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10 juin 2018 7 10 /06 /juin /2018 11:44

Dimanche 20 mai :

En Corse, au-dessus d'Ajaccio, il y a le village des amis marseillais. Il y a quelques jours, nous leur avons téléphoné, à tout hasard. Coup de bol, ils sont là. Aussi, comme nous quittons ce matin Porto pour les environs de Porto Pollo, c'est-à-dire le golfe de Valinco, ou encore si ces deux noms ne vous disent rien, non loin de Propriano, nous allons donc faire un arrêt chez eux, à Carbuccia. Qui se situe (presque !) sur notre route.

Nous avons promis d'apporter le dessert, aussi petite halte, à mi-chemin, dans une belle boulangerie-pâtisserie de Cargèse. Et là, paf ! à nouveau, les souvenirs d'autres haltes, maritimes celles-ci, remontent à la surface. Le pittoresque petit port, situé en-contrebas du village et de ses deux églises face-à-face, nous interpelle : 

"Tu te souviens ?"

Cargèse

Cargèse

Bien sûr que nous nous souvenons. Mais laissons-là les émotions. Des amis nous attendent et les amis, c'est très précieux. D'autant plus que cette amitié-ci ne date pas d'hier !

Carbuccia fait partie de la vallée de La Gravone. La commune, qui compte environ 300 habitants, a adhéré au parc naturel régional de Corse, dont elle est la « porte d’entrée », dans le cadre de la communauté de communes de la Haute-Vallée de la Gravone.

Le temps est mitigé... mais la maîtresse de maison prend le risque : nous mangerons dehors sur la terrasse. Tout de même, quelle météo pas vraiment de saison !

Au menu : charcuterie corse (forcément), poivrons rouges grillés, agneau rôti (évidemment du "pays")
Au menu : charcuterie corse (forcément), poivrons rouges grillés, agneau rôti (évidemment du "pays")
Au menu : charcuterie corse (forcément), poivrons rouges grillés, agneau rôti (évidemment du "pays")

Au menu : charcuterie corse (forcément), poivrons rouges grillés, agneau rôti (évidemment du "pays")

Mais la météo pluvieuse n'a pas que des côtés négatifs. Le jardin touffu des amis n'a jamais été aussi vert ni aussi fleuri disent-ils.

 

Cependant, l'heure tourne... quel scoop ! Bref, cela signifie que nous devons reprendre notre automobile, et continuer la route vers notre prochaine destination. A présent, c'est l'auberge U Mulinu di Calzola qui nous attend.

Nous empruntons le chemin des écoliers... soit la route qui longe le bord de mer. Porticcio, la presqu'île d'Isolella, la plage de Portigliolo, la pointe de la Castagna... des noms synonymes, pour nous, de mouillages enchanteurs. L'Homme a le blues. Je préfère dire que nous avons vécu, ce qui n'est pas donné à tout le monde, des moment magiques dans ces lieux.  Maintenant... c'est autre chose. Pas mieux, pas plus mal, autre.

Et nous voici devant le pont de Calzola. L'auberge, une grande bâtisse corse, ancien moulin entièrement retapé, est juste à côté du pont, en bordure du Taravo. Un torrent sauvage à qui il arrive, l'hiver, de sortir de son lit !

Le pont di Calzola au-dessus du Taravo et l'auberge U Mulinu di Calzola
Le pont di Calzola au-dessus du Taravo et l'auberge U Mulinu di Calzola
Le pont di Calzola au-dessus du Taravo et l'auberge U Mulinu di Calzola

Le pont di Calzola au-dessus du Taravo et l'auberge U Mulinu di Calzola

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8 juin 2018 5 08 /06 /juin /2018 12:16

Samedi 19 mai :

Une nouvelle route qui tournicote dès le départ de Porto. Nous sommes sur la côte ouest du golfe.

Après quelques kilomètres, nous apercevons, niché en contrebas, inaccessible par la route, le hameau de Girolata, toujours gardé par sa tour génoise si photogénique. Une fois encore, les souvenirs se bousculent. Que de fois, nous avons mouillé dans l'abri. Mais aussi, au fil des années, vu des maisons se construire, un petit port s'installer et surtout, de plus en plus de bateaux y faire escale en été...

