Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 octobre 2018 1 22 /10 /octobre /2018 09:14

Et voici le dernier jour de notre séjour. Réveil à potron-minet, car notre avion décolle à 9 h. Quatre jours, c'est un peu court, mais mieux que rien ! Une de mes cousines, dans un cas comme celui-là, dit "ça donne le goût !" Oui, nous avons pris le goût, le pouls de Prague et franchement, c'était très dépaysant, rudement vivant, émouvant parfois, inopinément musical et poétique.

Nous emportons de belles images.

Prague en septembre fin
Prague en septembre fin
Prague en septembre fin
Prague en septembre fin
Prague en septembre fin
Prague en septembre fin
Partager cet article
Repost0
21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 09:05
La police montée dans la rue de notre hôtel - Vues du Pont Charles
La police montée dans la rue de notre hôtel - Vues du Pont Charles
La police montée dans la rue de notre hôtel - Vues du Pont Charles

La police montée dans la rue de notre hôtel - Vues du Pont Charles

Ah ! Il fallait bien un peu de temps gris tout de même... donc, c'est aujourd'hui, pour notre dernier jour à Prague.

Au programme : visite de Josefov. C'est ainsi qu'on appelle l'ancien quartier juif qui s'étend depuis la place de la Vieille Ville jusqu'à la Vltava. Désormais il ne reste plus que quelques synagogues et un ancien cimetière, mais qui donnent tout de même une idée de l'importance d'autrefois.

Alors forcément,  en déambulant, on pense à Frank Kafka, né ici en 1883, mais on est également surpris du contraste entre ces très vieilles synagogues et la rue de Paris où se côtoient les plus luxueuses enseignes de Paris et d'ailleurs !

 

L'intérieur de la synagogue espagnole
L'intérieur de la synagogue espagnole
L'intérieur de la synagogue espagnole
L'intérieur de la synagogue espagnole

L'intérieur de la synagogue espagnole

Le plus étonnant est que ce complexe nommé "Musée juif"  comprenant les synagogues et le cimetière a paradoxalement été préservé par Hitler ! qui voulait faire de ce quartier un témoignage du peuple de la Shoah.

La synagogue qui m'a le plus émue est la Synagogue Vieille Nouvelle, c'est la plus ancienne d'Europe, un exemple conservé de synagogue médiévale à deux nefs. Construite en 1270, de style gothique, elle est toute petite, très simple et dépouillée.

Son nom étrange est dû à l'histoire. A l'origine, elle s'appelait Nouvelle, mais une autre du même nom ayant vu le jour juste à côté, la première Nouvelle est devenue Vieille Nouvelle !

En tout cas, elle a survécu à toutes les catastrophes, les incendies, les inondations et enfin à l'assainissement du quartier à la lin du XIXème siècle. On y parvient après avoir descendu quelques marches étroites, et pour les hommes, avoir posé une kippa (obligatoire) sur son crâne.

 

La Synagogue Vieille Nouvelle - L'Homme et sa kippa
La Synagogue Vieille Nouvelle - L'Homme et sa kippa
La Synagogue Vieille Nouvelle - L'Homme et sa kippa
La Synagogue Vieille Nouvelle - L'Homme et sa kippa

La Synagogue Vieille Nouvelle - L'Homme et sa kippa

Et nous voici au vieux cimetière juif, c'est l'un des lieux de Prague les plus empreints d'histoire et de mystère. Fondé au XVème siècle sur un terrain exigu, les tombes s'y enchevêtrent dans un émouvant chaos.  

Ce curieux cimetière si ancien attire le monde entier, venu voir ce survivant incroyable, le plus grand d'Europe. Mais moi, je regrette un peu la file discontinue de touristes. Tout de même, on a l'impression que le temps fait une pause ici. Rien n'a bougé (ou presque j'imagine) depuis 1787, data à laquelle il a cessé de fonctionner. 12000 stèles entassées : 100 000 morts enterrés, le plus ancien tombeau datant de 1439.

Stèles enchevétrées du vieux cimetière juif
Stèles enchevétrées du vieux cimetière juif
Stèles enchevétrées du vieux cimetière juif
Stèles enchevétrées du vieux cimetière juif
Stèles enchevétrées du vieux cimetière juif
Stèles enchevétrées du vieux cimetière juif

Stèles enchevétrées du vieux cimetière juif

Le tombeau de Jehuda Liwa ben Bezalel , appelé Rabbi Löw, décédé en 1609, est particulièrement signalé dans notre guide. D'après la légende ce serait lui qui aurait créé Golem, ce personnage surhumain. Comme au mur des lamentations, à Jérusalem, les gens glissent des petits papiers sous des pierres. 

