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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 12:48

 

Avançons ensemble vers la Paix Eternelle

 

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Tant que vous avez la lumière,

croyez en la lumière et vous

deviendrez fils de Lumière

Jean 12-36

 

Depuis la naissance de notre univers, pas à pas,

Nous avons tenté de re - prendre ce que nous avons oublié :

Notre regard sur tout ce qui entre le ciel et la terre

Nous ouvrait leur être pour nous guider

Vers la Lumière, la Fraternité et l’Absolu : La Paix.

  

Ouvrons nos mains, face à face, l’air s’embellira

Le regard des enfants se remplira de Lumière

Les murs de haine s’écrouleront, les oiseaux chanteront

Le vent caressera les feuilles des arbres qui se mettent à danser

La haine s’effacera l’amour naîtra pour la Paix.

   

Dans la profondeur de la Vie, il reste des chemins à parcourir

Pour que le mal destructeur s’écarte de la vision de l’homme.

Ici les rêves s’accumulent pour une secousse du temps

Pour l’ouverture d’une nouvelle respiration

La création d’un horizon ouvert sur un monde de Paix.

 

 Alors la fenêtre s’ouvrira et le Soleil embellira notre monde

L’Enfant prendra son chemin sans crainte ni douleur

Les oiseaux couvriront le ciel, le temps s’accordera aux champs de blé

Les visages embellis par la respiration de la vie sur tous chemins

Ainsi sera né un monde sans porte ni mur : la Maison de la Paix.

  

Parviz Abolgassemi

01 01 2011

 

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 09:26

 

Parviz Abolgassemi est un poète iranien ; il enseigne également à l'Université de Provence. C'est un homme remarquable et magnifique.

 

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En ce mois de janvier pour me souhaiter ses voeux, il m'a envoyé un poème qui m'a enchanté.

Quand je lui ai demandé la permission de le mettre sur mon blog, voyez un peu ce qu'il m'a répondu :

- Très chère Amie, le poème ne m'appartient plus ! Je l'ai trouvé dans ma tête.
Je vous embrasse et je vous remercie de le faire lire encore plus. Les hommes
qui courent ne voient pas le nom des rues ! Parviz

 

Et puis quoi, un poème parfois a besoin d'un appariteur, d'une mise en scène :

  

Le soleil se lève toujours
L'homme change sa route
Parfois vers le bien
Parfois vers le mal
Qui sait le pourquoi de tout cela ?
Je te souhaite une année de paix et de sérénité
De santé et de bonheur.
Avec amitié fraternelle.

 

 Parviz Abolgassemi

 

Quant au poème lui-même, un peu de patience, ce sera pour demain.

 

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 15:28

 

Et toujours dans "Le tour du monde en 80 jours" de Jean Cocteau (voir hier) un mini conte : le cadeau du Mikado, pour de bon un vrai cadeau !

 

3909459195_84f4bb7baf.jpgLe cadeau du Mikado

 

L'Empereur du Japon devait m'envoyer un cri-cri nommé Microbus, mais il ne possédait qu'une cage, contenant un petit vent d'est. Ce petit vent d'est capturé en automne le rafraîchissait en été. Bref il fallait prendre conseil, et cela est impossible car personne au monde ne peut lui adresser la parole. Personne, sauf le duc O.K. Connétable des Cages, qui peut parler à l'Empereur une fois tous les sept ans, un dimanche, entre six et huit heures du matin, s'il fait du soleil et si l'impératrice a éternué la veille.

Or à peine ouvrait-il la bouche (car il se trouvait dans les conditions requises) que l'Empereur lui ordonna de se faire hara-kiri. Mais ayant désigné le soleil, sa montre, et simulé un éternuement à genoux, le duc obtint sa grâce et se permit de suggérer à l'Empereur de mettre le vent d'est sous un bol de porcelaine, d'employer sa cage pour m'offrir Microbus et surtout de bien la nettoyer pour qu'il ne prenne pas froid.

L'Empereur était joyeux. «J'ai été sage», dit-il, «de permettre à mes sujets de m'adresser la parole.»

 

(Jean Cocteau)

 

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 14:25

 

4845012836_97ebffd3f5.jpgDepuis dimanche douleur en bas du dos, mais, je la mets de côté, j'essaie de l'oublier, je cours là-bas et ici et puis et puis, puis... STOP a fini par crier le corps aujourd'hui, ça suffit, j'ai trop mal !