Allons, tsssss ! pas de nostalgie... regarder seulement, amusé, le départ du sentier, baptisé du nom du facteur rendu célèbre par un superbe reportage dans Thalassa.

Le départ du sentier pédestre au col de la Croix. 2 h de marche environ pour rejoindre Girolata...
Le départ du sentier pédestre au col de la Croix. 2 h de marche environ pour rejoindre Girolata...
Le départ du sentier pédestre au col de la Croix. 2 h de marche environ pour rejoindre Girolata...
Le départ du sentier pédestre au col de la Croix. 2 h de marche environ pour rejoindre Girolata...
Le départ du sentier pédestre au col de la Croix. 2 h de marche environ pour rejoindre Girolata...

Le départ du sentier pédestre au col de la Croix. 2 h de marche environ pour rejoindre Girolata...

Vous l'aurez compris, nous ne prendrons pas le sentier vers Girolata ! Mais la voiture pour continuer notre périple vers la vallée du Fango. Sauf que l'on rate l'embranchement (on finira par mettre le GPS...) et que nous nous perdons un peu dans les environs de Galeria.

Enfin, en revenant sur nos pas, un salvateur panneau indicateur. Sauf qu'il n'est à présent pas loin de 13 h et que nos ventres gargouillent...  je vous l'ai dit, en Corse, il ne faut pas compter en kilomètres. En réalité, la vallée n'est qu'à 49 kms de Porto, d'accord ? Simplement, nous aurons mis 2 heures pour y parvenir.

Bah ! Voici une pizzéria qui a l'air bien sympa... Le Fango nous attendra.

La forêt du Fango, plus vaste forêt de chênes verts de Corse, et même d'Europe paraît-il, lui vaut d'être classée réserve de biosphère. Quel décor sauvage et remarquable, avec cette rivière qui forme de petites piscines naturelles. Oui, La Corse... île de beauté.

Je ne résiste pas au plaisir de mettre mes doigts de pied dans la rivière : même pas froide !
Je ne résiste pas au plaisir de mettre mes doigts de pied dans la rivière : même pas froide !
Je ne résiste pas au plaisir de mettre mes doigts de pied dans la rivière : même pas froide !
Je ne résiste pas au plaisir de mettre mes doigts de pied dans la rivière : même pas froide !
Je ne résiste pas au plaisir de mettre mes doigts de pied dans la rivière : même pas froide !
Je ne résiste pas au plaisir de mettre mes doigts de pied dans la rivière : même pas froide !

Je ne résiste pas au plaisir de mettre mes doigts de pied dans la rivière : même pas froide !

Plus on avance dans la vallée, et moins l'accès à la rivière est facile. Par contre, en cette saison, très très peu de monde, et une végétation de plus en plus exubérante. Par exemple, jamais vu des fenouils aussi somptueux. De toutes manières, des fleurs explosent partout.

Le voyage en Corse - 6 (La vallée du Fango)
Le voyage en Corse - 6 (La vallée du Fango)
Le voyage en Corse - 6 (La vallée du Fango)
Le voyage en Corse - 6 (La vallée du Fango)

Enfin, après le chemin inverse, c'est qu'il n'y a pas de possibilité de revenir par une autre route, à moins (j'exagère à peine) de faire le tour de la Corse), nous retrouvons Porto, et les confortables fauteuils de la terrasse du restau de notre hôtel, pour une glace bien méritée... Vous savez quelle nouvelle nous annonce immédiatement la serveuse ? " Eh bien ! C'est fait, Harry et Meghan se sont dit oui."

Nous voilà rattrapés par l'actualité...

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7 juin 2018 4 07 /06 /juin /2018 11:54

Vendredi 18 mai :

C'est LE jour des "calanche" (de Piana). Attendu et redouté. Redouté à cause des souvenirs glorieux de magiques navigations dans des criques uniquement accessibles par bateaux... images incrustées au fond du cœur, sensations à jamais au fond du corps.

Attendu parce que le temps de la navigation désormais révolu, voici celui des routes non plus maritimes, mais bien terrestres ; un autre point de vue au propre et au figuré.

Différent certes. Mais ce qui est différent n'est-il pas toujours forcément intéressant ?