Soudain, au détour d'une allée, L'Homme me dit "regarde". Voici des petits papiers glissés entre les interstices des pierres d'un imposant tombeau. Impossible de ne pas sacrifier à la coutume... Sauf qu'un peu plus loin, un deuxième tombeau avec des petits papiers... ah ! ma foi,  je n'ai plus de feuille de papier dans mon sac !

 

Les petits papiers
Les petits papiers
Les petits papiers
Les petits papiers

Les petits papiers

La synagogue espagnole, la synagogue Vieille Nouvelle, le cimetière... nous n'arrivons plus à mettre un pied devant l'autre ! D'autant plus qu'il est 13 h passé, grand temps de se restaurer. Nous décidons de reporter la visite de la synagogue de Jérusalem à l'après-midi. Sur le catalogue, avec sa façade très colorée, elle a l'air superbe. Seulement, sur le plan, elle a l'air aussi bien loin du cimetière...

Las, en sortant du restaurant, il pleut... et chercher cette dernière synagogue n'a rien d'évident. Le plan du circuit donné à la Synagogue espagnole (où on achète le billet pour le circuit) n'est pas très explicite. Que de touristes rencontrés dans les rues du quartier, depuis ce matin, le fameux plan à la main et l'air désespéré !

Surtout, après, il y aura encore le pont à retraverser... aussi, d'un commun accord, nous décidons de reprendre le chemin du retour sous nos parapluies. Hé oui ! désormais, c'est "au mieux de nos possibilités", comme disent les sages. Bon, ben... là, nos possibilités, elles sont épuisées !

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2018 1 15 /10 /octobre /2018 12:04

Obligé ! Obligé de faire la pause chambre d'hôtel dans l'après-midi ! J'en vois certains sourire... non, il ne s'agit point de bagatelle... mais, de récupérer. Mon iPhone mentionne : 7 km 5 ! Record d'hier battu. Absolue nécessité de s'allonger un peu avant de repartir à l'assaut de Prague. Hé oui ! Le moment de prendre l'âge en compte est arrivé... le moment de se ménager sans culpabilité.

Prague en septembre jour 3 bis
Prague en septembre jour 3 bis
Prague en septembre jour 3 bis
Prague en septembre jour 3 bis
Prague en septembre jour 3 bis

Enfin, nous voici d'attaque pour repartir. Après la vieille ville hier, le Château ce matin, nous décidons de consacrer la fin de l'après-midi à une déambulation dans Mala Strana dont le nom signifie "petit côté". Fondé au XIIIème, le quartier de notre hôtel est appelé aujourd'hui "Prague baroque". Pour une fois, nous n'emprunterons pas le Pont ! mais musarderons à ses pieds. Et sur les rives du canal. Balade romantique à souhait, mais nous réservant également quelques surprises artistiques !

Un pont sur le canal et un ravissant resto gastronomique... aux prix astronomiques !
Un pont sur le canal et un ravissant resto gastronomique... aux prix astronomiques !
Un pont sur le canal et un ravissant resto gastronomique... aux prix astronomiques !
Un pont sur le canal et un ravissant resto gastronomique... aux prix astronomiques !

Un pont sur le canal et un ravissant resto gastronomique... aux prix astronomiques !

Pour finir la soirée, c'est donc une auberge en surplomb du canal que nous choisissons. Ah ! au fait, il y a un truc déstabilisant avec les rues de Prague, ce sont les numéros des entrées de maisons. Une plaque bleue, une plaque rouge qui indiquent respectivement le numéro de la rue et le numéro d'inscription au cadastre.

Auberge en surplomb du canal, le soir glisse lentement
Auberge en surplomb du canal, le soir glisse lentement
Auberge en surplomb du canal, le soir glisse lentement
Auberge en surplomb du canal, le soir glisse lentement
Auberge en surplomb du canal, le soir glisse lentement

Auberge en surplomb du canal, le soir glisse lentement

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2018 6 13 /10 /octobre /2018 14:30
Un autre moyen de visiter Prague mais nous n'avons fait que les regarder, les belles automobiles
Un autre moyen de visiter Prague mais nous n'avons fait que les regarder, les belles automobiles

Un autre moyen de visiter Prague mais nous n'avons fait que les regarder, les belles automobiles

Aujourd'hui, visite du Château de Prague, considéré par le Guiness Book comme la plus grande résidence de chef d'état.

D'abord, il faut grimper... ce qui signifie que lorsque vous arrivez au Château, trônant sur sa butte, vous êtes déjà totalement exténué !

Ensuite, une nouvelle fois, vous vous trouvez confrontés à une file de gens impressionnante, avec aucune envie de faire une heure de queue (voire plus). Du coup on se dit : "bon, eh bien ! on va se contenter de la visite extérieure." Tout de même à l'intérieur des grilles.

