec une vieille annexe, ça le fera !

Et arriver sur son bateau en bateau... je vous dis pas le plaisir !

Si je vous le dis !

 

Marseille-005.jpg

 

 

Et voilà, on est de l'autre côté.

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 07:26

 

A la fin de l'édito de Jean-Jacques Fresko, rédacteur en chef de Terre Sauvage, il y avait son adresse mail. Il m'a donc semblé normal de le prévenir de la parution d'un extrait de son épatant édito plein de tendresse, d'humour, écrit d'une plume alerte et consacré au futur Parc National des Calanques.

Et bien le monsieur m'a répondu et m'a même donné la permission de mettre son édito Les Calanques  au complet, en n'oubliant pas simplement de mentionner le nom du magazine : Terre Sauvage.

Ce point-là, pour moi, coulait de source ; toujours rendre à César ce qui appartient à César.

Voici donc la suite, et Dieu que "mes" calanques sont bien racontées !

 

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"(...) Pour comprendre le phénomène, dites-vous bien que ces calanques-là sont plus marseillaises que l'OM et la Canebière réunies. Par leur étonnante position géographique, d'abord : elles sont situées à la fois à la limite Est de la ville et dans le coeur de chaque marseillais (ce qui ne simplifiera pas le balisage pour la future administration du parc).

Par leur surprenante diversité, ensuite : ici, comme dans la métropole voisine, cohabitent les populations les plus improbables, les plus inattendues. A la ville, ce sont des hommes, dans les Calanques, c'est de faune et de flore qu'il s'agit, mais toutes sont façonnées par les embruns, le mistral et le soleil, et par cette coexistence tranquille qui fait l'étonnement, ici, des sociologues, là, des naturalistes.

Porter le nom d'un hold-up langagier ne sera pas la seule originalité du parc national. Quand tous ses confrères siègent loin des zones à forte densité de population, lui sera desservi par le réseau de bus de la métropole ! Quand partout ailleurs, on s'active à maintenir une économie rurale, ici, il faudra plutôt réglementer les usages, se partager la ressource. Parlementer, quoi. Mais ça, ça fait partie de la culture locale... Ici, il faudra à la fois ouvrir et protéger, permettre et réglementer, limiter mais pas trop. Et parler. Expliquer. Transmettre... Ce parc national inédit, ce parc qui devra tracer sa propre route et s'auto-inventer, où, ailleurs qu'ici, aurait-il pu voir le jour ? Car la vraie spécialité marseillaise, bien plus que la bouillabaisse ou le foot, c'est de savoir, comme personne, marier les contraires !"

 

Jean-Jacques Fresko, rédacteur en chef Terre Sauvage

www.terre-sauvage.com

 

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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 14:44

 

"Des noms propres qui, à force d'usage, se banalisent en noms communs, parfois au grand dam de leurs légitimes propriétaires, tout le monde peut en citer. Mais l'inverse ? Vous en connaissez beaucoup, vous, des noms communs qui, en douce, s'ennoblissent d'une Majuscule, se taillent un fief à la manière d'un hobereau médiéval et se déclarent d'ici et de nulle part ailleurs, au point de taxer leurs homonymes de piètres contrefaçons ? Vous n'en rêviez même pas, les marseillais l'ont fait. Le parc national qui, dans quelques mois, sera inauguré aux portes de la ville s'appelllera "parc national des Calanques". Pas "des calanques de Marseille", ni "des calanques des Bouches-du-Rhône", non. Des Calanques, tout simplement. Ah bon, il y a des calanques ailleurs qu'ici ? Les pauvres..."

 

Extrait de l'édito de Jean-Jacques Fresko rédacteur en chef de Terre Sauvage (Parc National des Calanques - Promesse d'une nouvelle vie)

 

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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 11:48


Le château est une chose, la carrière en est une autre.
Les deux n'ont pas toujours formé un couple !
La première trace écrite faisant mention de l'ouverture d'une première carrière à Port Miou indique la date de 1720.
Elle fut ouverte par un nommé Victor Cézard (parfois écrit César) qui travaillait pour le compte du Roy.
Mais en 1782 c'est un certain Mr. Roze qui ouvrit une autre portion de carrière entre Port Miou et la plage du Bestouan.

Quelques vestiges attestent cependant que les carrières étaient déjà exploitées par les Romains.
Quatre monuments datant de l'époque romaine et taillés dans la pierre de Cassis nous le prouvent :
* Une pierre a été trouvée au château de Cassis. On peut la voir à présent au musée du village
* Une dalle avec une inscription latine se trouve au musée d'Alger
* Un sarcophage est visible dans la crypte de l'église Saint Victor à Marseille
* Une petite stèle funéraire se trouve au musée des antiquités de Marseille
Ensuite, à partir de 1868, bien d'autres carrières furent ouvertes sur le site de Port Miou. Les pierres étaient destinées à la construction du bassin de l'arsenal de Toulon puis  à la construction du Port de Marseille, du phare de Planier, la Cathédrale de la Major, les murs du quai d'Alexandrie, de Port Saïd, du canal de Suez et de Galatz...
On dit même que le socle de la statue de la Liberté à New York serait en pierre de Cassis !
Les pierres furent employées pour les bordures de trottoirs, les dalles, les lavoirs, le funéraire.
Surtout n'oublions pas les éviers dits "piles " en Provence.
Ces dernières sont encore fabriquées, soit selon le style traditionnel, soit modernisés par Monsieur Tierno à la carrière du Bestouan (la seule carrière de Cassis encore en activité à ce jour).

La pierre de Cassis est un calcaire très pur, compact, parfois coquillé qui réunit de grandes qualités :
- une couleur nette et égale
- un tissu plein et homogène se prêtant à toutes les formes désirées
- une inégale épaisseur des couches la rendant propre à des usages variés.

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