Le golfe de Porto et les calanche
Le golfe de Porto et les calanche
Le golfe de Porto et les calanche
Le golfe de Porto et les calanche
Le golfe de Porto et les calanche

Le golfe de Porto et les calanche

" C'étaient des pics, des colonnes, des clochetons, des figures surprenantes, modelées par le temps, le vent rongeur et la brume de mer. Hauts jusqu'à 300 mètres, minces, ronds, tordus, crochus, difformes, imprévus, fantastiques, ces surprenants rochers semblaient des arbres, des plantes, des bêtes, des monuments, des hommes, des moines en robe, des diables cornus, des oiseaux démesurés, tout un  peuple monstrueux, une ménagerie de cauchemar pétrifiée par le vouloir de quelque Dieu extravagant."

Guy de Maupassant Une vie 1884

Le voyage en Corse - 5 (Les calanche de Piana)
"Sculptures" et autres formes fantasmagoriques Calanche de Piana (images Pixabay)
"Sculptures" et autres formes fantasmagoriques Calanche de Piana (images Pixabay)
"Sculptures" et autres formes fantasmagoriques Calanche de Piana (images Pixabay)

"Sculptures" et autres formes fantasmagoriques Calanche de Piana (images Pixabay)

Le paysage "vu d'en haut" est à couper le souffle, sans parler de l'étroite route elle-même qui peut procurer bien des émotions... quand votre véhicule croise un car de touristes ou un camion pressé... 

Le plus est étonnant étant de se retrouver dans une ce ces situations en pensant que l'on va rester coincé là jusqu'à la fin des temps, et de finalement se rendre compte qu'après un coup de volant par ici, un coup de volant par là, tout en serrant le rocher au plus près (ou le précipice), on finit toujours par se dégager !

A propos des calanche, existe une légende.

"Satan, l'ange déchu, tomba follement amoureux d'une bergère. Il l'observa des semaines durant du fond des Enfers, s'en éprenant chaque jour davantage.

Un beau matin, il se présenta sur Terre et entreprit de séduire la belle. Mais au lieu de céder au Prince des ténèbres, la jeune femme l'insulta., le frappa et appela son mari. Ce dernier vint et se trouva saisi de rage. Il s'arma d'un bâton de chêne et administra une raclée au diable... qui décida alors de rendre l'endroit invivable. Il tapa, fendit, brisa, poussa et renversa, bref, mis la roche sens dessus dessous avec, cependant, une nette préoccupation artistique...

Saint Martin passa par là et décida de bénir les falaises. En constatant qu'il n'arrivait pas à en chasser la fureur, il appela une vague qui caressa le rocher. Ainsi naquit le Golfe de Porto..."

A Piana, une route bifurque vers la plage d'Arone. Se trouve là une paillote chicos : L'Onda, quasi les pieds dans l'eau. L'occasion d'envoyer balader mes sandales et de me balader pieds nus dans un doux sable doux, avant de carrément  marcher dans les vaguelettes.

Et puis faire honneur, sous le vol d'une gracieuse hirondelle n'osant plus rejoindre non nid au-dessus de nos têtes, à un bon morceau de Denti, L'Homme préférant du cabri. 

Vraiment une adresse que je vous recommande. Je me verrai bien passer là quelques jours...

L'Onda - Plage de L'Arone : un restarurant sympathique et confortable dans un cadre enchanteur où, qui plus est, l'on mange des produits de saison ultra-frais sous le regard d'une hirondelle...
L'Onda - Plage de L'Arone : un restarurant sympathique et confortable dans un cadre enchanteur où, qui plus est, l'on mange des produits de saison ultra-frais sous le regard d'une hirondelle...
L'Onda - Plage de L'Arone : un restarurant sympathique et confortable dans un cadre enchanteur où, qui plus est, l'on mange des produits de saison ultra-frais sous le regard d'une hirondelle...
L'Onda - Plage de L'Arone : un restarurant sympathique et confortable dans un cadre enchanteur où, qui plus est, l'on mange des produits de saison ultra-frais sous le regard d'une hirondelle...