Et ce sera malgré tout une sorte de record : le Château mesurant 1 km d'est en ouest et à peu près 400 m du nord au sud.

 

ça monte... pfffftttt !
ça monte... pfffftttt !
ça monte... pfffftttt !
ça monte... pfffftttt !
ça monte... pfffftttt !
ça monte... pfffftttt !

ça monte... pfffftttt !

Le Château vit le jour en 870, quand le premier prince de Bohème y installa une place forte autour d'une construction en bois. Puis, au gré des incendies, des constructions et modifications opérés par ses différents occupants, il prit peu à peu son aspect actuel. 

Le Château de Prague (les Tchèques l'écrivent toujours avec une majuscule)
Le Château de Prague (les Tchèques l'écrivent toujours avec une majuscule)
Le Château de Prague (les Tchèques l'écrivent toujours avec une majuscule)
Le Château de Prague (les Tchèques l'écrivent toujours avec une majuscule)
Le Château de Prague (les Tchèques l'écrivent toujours avec une majuscule)
Le Château de Prague (les Tchèques l'écrivent toujours avec une majuscule)
Le Château de Prague (les Tchèques l'écrivent toujours avec une majuscule)

Le Château de Prague (les Tchèques l'écrivent toujours avec une majuscule)

Après de multiples pauses (à l'ombre), j'ai oublié de vous dire qu'aujourd'hui, ici, il fait 30°... nous finissons notre tour du Château par les jardins "sur les remparts", d'où l'on a une vue imprenable sur la ville en contrebas.

Les jardins "sur les remparts"
Les jardins "sur les remparts"
Les jardins "sur les remparts"

Les jardins "sur les remparts"

L'heure de la pause déjeuner pointant le bout de son nez, nous entamons la descente, bien plus facile, évidemment que la montée. Dans le petit futé, j'ai repéré dans le secteur un resto vietnamien (histoire de changer un peu...). Sauf que, si sur le plan les rue sont plates, dans la réalité, après avoir descendu une partie de la butte, la rue du resto remonte. Et alors là, L'Homme refuse tout net une nouvelle grimpette.

Qu'à cela ne tienne, ce ne sont pas les auberges qui manquent à Prague. Au fait, si je ne vous ai encore rien dit au sujet de la bouffe, c'est que franchement, c'est pas vraiment remarquable. Au menu : du choux, des patates, du canard et du porc. Ah si  ! du goulash aussi... qui plus est, les prix ne sont donnés. Pas les tarifs français, mais pas loin.

Par contre, il y a les bières pour se rattraper ! Ah les bières tchèques ! Si vous n'êtes pas au courant, sachez-le : la bière, dans ce pays, c'est sacré. Une fierté nationale. Elles sont excellentes et... moins chères que l'eau (gazeuse) !

En redescendant du Château
En redescendant du Château
En redescendant du Château
En redescendant du Château
En redescendant du Château

En redescendant du Château

Partager cet article
Repost0
11 octobre 2018 4 11 /10 /octobre /2018 11:35
La Vltava en-dessous du pont Charles et premiers édifices côté Staré Mesto (la vieille ville)
La Vltava en-dessous du pont Charles et premiers édifices côté Staré Mesto (la vieille ville)
La Vltava en-dessous du pont Charles et premiers édifices côté Staré Mesto (la vieille ville)
La Vltava en-dessous du pont Charles et premiers édifices côté Staré Mesto (la vieille ville)
La Vltava en-dessous du pont Charles et premiers édifices côté Staré Mesto (la vieille ville)
La Vltava en-dessous du pont Charles et premiers édifices côté Staré Mesto (la vieille ville)

La Vltava en-dessous du pont Charles et premiers édifices côté Staré Mesto (la vieille ville)

Notre hôtel se situe donc au tout début du quartier de Mala Strana, comme je l'ai dit écrit à quelques enjambées du pont Charles ; aujourd'hui nous avons prévu de visiter la vieille ville à peine parcourue la veille, ce qui se traduit par : repasser le pont ! Tout est remarquable ici, mais zut, l'horloge astronomique si célèbre

que nous avions mis au programme est... en travaux, cachée derrière une palissade. Malgré ce, la foule s'agglutine devant... je ne comprends pas pourquoi ! Peut-être se racontent-ils l'histoire de cette horloge vieille de 600 ans et dont le mécanisme actionne les douze apôtres défilant dans la fenêtre centrale, tandis que la Mort agite son sablier, que l'Avare secoue sa bourse et que le Vaniteux incline son miroir. Le Turc, lui, représente les infidèles...