L'esprit s'est rebellé : "mais j'avais TOUT organisé ! Fallait encore aller là, et c'était prévu de faire ceci et cela"...

Mais... bien obligé d'arrêter, de consulter La Science.

Verdict : inflammation ligamentaire !!!

Pouahc ! Couac !

Repos !

Ne me reste plus qu'à avaler sagement des pilules et plonger dans les étagères de ma bibliothèque où je tombe sur un bouquin... ne sais pas d'où il vient ! Enfin ce qui est sûr, c'est que je ne l'ai jamais lu !

"Tour du monde en 80 jours" (mon premier voyage) de Jean Cocteau !

Oui, vous avez bien lu ; pas le tour du monde de Jules Verne mais un texte de Jean Cocteau écrit à la suite d'un pari pour le journal Paris-Soir en 1936.

Regardez la coïncidence, page 135 :

 

" (...) l'homme s'obstine à vouloir organiser ce qui s'organise tout seul. Nager à contre-courant ne sert que dans certaines circonstances très courtes qu'il faut reconnaître. Sinon, faire la planche, se maintenir à la surface, doit être la politique d'un homme qui veut profiter du mystère des courants. On s'élève selon ses ailes. On s'enfonce selon son poids. On ne dépasse pas sa vitesse. Combien de chevaux emballés a-t-on pris pour des chevaux gagnants. Le temps remet tout à sa place et porte au but la célérité lente des véritables vainqueurs. "

 

Voilà, je vous quitte, je vais aller faire la planche...

 

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 11:27

 

Pour s'endormir, le soir, au creux du lit, il y en a qui comptent des moutons, d'autres qui auparavant ont ingurgité quelque somnifère, moi, quand le sommeil ne vient pas, ce sont des textes qui me reviennent à la mémoire et que je me récite pour m'évader... C'est étonnant, parce que souvent ce sont des textes appris dans l'enfance et ils sont là, si vivants... Et puis j'ai mes préférés ! Tenez, écoutez ce tendre Alphonse Daudet qui parle si bien de mon pays...

 

Provence-064.jpg

 

Installation

Ce sont les lapins qui ont été étonnés !... Depuis si longtemps qu'ils voyaient la porte du moulin fermée, les murs et la plate-forme envahis par les herbes, ils avaient fini par croire que la race des meuniers était éteinte, et, trouvant la place bonne, ils en avaient fait quelque chose comme un quartier général, un centre d'opérations stratégiques : le moulin de Jemmapes des lapins... La nuit de mon arrivée, il y en avait bien, sans mentir, une vingtaine assis en rond sur la plate-forme, en train de se chauffer les pattes à un rayon de lune... Le temps d'entrouvrir une lucarne, frrt !
voilà le bivouac en déroute, et tous ces petits derrières blancs qui détalent, la queue en l'air, dans le fourré.
J'espère bien qu'ils reviendront.
Quelqu'un de très étonné aussi, en me voyant, c'est le locataire du premier, un vieux hibou sinistre, à la tête de penseur, qui habite le moulin depuis plus de vingt ans. Je l'ai trouvé dans la chambre du haut, immobile et droit sur l'arbre de couche, au milieu des plâtras, des tuiles tombées. Il m'a regardé un moment avec son œil rond ; puis, tout effaré de ne pas me reconnaître, il s'est mis à faire :
" Hou ! Hou ! " et à secouer péniblement ses ailes grises de poussière; - ces diables de penseurs! ça ne se brosse jamais... N'importe ! tel qu'il est, avec ses yeux clignotants et sa mine renfrognée, ce locataire silencieux me plaît encore mieux qu'un autre, et je me suis empressé de lui renouveler son bail. Il garde comme dans le passé tout le haut du moulin avec une entrée par le toit ; moi je me réserve la pièce du bas, une petite pièce blanchie à la chaux, basse et voûtée comme un réfectoire de couvent.
C'est de là que je vous écris, ma porte grande ouverte, au bon soleil.
Un joli bois de pins tout étincelant de lumière dégringole devant moi jusqu'au bas de la côte. À l'horizon, les Alpilles découpent leurs crêtes fines... Pas de bruit...

 

Alphonse Daudet

(13/05/1840 - 16/12/1897)

 

 

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 11:44

 

Et voilà ! Le temps file, file comme le fil tissé par une arlésienne fabricant un gilet pour son papé. Il va me falloir quitter la cité antique.