L'Onda - Plage de L'Arone : un restarurant sympathique et confortable dans un cadre enchanteur où, qui plus est, l'on mange des produits de saison ultra-frais sous le regard d'une hirondelle...

La plage d'Arone
La plage d'Arone
La plage d'Arone
La plage d'Arone

La plage d'Arone

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4 juin 2018 1 04 /06 /juin /2018 15:29

Jeudi 17 mai :

Adieu Corte, la majestueuse maison au milieu des vignes, Antoine Guelfucci et le papé bavard, vous nous avez beaucoup plu, on ne vous oubliera pas, mais Porto nous attend.

Quasiment à la sortie de Corte, nous empruntons le défilé de la Scala di Santa Regina, une sorte de long corridor de roches de granit rouge, de rocaille et de caillasse. Sur la ligne d'horizon, des sommets enneigés : le Monte Cinto (2716 m), le Paglia Orba (2525 M), le Capu Verdattu (2586M).

La route est bigrement étroite par endroits, une vraie route corse ! mais le paysage est grandiose. D'ailleurs, à son propos, Maupassant, dans Un bandit corse, en 1882, a écrit : "(...) ce trou sauvage est d'une inimaginable beauté. Pas une herbe, pas une plante : du granit, rien que du granit."

Euh ! il exagère peut-être un peu !

A la scala di Santa Regina, succède la forêt de Valdo-Niello, le col de Verghio : col routier le plus élevé de Corse (1477m), d'ailleurs les bas-côtés sont enneigés... puis une autre forêt remarquable, celle d'Aïtone. Toute cette splendeur n'empêche pas les rencontres : cochons noirs ou tachetés sur la route et aigles dans le ciel.

Les cochons sur la route - Le monument du col de Verghio - la forêt d'Aïtone
Les cochons sur la route - Le monument du col de Verghio - la forêt d'Aïtone
Les cochons sur la route - Le monument du col de Verghio - la forêt d'Aïtone
Les cochons sur la route - Le monument du col de Verghio - la forêt d'Aïtone
Les cochons sur la route - Le monument du col de Verghio - la forêt d'Aïtone
Les cochons sur la route - Le monument du col de Verghio - la forêt d'Aïtone

Les cochons sur la route - Le monument du col de Verghio - la forêt d'Aïtone

La somptuosité des paysages, c'est bien, mais ça creuse ! Aussi, nous sommes bienheureux de nous arrêter à Evisa, un village non loin des célèbres gorges de la Spelunca (uniquement pour les randonneurs...)

Ma foi, c'est la première fois, depuis notre arrivée sur l'île de beauté, qui porte (nous venons de le voir) si parfaitement son nom, que nous repartirons du Café de la poste en nous disant : "enfin, nous avons BIEN manger !" Et surtout pas des mets reconnus décongelés ou ayant tous la même origine, non, du sanglier à l'écrasée de pomme de terre pour moi, une crêpe à la farine de châtaigne pour l'homme, un vrai repas fait maison quoi !

Evisa étant seulement à 23 kms de Porto (quoiqu'en Corse, il vaut mieux parler en temps qu'en kilomètres...), nous arrivons à Porto en début d'après-midi.

Et là, le choc ! Après la rudesse des montagnes, le froid, les forêts sauvages, nous voici soudainement à Saint-Tropez ou Cassis. Bon, je vous l'accorde, à mon tour, j'exagère un peu, parce que Porto, c'est minuscule ! mais tout de même, il y a un monde fou fou fou sur le port, pas une place pour se garer, mais surtout, IL FAIT BEAU ET CHAUD. 

Enfin, après notre charmante maison d'hôtes au milieu des vignes, notre hôtel est situé sur le port, avec une vue sur la plage et l'embarcadère pour les "calanche." Waouh !

L'hôtel Le Belvédère - Porto
L'hôtel Le Belvédère - Porto
L'hôtel Le Belvédère - Porto
L'hôtel Le Belvédère - Porto
L'hôtel Le Belvédère - Porto
L'hôtel Le Belvédère - Porto

L'hôtel Le Belvédère - Porto

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3 juin 2018 7 03 /06 /juin /2018 12:54
Objets des collections du musée
Objets des collections du musée
Objets des collections du musée
Objets des collections du musée
Objets des collections du musée

Objets des collections du musée

Mercredi 16 mai :

Encore de la grisaille dans l'air. Pour la visite de la citadelle du musée de Corte, ça ne devrait pas trop être gênant. Ce musée, ouvert en 1997, conçu en verre, béton et acier, s'intègre parfaitement aux bâtiments environnants. Mais, avec L'Homme, nous arriverons à la même conclusion (toute personnelle), l'extérieur vaut mieux que l'intérieur.