Ma foi, tant pis pour l'horloge ! nous nous rattrapons... à cheval. Vrai, L'Homme comme moi, nous nous fatiguons vite désormais... la marche à pied... nous épuise ! Aussi, la balade à cheval est la bienvenue.

Prague en septembre jour 2
Prague en septembre jour 2
Prague en septembre jour 2

Confortablement installés sur la banquette rouge d'une calèche, c'est donc au départ de la Grande Place que nous parcourons à présent, au rythme du trot, les ruelles pavées, une certaine avenue bordée de magasins chiquissimes (même enseignes qu'au Faubourg St. Honoré !) et que Prague déroule sous nos prunelles ravies ses façades baroques, colorées et splendides, ses petites places intimes, des passages secrets, ses innombrables églises et la foule de touristes venue du monde entier.

Quartier de Staré Mesto (la vieille ville)
Quartier de Staré Mesto (la vieille ville)
Quartier de Staré Mesto (la vieille ville)
Quartier de Staré Mesto (la vieille ville)
Quartier de Staré Mesto (la vieille ville)
Quartier de Staré Mesto (la vieille ville)
Quartier de Staré Mesto (la vieille ville)
Quartier de Staré Mesto (la vieille ville)
Quartier de Staré Mesto (la vieille ville)

Quartier de Staré Mesto (la vieille ville)

De retour à l'hôtel, après avoir, forcément, repasser le pont ! je jette un coup d'œil sur l'application santé de mon iPhone : 6, 7 km parcouru ! Hé ! c'est pas mal quand même, attention, la balade à cheval n'est pas prise en compte...

Mais avant de ressortir pour la soirée, la pause est salutaire.

Vue à travers la fenêtre de notre chambre
Vue à travers la fenêtre de notre chambre

Vue à travers la fenêtre de notre chambre

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2018 3 10 /10 /octobre /2018 08:36

L'Homme et moi, nous sommes méditerranéens dans l'âme, le corps et l'esprit. Déjà, nous avons passé 37 ans de notre vie, du moins pendant les vacances ! à sillonner La Grande Bleue. Puis, l'âge et la raison nous ont poussé à dire adieu à notre beau et téméraire voilier et aux traversées.

Cependant, La Méditerranée, jamais bien loin, en habitant Marseille. Qui plus est, tous les étés, on la retrouve au cul de notre "cabanon qui flotte" dans la calanque de Port Miou.

Après, les premiers voyages - hors bateau - comment faire autrement ? Nous ne pouvions pas nous en empêcher n'est-ce pas, donc ce fut la Turquie, les Cyclades, la Crète...

Aussi, cette fois-ci, nous nous sommes dits : "et si nous allions un peu voir à... L'EST ???

Et voilà comment nous nous sommes retrouvés à Prague.

Prague en septembre
Prague en septembre
Prague en septembre
Prague en septembre
Prague en septembre
Prague en septembre

Notre premier contact avec la cité, en sortant du taxi, c'est notre hôtel, Lokal Inn, rue Misenska, situé tout près du célébrissime pont Charles.

On y entre par la brasserie du rez-de-chaussée. Une plongée directe dans une ambiance festive, jeune, cosmopolite et... bruyante !

Heureusement, au premier étage, où se trouve notre chambre, c'est nettement plus tranquille.

La chambre est vaste, le lit aussi ; il y a même un coin bureau, le mobilier en bois a été créé par des artisans ébénistes tchèques, la déco est très classe. La salle de bain, grande aussi est parfaite. J'adore.

Notre chambre au Lokal Inn
Notre chambre au Lokal Inn
Notre chambre au Lokal Inn
Notre chambre au Lokal Inn
Notre chambre au Lokal Inn

Notre chambre au Lokal Inn

La météo étant au beau fixe, l'heure au début de l'après-midi,  bagages posés, nous ressortons illico. Et là, nous sommes effarés : que de monde !

Nous voici d'abord scotchés sur le pont Charles. Seigneur, toute cette splendeur autour de nous ! Et quelle atmosphère vibrionnante. Nous avançons à petits pas, happés par le paysage. Nous comprenons pourquoi le pont Charles est devenu dans le monde entier le symbole de la capitale tchèque, attirant à lui seul des millions de visiteurs. Trop ?

Déjà, vous dire que ce pont, qui relie les deux quartiers les plus charmants et les plus anciens de la ville, est réservé aux piétons. Il est à lui seul une vraie galerie d'art en plein d'air, bordé de dizaines de statues monumentales.

La première pierre du pont fut posée le 9 juillet 1357 à 5 h 31. Aucun hasard : ce jour-là avait lieu  la conjonction du Soleil et de Saturne, ce qui laissait supposer, à l'époque, l'évènement le plus heureux de l'année.