Pourtant, nous trouvons ici de nombreux témoignages d'une vie rurale aujourd'hui disparue. Cependant, l'éclairage n'est-il pas un peu sombre pour apprécier à leur juste valeur le bâton de berger, le récipient en bois de roseau, la blague à tabac ?

Objets des collections du musée
Objets des collections du musée
Objets des collections du musée
Objets des collections du musée

Objets des collections du musée

Costumes des confréries (qui nous mettent un peu mal à l'aise tout de même)
Costumes des confréries (qui nous mettent un peu mal à l'aise tout de même)
Costumes des confréries (qui nous mettent un peu mal à l'aise tout de même)
Costumes des confréries (qui nous mettent un peu mal à l'aise tout de même)

Costumes des confréries (qui nous mettent un peu mal à l'aise tout de même)

Enfin, nous retrouvons l'air frais avec plaisir. Une promenade tranquille au pied de la Citadelle s'impose. Perchée sur un piton rocheux, elle domine toute la région. Construite à la fin du XVème siècle, transformée au fil des siècles, occupée en 1962 par la Légion étrangère... ce n'est qu'à partir de 1983 qu'elle deviendra un espace artistique et culturel. Mais il faut monter encore...

Nous monterons, malgré tout, par la rampe qui longe la citadelle vers l'ouest. Mais l'ascension est plus douce.

La citadelle de Corte et la vue sur le paysage environnant
La citadelle de Corte et la vue sur le paysage environnant
La citadelle de Corte et la vue sur le paysage environnant
La citadelle de Corte et la vue sur le paysage environnant
La citadelle de Corte et la vue sur le paysage environnant
La citadelle de Corte et la vue sur le paysage environnant

La citadelle de Corte et la vue sur le paysage environnant

Bouh ! Le ciel gris nous poursuit depuis notre départ de Marseille. Ma foi, vu que nous n'avons pas le choix, reste plus qu'à faire avec.

C'est donc accompagné des nuages que nous nous en retournons vers la voiture, après un repas dans une taverne de la ville haute. Quelques petites surprises nous attendant sur le chemin : genre des moutons en plein Corte.

Ah ! Ah !

 

 

Mais après les moutons, des tortues nous attendent. En effet, nous avons décidé de mettre au programme de l'après-midi, le village des tortues de Moltifao, à quelques kilomètres de Corte, au début de la vallée de l'Asco. 

Le village des tortues de Moltifao est un centre de protection de la tortue d'Hermann, seule tortue terrestre à l'état sauvage, elle est le plus vieux vertébré de France. L'espèce est protégée au niveau international, au niveau européen et au niveau national. Malgré ce, elle est confrontée à un risque élevé d'extinction. D'autant plus que La tortue d'Hermann survit en France uniquement dans le massif des Maures et en Corse.

A Moltifao, on peut découvrir les tortues à travers un sentier d'interprétation et 4 enclos : la reproduction, l'écloserie, les juvéniles et la nurserie.

Le village des tortues de Moltifao
Le village des tortues de Moltifao
Le village des tortues de Moltifao
Le village des tortues de Moltifao
Le village des tortues de Moltifao
Le village des tortues de Moltifao

Le village des tortues de Moltifao

Enfin, si la pluie nous a épargné à Moltifao, c'est sous une averse que nous reprenons la route vers la Casa Guelfucci. Pas de restau ce soir, mais pique-nique au 3ème étage de la Villa où se trouve, à l'usage des clients, une cuisine et un grand salon cosy où plastronne une télé ! Il n'y a pas de poste de télévision dans les chambres.

Ben oui, ce soir est sacré, cause... match OM/Madrid.

Hélas match perdu 3/0. Bah !

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28 mai 2018 1 28 /05 /mai /2018 12:18
La casa Guelfucci, la fenêtre de notre chambre au rez-de-chaussée
La casa Guelfucci, la fenêtre de notre chambre au rez-de-chaussée
La casa Guelfucci, la fenêtre de notre chambre au rez-de-chaussée

La casa Guelfucci, la fenêtre de notre chambre au rez-de-chaussée

Mardi 15 mai :

Nous sommes donc arrivés hier dans l'après-midi à Corte. Notre hébergement pour 3 nuits se situe au pied de la cité.

D'emblée, la grande demeure de famille nommée La Casa Guelfucci, sélectionnée avant le départ sur l'inévitable Routard... non seulement ne nous a pas déçus, mais le charme de la propriété nous a séduit totalement.

Qui plus est, ce matin, le ciel est - relativement - dégagé, même si le froid est toujours vif ! Aussi, nous programmons les gorges de La Restonica. La vallée qui épouse les contours sinueux de la Restonica, qui naît à 1711 m d'altitude, est magnifique. La rivière caracole follement entre de gros rochers ronds et blancs, au pied de denses forêts. Imprévu : les sommets enneigés nous offrent un décor féérique.

La Restonica
La Restonica
La Restonica
La Restonica
La Restonica

La Restonica

Forcément, nous faisons de courtes haltes au bord de la route, là où c'est possible, pour admirer au plus près le torrent tempétueux, prendre quelques photos et découvrir des cabanes. D'où je verrais bien surgir quelques elfes !

Le voyage en Corse - 2
Le voyage en Corse - 2
Le voyage en Corse - 2
Le voyage en Corse - 2

Soudain, au détour d'un virage, imprévu : les sommets enneigés nous offrent un décor féérique. La rumeur dit que La Restonica est l'une des sept merveilles de l'île. Aujourd'hui, avec la neige proche qui étincelle sous un froid soleil, le paysage est somptueux. 

 

Le voyage en Corse - 2
Le voyage en Corse - 2
Le voyage en Corse - 2
Le voyage en Corse - 2
Le voyage en Corse - 2
Le voyage en Corse - 2
Le voyage en Corse - 2
Le voyage en Corse - 2

Le soleil a l'air fragile, mais il est là pour le moment. Aussi, après être arrivés au bout du bout, la route des gorges se terminant en cul de sac, nous revenons sur nos pas pour stopper Chez César.

Le ciel, sympa, nous laissera le temps de déjeuner sur la terrasse de l'établissement, tandis que le torrent grondait à quelques mètres des tables.

Le voyage en Corse - 2
Le voyage en Corse - 2
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27 mai 2018 7 27 /05 /mai /2018 12:31
Prunete (la plage de Cervione)
Prunete (la plage de Cervione)
Prunete (la plage de Cervione)
Prunete (la plage de Cervione)
Prunete (la plage de Cervione)

Prunete (la plage de Cervione)

Lundi 14 mai 2018 :

Hier soir, nous avons embarqué à la Joliette (Marseille) à bord du Piana (La Méridionale), destination : Bastia.

Ce matin, forcément, notre premier arrêt est prévu à Cervione, le berceau des Anziani, attention à mettre l'accent tonique sur l'avant-dernière syllabe. Le temps est gris, quasi hivernal,  tombe une petite pluie fine. Heureusement qu'au dernier moment, juste avant de partir, j'ai attrapé ma doudoune dans l'armoire !

Cervione est un gros bourg surplombant la plaine orientale. C'est la capitale de la noisette corse. Mais avant de "monter" au village, nous bifurquons sur la gauche, vers la mer et le hameau de Prunete. L'Homme raconte que sa famille y possédait un cabanon et allait là, prendre le bain à la plage. Si je connais Cervione, je ne connais pas Prunete. L'endroit, pourtant très près de la route nationale, est étonnamment tranquille en cette saison. Mais quel était le cabanon familial ? Peut-être a-t-il disparu...

Cervione
Cervione

Cervione

Evidemment, une déambulation dans Cervione s'impose ! Puis la virée continue à travers la montagne en direction des sources d'Orezza. Typiques routes corses : étroites, tortueuses, effondrées par endroits, vaches maigres en travers de la route, quand ce n'est pas un renard qui traverse ; des chèvres paisibles qui se prélassent elles aussi sur l'asphalte, des cochons noirs faisant la sieste en bordure... un faucon dans le ciel, on est en Corse quoi !