Le pont Charles
Le pont Charles
Le pont Charles
Le pont Charles
Le pont Charles

Le pont Charles

Le pont Charles est donc LE site incontournable à Prague. Nous nous rendrons compte dès ce premier jour qu'il est surtout incontournable pour nous, par rapport au trajet aller ou retour vers notre hôtel ! L'Homme ne pouvant s'empêcher de dire à chaque passage : "mais qu'il est long ce pont !"

Mais quel plaisir d'y déambuler en faisant des poses devant les différents groupes de musiciens, aussi bons les uns que les autres et de prêter une oreille attentive ici au jazz, là à un air de musique classique, plus loin à un solo de violon.

 

Vraiment fabubeux le climat du pont, jubilatoire !
Vraiment fabubeux le climat du pont, jubilatoire !
Vraiment fabubeux le climat du pont, jubilatoire !
Vraiment fabubeux le climat du pont, jubilatoire !

Vraiment fabubeux le climat du pont, jubilatoire !

Passé le pont, ce sont nos premiers pas, le nez en l'air, dans la vieille ville. La vieille ville est petite, heureusement, car tout se fait à pied ! Staré Mesto (nom du quartier) date du Xème siècle. Mais les premières modifications importantes datent de la fin du XIII ème siècle où, pour se soustraire aux crues fréquentes de la Vltava (je ne suis pas parvenue à le prononcer correctement), toute la ville a été surélevée de 3 mètres.

Aujourd'hui, le réseau médiéval des ruelles reste inchangé, ce qui donne l'impression de faire un saut dans le Moyen-Age.

Nous voici déjà fourbus... aussi, la terrasse d'un café nous tendant les bras accueillants de confortables fauteuils, nous ne résistons pas. Et c'est l'instant de la première bière tchèque. Mon choix se portera sur une limonade. Mais quelle limonade impressionnante !!!

Une bière pour Monsieur, une limonade pour Madame !
Une bière pour Monsieur, une limonade pour Madame !

Une bière pour Monsieur, une limonade pour Madame !

Partager cet article
Repost0
14 juin 2018 4 14 /06 /juin /2018 13:35

Et voilà le dernier jour !

Arrivés à Bastia, nous allons repartir ce soir de Propriano, soit à proximité de notre Mulinu di Calzola. Donc on ne se presse nullement ce matin, l'embarquement étant pour 19 h. Cependant, il nous reste quelques derniers achats à effectuer.

Pour commencer, la visite chez le pépiniériste du coin, que nous avons repéré après être passé plusieurs fois devant. Oui, nous aimerions bien ramener des plantes corses pour le jardin marseillais.

Le chemin qui mène chez l'horticulteur est assez rock'n roll ! Une terre boueuse pleine d'ornières qui fait tressauter la voiture... mais nous finissons par arriver devant de belles serres. Et c'est là qu'une charmante jeune femme nous apprend que certaines plantes sont interdites de migration vers le continent. Hein ? Quoi ? Et attention, il y a un contrôle sérieux à l'embarquement...

O.K. et ouf ! Celles que nous avons choisi ont leur passeport accordé.

Sinon, le port de Propriano, que nous avons beaucoup fréquenté... est situé tout au fond du golfe de Valinco. La petite ville n'a rien d'extraordinaire, mais j'ai toujours aimé son côté rétro.

Aussi, nous retrouvons avec plaisir son décor familier.

Puis, deuxième achat prévu, il nous faut absolument ! un magnet pour la porte du frigo.

Pour rejoindre les petits jolis rapportés de chaque voyage.

J'ai en tête un petit âne gris repéré au début de notre périple corse mais plus revu depuis. Qu'à cela ne tienne, je pars à la chasse ! Et ne reviendrai pas bredouille, hi ! hi !

Propriano
Propriano
Propriano

Propriano

Arrive l'heure de rejoindre la file de voitures embarquant pour le continent. Se pointe une nana spécialisée dans les plantes qui se met à contrôler tous les coffres et l'intérieur des voitures. La pépiniériste disait vrai. Nous lui montrons nos plantes et "leur" bon de sortie... pas de problèmes.

Mais d'autres auront moins de chance et verront leurs végétaux confisqués...

Une dernière glace sur le port de Propriano

Une dernière glace sur le port de Propriano

Partager cet article
Repost0
13 juin 2018 3 13 /06 /juin /2018 12:09

Mercredi 23 mai :

Enfin un ciel bleu sans nuages !!! Malgré ce, pas de plage..., mais retour à Sartène. Tout de même, nous aimerions bien voir ce musée archéologique, surtout après être allé à Filitosa.

On ne regrettera pas, ce musée départemental de Préhistoire corse et d'Archéologie est rudement plus intéressant que le musée de Corte, même si le bâtiment architectural est moins spectaculaire. Les collections, elles, sont superbes.

Le voyage en Corse - 10 (Sartène bis)
Le voyage en Corse - 10 (Sartène bis)
Le voyage en Corse - 10 (Sartène bis)
Le voyage en Corse - 10 (Sartène bis)
Le voyage en Corse - 10 (Sartène bis)

Ce musée regroupe sur deux niveaux d'importantes et remarquables collections d'objets préhistoriques illustrant la vie quotidienne des civilisations insulaires depuis le IX ème millénaire avant J.C. et jusqu'à la fin de l'âge de fer.

Le voyage en Corse - 10 (Sartène bis)
Le voyage en Corse - 10 (Sartène bis)
Le voyage en Corse - 10 (Sartène bis)
Le voyage en Corse - 10 (Sartène bis)
Le voyage en Corse - 10 (Sartène bis)
Le voyage en Corse - 10 (Sartène bis)

Au niveau 1 est évoqué l'habitat des premiers hommes arrivés sur l'île il y a plus de 10 000 ans. Premières céramiques, parures, vases peints... Nombreux colliers (que je mettrais volontiers autour de mon cou !).

Après avoir admiré tous ces objets exceptionnels, la pause déjeuner s'approche. Nous choisissons Le jardin de l'Echauguette. Où, miracle, nous pouvons enfin nous installer dehors, sur une charmante terrasse qui surplombe la ville.

Le voyage en Corse - 10 (Sartène bis)

Repus, nous pouvons également reprendre la déambulation dans "la vieille ville", interrompue il y a deux jours, par le déluge. De hautes et hautaines façades grises ou brunes, des ruelles pavées, des escaliers dans tous les azimuts et LA place corse par excellence : la Place Porta. Celle où nous nous étions réfugiés sous le large auvent d'un café.

Décidemment, j'aime bien cette ville.

Le voyage en Corse - 10 (Sartène bis)
Le voyage en Corse - 10 (Sartène bis)
Le voyage en Corse - 10 (Sartène bis)
Le voyage en Corse - 10 (Sartène bis)
Le voyage en Corse - 10 (Sartène bis)
Le voyage en Corse - 10 (Sartène bis)

Et voilà, notre dernière soirée corse est arrivée. Pour finir en beauté, nous avons réservé une table chez Le Frère. A une toute petite distance de notre hôtel.

En fait, hier, nous nous sommes arrêtés pour acheter du vin chez un viticulteur des environs, c'est lui qui nous a dit :"comment ? Vous êtes juste à côté et vous n'y êtes pas allés ?" Hé non ! Nous avions bien vu la pancarte en bois toute de guingois, au carrefour qui y mène, mais franchement, la pancarte n'était pas vraiment explicative. Qui plus est, il était aussi mentionné : camping, propriété viticole... ça donnait plutôt l'impression qu'il s'agissait du resto du camping !

Que nenni, nous avait expliqué le viticulteur, c'est quasiment un gastro ! Ah ! bon...

"Le frère" https://www.restaurantlefrere.com/les-délices/la-vache-tigre/
"Le frère" https://www.restaurantlefrere.com/les-délices/la-vache-tigre/
"Le frère" https://www.restaurantlefrere.com/les-délices/la-vache-tigre/
"Le frère" https://www.restaurantlefrere.com/les-délices/la-vache-tigre/
"Le frère" https://www.restaurantlefrere.com/les-délices/la-vache-tigre/
"Le frère" https://www.restaurantlefrere.com/les-délices/la-vache-tigre/

"Le frère" https://www.restaurantlefrere.com/les-délices/la-vache-tigre/

Oh ! Quel repas... la vache tigre ? Vous en avez entendu parler ?

La « Vache Tigre » est issue de l’authentique souche bovine corse, repérable par sa robe bringée, appelée Saïnata en langue corse.

L’exploitation agricole de Jacques Abbatucci se situant dans la basse vallée du Taravo (Corse du Sud) est constituée de 250 vaches se nourrissant à leur rythme des essences végétales du maquis ce qui donne ce goût si particulier et authentique à la viande.

Jamais je n'avais mangé de pavé aussi délicat, délicieux, avec un goût aussi particulier que je suis bien incapable de vous décrire. Alors, si vous voulez en savoir plus, rendez-vous en Corse ou sur : Abbatucci Jacques - Serra di Ferro

https://www.serra-di-ferro.com/Abbatucci-Jacques_a263.html
 
Partager cet article
Repost0
12 juin 2018 2 12 /06 /juin /2018 08:00

Mardi 22 mai :

Eclaircies dans le ciel. "Pourvou què ça dura" disait la mama à Napo ! Vite, ce matin, nous filons à Filitosa, à peine à quelques kilomètres du Mulinu di Calzola.