Le voyage en Corse
Le voyage en Corse
Le voyage en Corse

Mais pour ce qui est de la visite d'Orezza, dont les sources sont connues depuis la fin du XVIII ème siècle, raté ! Pas de visite... ni de vente directe. Ah ! Pour ceux qui ne sauraient pas : Orezza est "la" marque d'eau pétillante corse, l'une des plus riches en fer au monde. En tout cas nous, nous l'aimons particulièrement.

Puis, midi pointant le bout de son nez, nous faisons halte à La Porta, perché sur les flancs du Mont Pétrone. Un incroyable campanile de 45 m de haut signale de loin le village.

Sous un kiosque, la vasque d'Orezza - Le campanile de La Porta
Sous un kiosque, la vasque d'Orezza - Le campanile de La Porta
Sous un kiosque, la vasque d'Orezza - Le campanile de La Porta
Sous un kiosque, la vasque d'Orezza - Le campanile de La Porta

Sous un kiosque, la vasque d'Orezza - Le campanile de La Porta

Rassasiés, nous avions tout de même pris le petit déjeuner à bord du bateau à 6 h 30... nous reprenons la voiture pour continuer la route vers Corte, choisie pour notre première escale.

Mais le chemin nous réserve une surprise, car nous passons, sans l'avoir prévu, à Morosaglia, où se trouve la demeure natale de Pasquale Paoli. Ma foi, impossible de ne pas s'arrêter pour visiter la maison bourgeoise où vivait la famille Paoli.

C'est une grande bâtisse aux poutres en châtaignier, où le père de Pasquale Paoli exerçait le métier de médecin.

Une courte vidéo retrace la vie de Paoli et des documents divers, des lettres et des témoignages permettent de comprendre à quel point cet homme a compté au XVIIIème siècle.

 Accolée à la maison, la chapelle familiale abrite les cendres, amenées de Londres en 1889, du célèbre personnage.

La maison natale de Pasquale Paoli, l'intérieur de la chapelle et le tombeau.
La maison natale de Pasquale Paoli, l'intérieur de la chapelle et le tombeau.
La maison natale de Pasquale Paoli, l'intérieur de la chapelle et le tombeau.
La maison natale de Pasquale Paoli, l'intérieur de la chapelle et le tombeau.

La maison natale de Pasquale Paoli, l'intérieur de la chapelle et le tombeau.

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10 novembre 2017 5 10 /11 /novembre /2017 15:00

Forcément, les retours sont toujours moins excitants que les départs.

Partir, c'est aller vers l'inconnu, à la découverte, faire des rencontres, emplir sa malle aux souvenirs, vivre plus facilement l'instant présent, oublier les soucis.

Revenir, c'est retrouver son quotidien, récupérer son histoire, replonger dans les tracas, reprendre des habitudes. En même temps, les habitudes, c'est confortable non ?  Ensuite, rattraper le cours de sa vie, n'est-ce pas la meilleure façon d'efforcer de se dépasser ? Parce que, partir, quelque part, c'est aussi fuir.

Enfin, nous voici sur la route du retour vers Marseille. Eh quoi ! un dernier imprévu, majestueux, se présente sous une superbe forme. Il s'agit du viaduc de Garabit. Garabit, vous ne trouvez pas que ce nom fait penser à Caraba, Carabosse ? En tout cas, moi, je verrais bien ce mot dans un conte de fée !

Le viaduc de Garabit
Le viaduc de Garabit
Le viaduc de Garabit
Le viaduc de Garabit

Le viaduc de Garabit

Le viaduc de Garabit est un viaduc ferroviaire que l'on doit au génie de Gustave Eiffel. Le remarquable ouvrage de fer relie les deux rives de La Truyère depuis plus de 120 ans. Il a permis à la ligne de chemin de fer Paris-Béziers d’exister et ainsi de traverser le Massif Central. Son histoire est l’histoire d’une construction extraordinaire, impossible selon certains, mais qui a su surmonter les obstacles d’une nature accidentée en créant un chef d’œuvre de fer.