Filitosa, capitale préhistorique de la Corse, site inscrit sur la liste des cent sites historiques d'intérêts communs aux pays de la Méditerranée. D'emblée, je trouve le lieu verdoyant, très fleuri (en cette saison), empli de sérénité et de majesté. Très émouvant de marcher là où ont vécu, il y a 8000 ans, des hommes, des femmes, des enfants.

Un peu d'histoire :

en 1946, le propriétaire du site, Charles Antoine Césari, découvrit pour la première fois, couchées au pied de la butte de Filitosa, plusieurs statues-menhirs. Il décela aussi, sur l'éperon, des vestiges de constructions très anciennes. Un peu plus tard, Roger Grosjean, archéologue du CNRS, en mission en Corse, entreprit avec l'accord et l'aide constante d'Antoine Cesari, la fouille systématique de Filitosa. La famille Cesari assure, depuis, la conservation et l'entretien du site.

La statue Menhir - l'abri sous roche...
La statue Menhir - l'abri sous roche...
La statue Menhir - l'abri sous roche...
La statue Menhir - l'abri sous roche...
La statue Menhir - l'abri sous roche...
La statue Menhir - l'abri sous roche...

La statue Menhir - l'abri sous roche...

Du chemin d'accès au gisement, de l'abri sous roche au monument central, des 5 statues à la carrière, voici l'occasion de faire le plein de nourritures d'impressions.

Et imaginer le groupe de Filitosa vivant dans ce paysage harmonieux, de la chasse, de la pêche, de la cueillette... utilisant des outils en bois ou en roche dure comme le silex ou l'obsidienne.

La présence de cette roche noire volcanique est d'autant plus remarquable que l'obsidienne n'existe pas à l'état naturel en Corse. Mais on la trouve en Sardaigne sur le Monte Arci. Ce qui signifie que les Corses communiquaient déjà, probablement par le détroit de Bonifacio, avec leurs voisins sardes.

Notre charmante guide est... russe, mais parle parfaitement notre langue ! Qui plus est, ses explications sont passionnantes.
Notre charmante guide est... russe, mais parle parfaitement notre langue ! Qui plus est, ses explications sont passionnantes.
Notre charmante guide est... russe, mais parle parfaitement notre langue ! Qui plus est, ses explications sont passionnantes.
Notre charmante guide est... russe, mais parle parfaitement notre langue ! Qui plus est, ses explications sont passionnantes.
Notre charmante guide est... russe, mais parle parfaitement notre langue ! Qui plus est, ses explications sont passionnantes.
Notre charmante guide est... russe, mais parle parfaitement notre langue ! Qui plus est, ses explications sont passionnantes.

Notre charmante guide est... russe, mais parle parfaitement notre langue ! Qui plus est, ses explications sont passionnantes.

Depuis que nous entendions parler de Filitosa, une évidence : étant en Corse, visite obligatoire. Déjà, quand nous tournions autour de l'île en bateau, à chaque escale à Propriano, nous affirmions : "faudrait louer une voiture et y aller"... Faudrait..

Cette fois-ci, nous nous trouvons sur la terre ferme, plus d'excuses. Simplement, jamais nous n'aurions imaginé le lieu aussi passionnant, si beau, intéressant, émouvant.

Le voyage en Corse - 9 (Filitosa)
Le voyage en Corse - 9 (Filitosa)
Le voyage en Corse - 9 (Filitosa)
Le voyage en Corse - 9 (Filitosa)
Le voyage en Corse - 9 (Filitosa)

"Pour quelle langue parlent-elles... de quelles mains sont-elles venues... pour quel peuple sont-elles debout... ?

Peut-être une tradition de vieux pays... ériger une statue de pierre à ceux que l'on aime quand ils s'en vont... une manière de ne pas laisser mourir les morts... ou bien croire aux temps à venir... aux générations futures...

Les temps ne séparent pas les hommes... ils ne savent pas où est le commencement, ni la fin des choses...

Moi, je veux être de ces peuples... je suis de ce pays-là."

A FILITOSA...

Jean-François Bernardini
Groupe I Muvrini

 

L'olivier millénaire... la carrière...
L'olivier millénaire... la carrière...
L'olivier millénaire... la carrière...
L'olivier millénaire... la carrière...
L'olivier millénaire... la carrière...
L'olivier millénaire... la carrière...

L'olivier millénaire... la carrière...

Des gens autour. L'Homme qui a trop marché, fatigué...

J'aurais aimé pouvoir m'isoler, méditer... je ne l'ai pas fait. Mais quel ressenti ! Oui, cet endroit est habité... depuis 8000 ans.