Conçu par l’ingénieur des ponts et chaussées Léon Boyer et réalisé par Gustave Eiffel de 1880 à 1884, le viaduc de Garabit a su trouver sa place en tant que lien entre le nord et le sud mais aussi en tant qu’œuvre d’art parfaitement intégrée à son environnement naturel.

L'idéal serait d'emporter, en guise de symbole, cette dernière image. Ce viaduc ne serait-il comme un pont entre la légèreté des vacances  et une certaine pesanteur de la vie de tous les jours ?

Arriver à rester au milieu du pont ? Jongler avec ses états d'âme ? Plutôt s'efforcer encore et toujours, de rendre les deux côtés du pont similaires...

 

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9 novembre 2017 4 09 /11 /novembre /2017 16:15

Comment (soupir) ? Ce matin est le matin où l'on prend le chemin du retour ? Mais il reste encore plein de lieux à voir dans le coin et plus loin...

Exact ! mais tout a une fin ; les vacances sont venues, voici qu'elles repartent. Pas par la route la plus courte cependant. Nous avons décidé de faire un peu traîner, donc une boucle par le massif central est prévue, même carrément la dernière halte se situera dans la montagne, pour tout dire, au Mont Dore.

Euh ! ce que l'on n'avait pas prévu, que la petite route de montagne après Clermont Ferrand serait si longue et si tortueuse, une route de montagne quoi !

En route vers le Mont Dore
En route vers le Mont Dore
En route vers le Mont Dore

En route vers le Mont Dore

Notre hôtel ressemble à un gros chalet,

il est posé pile aux pieds des pistes. Nous y parvenons à la tombée de la nuit. Ouh ! La température de l'air est fraîche... c'est que le Mont Dore, station montagnarde et thermale,  située sur les pentes nord du Sancy, se trouve à 1300 m d'altitude tout de même.

Un mal de tête carabiné à l'arrivée me fera comprendre que l'altitude, ma foi, tellement d'années sans séjour dans les montagnes, l'altitude donc, perturbe légèrement mon crâne !

Heureusement, l'hôtel du Puy Ferrand a une salle de restaurant, La table de l'ours, (c'est même une des raisons pour laquelle on l'avait choisi. Donc nous n'avons pas à ressortir, ouf ! Par contre... rien de rare à cette table- là !

 

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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 09:40

Enfin, 15 h ! Le soleil a fini par percer la brume, nous rejoignons le quai d'embarquement pour cette croisière si attendue autour du golfe du Morbihan. Mais... ça alors... regardez le nom du bateau...

Hi ! hi ! la petite fée du matin me poursuit !

Autrement, nous hésitons : s'installer à l'extérieur ou à l'intérieur du bateau ? Le fond de l'air restant relativement frais malgré l'astre solaire revenu dans le ciel, et pensant à nos vieux os... nous optons pour le confort ! La balade va durer 3 heures tout de même. A cette heure, il fait bon mais la soirée s'avançant...

 

Le golfe du Morbihan "petite mer" en breton.
Le golfe du Morbihan "petite mer" en breton.
Le golfe du Morbihan "petite mer" en breton.
Le golfe du Morbihan "petite mer" en breton.
Le golfe du Morbihan "petite mer" en breton.
Le golfe du Morbihan "petite mer" en breton.

Le golfe du Morbihan "petite mer" en breton.

Quelques chiffres

Le golfe du Morbihan s'étend sur 115 km2 ,

sa profondeur est faible : 6 m seulement en moyenne, la légende raconte que 365 îles et îlots le parsèment, en réalité, ils sont une quarantaine ! tous privés à l'exception de l'Île aux Moines, l'île d'Arz et d'Ilur qui appartiennent au Conservatoire du littoral.

La star du golfe, c'est l'huître ! Aussi, devinez ce que l'on a dégusté chez Charlemagne, à midi ? Je dois dire, absolument délicieuse l'assiette hyper fraîche de stars ! Je me suis concentrée sur le plaisir et j'ai oublié la technique : à savoir une huître a été manipulée en moyenne environ 150 fois depuis sa naissance !

Vacances d'Automne en Bretagne - 9 suite
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