Et aujourd'hui, mon petit-fils a 15 ans. Qu'est-ce qui est le plus incroyable ?

Le voyage en Corse - 9 (Filitosa)
Le voyage en Corse - 9 (Filitosa)
Le voyage en Corse - 9 (Filitosa)
Le voyage en Corse - 9 (Filitosa)
Le voyage en Corse - 9 (Filitosa)
Le voyage en Corse - 9 (Filitosa)
Le voyage en Corse - 9 (Filitosa)
Partager cet article
Repost0
11 juin 2018 1 11 /06 /juin /2018 10:32

Lundi 21 mai :

Je ne me souviens pas, quand j'ai réservé la traversée et  les chambres d'hôtel, d'avoir en même temps, pris un abonnement au ciel gris...

Le ciel est si menaçant, que nous décidons de changer le programme du jour. Nous avions prévu le site préhistorique de Filitosa, ma foi, ce sera pour demain. Aujourd'hui, nous visiterons Sartène, son musée et ses vieilles ruelles. En cas d'averse, plus facile de se réfugier quelque part, plutôt qu'au milieu des oliviers et des menhirs !

Sauf que, c'est bien connu, en vacances, on perd un peu la notion du temps, des dates, des jours fériés... conséquence, nous avons oublié : aujourd'hui, c'est le lundi de Pentecôte. Du coup, après s'être payé une sacrée grimpette vers le haut de la ville, on se retrouve devant le musée de l'Archéologie... fermé ! Ben... ne nous reste qu'à redescendre et en profiter pour se perdre un peu dans les ruelles et les escaliers.

Sartène
Sartène
Sartène
Sartène
Sartène
Sartène
Sartène

Sartène

Sapristi ! Qu'est-ce qu'il fait froid en cette fin de matinée... allez, on va se réchauffer au Restaurant du Cours.

Ensuite, eh bien, faute de musée, il n'y a plus qu'à continuer la visite de "la plus corse des villes corses" dixit Prosper Mérimée. Nous empruntons donc le passage vouté qui mène vers La Vieille Ville. Très animée.

Nous commençons à peine notre déambulation à travers les passages et dans les boutiques qu'une... averse démentielle nous tombe dessus ! Evidemment, le GRAND parapluie est resté dans la voiture, nous avons juste mis dans le sac à dos un petit pliable léger.

Ne nous reste comme option qu'à nous réfugier, en compagnie de nombreux autres touristes, sous l'auvent d'un magasin de souvenirs. Seulement, l'averse redoublant d'intensité... et notre situation n'étant pas des plus confortables, prenant notre courage à deux mains, nous réempruntons le passage vers la place Porta, pour s'arrimer dans de confortables fauteuils à l'abri de la large tente d'un agréable café.

"C'est la pluie qui tombe goutte à goutte", chantait Luis Mariano quand j'étais petite !

c'est la pluie qui tombe goutte à goutte

Euh ! En ce moment, elle ne tombe pas vraiment goutte à goutte, mais plutôt en cataracte...

Enfin, ça se calme un peu, vite, nous courrons vers la voiture, fort heureusement garée non loin.

Bon, quand les éléments se liguent contre vous, il est plus sage de renoncer. Conséquence, nous décidons de nous en retourner finir l'après-midi devant télé, bouquin et l'affiche rétro de notre chambre.

Mais... Oh ! punaise ! nous n'en avions pas fini avec cette charmante météo. Car sur la route, voici que nous tombons dans une brume à couper au couteau.

On n'y voit pas à 5 mètres... pratique dans les tournicotant virages qui mène au pont de Calzola !

Heureusement, la soirée se termine en beauté dans le décor super design d'U Mulinu et l'ambiance chic et décontractée de son resto de qualité.

Qui plus est, vous savez quoi ? Dans la cheminée de la salle à manger brûle un feu de bois, fort bienvenu !

Partager cet article
Repost0

Blog Ribambelle D'écritures

  • : LEMONDEPHILOMENE
  • : Ecritures, lectures, autres slams et divagations par Jeannine Anziani alias Philomène Et tous mes albums et autres livres publiés
  • Contact

Profil

  • Philomène
  • En l'an 2000, j'ai décidé de changer de vie ! Disons, de me consacrer à ce que j'avais toujours rêvé de faire : écrire... Alors, depuis, j'écris... pour les grands et pour les petits !
  • En l'an 2000, j'ai décidé de changer de vie ! Disons, de me consacrer à ce que j'avais toujours rêvé de faire : écrire... Alors, depuis, j'écris... pour les grands et pour les petits !

Ouvrages en cours

Recherche

Ouvrages épuisés