Est-ce que je vais glisser avant de partir un billet dans l'innatendue boîte aux lettres de l'étonnante maison ? Arles au hasard

 

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Provence-042.jpgBoudiou !  Je suis impardonnable ! Pas de papier ni de stylo dans le sac, ils sont restés dans la voiture.

Je reviendrai...

 

En attendant, un dernier petit tour dans la fraîcheur des ruelles me projette nez à nez sur une nouvelle découverte :

 Provence-046.jpg

 

 

 

 

 

 Vive Arles, ses poètes et ses artistes anonymes !

     

 

 

 

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 06:52

 

Se balader.

Dans les ruelles arlésiennes et l'air automnal.

Le nez en l'air, tomber sur... une pittoresque maison.

 

Provence-038.jpg

 

          Qui peut bien habiter là ? J'ne sais pas !

 

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Un être à l'âme poétique en tout cas se voit-on obligé de penser à lire la pancarte affichée tout à côté de la porte d'entrée.

Provence-039.jpg

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 13:16

 

Les médias citent peu Jean Tardieu (01/11/1903 - 27/01/1995) dont j'aime tant la poésie et l'humour. Aujourd'hui sur Marseille souffle un vent de folie à décorner tous les boeufs de Provence, un vent à chasser les sorcières !

 

Conseils donnés par une sorcière

 

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Retenez-vous de rire

dans le petit matin !

N'écoutez pas les arbres

qui gardent les chemins !

Ne dites votre nom

à la terre endormie

qu'après minuit sonné !

A la neige, à la pluie

ne tendez pas la main !

N'ouvrez votre fenêtre

qu'aux petites planètes

que vous connaissez bien !

Confidence pour confidence :

méfiance, méfiance !

On ne sait pas ce qui peut arriver.

 

Jean Tardieu

 

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 15:20

 

Invitation de la folie ! ..

 

             fable

              de

Jean  de la Fontaine3368913054_7a83408466.jpg 

 


La Folie décida d'inviter

ses amis pour prendre

un café chez elle.
Tous les invités y allèrent.

   

Après le café la Folie proposa :

On  joue à cache-cache ?
 - Cache-cache ? C'est quoi, ça ?

demanda la Curiosité.
- Cache-cache est un jeu.

Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez.
Quand j'ai fini de compter je cherche,

et le premier que je trouve sera le prochain à compter.

Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.
-1, 2, 3,... la Folie commença à compter.

 

L'Empressement se cacha le premier, n'importe où.
La Timidité, timide comme toujours, 
se cacha dans une touffe d'arbre.
La Joie courut au milieu du jardin.
La Tristesse commença à pleurer,

car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher.
L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha
près de lui derrière un rocher.

La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient.

Le Désespoir était désespéré en voyant que la Folie était déjà à 99.

       - CENT ! cria la Folie, je vais commencer à chercher.

 

La première a être trouvée fut la Curiosité,
car elle n'avait pu s'empêcher de sortir de sa cachette pour voir 
qui serait le premier découvert.
En regardant sur le côté,
la Folie vit le Doute

au-dessus d'une clôture ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché.
Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, laTristesse, la Timidité...

Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda :
Où est l'Amour ?

 

Personne ne l'avait vu.
La Folie commença à le chercher.
Elle chercha au-dessus d'une montagne,

Dans les rivières au pied des rochers.
Mais elle ne trouvait pas l'Amour.

Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier,
prit un bout de bois et commença à chercher parmi les branches,

lorsque  soudain elle entendit un cri : 

c'était l'Amour,

qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un oeil.
La Folie ne savait pas quoi faire.
Elle s'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon

et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours.
L'Amour accepta les excuses.

 


Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie
l'accompagne toujours.

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 16:23

 

Louise Bourgeois, née à Paris le 25 décembre 1911, décédée le 31 mai 2010 à New York et grande figure de l'art contemporain, vient  donc de quitter ce monde.  

J'avais envie de rendre hommage à la célèbre et hors norme sculptrice, même si ses oeuvres si particulières ne peuvent plaire à tout le monde.

Je viens de trouver un moyen en me rappelant ce texte du cher Victor Hugo, je suppose qu'elle le connaissait ? 

 

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J'aime l'araignée

J'aime l'araignée et j'aime l'ortie,
Parce qu'on les hait ;
Et que rien n'exauce et que tout châtie
Leur morne souhait ;

Parce qu'elles sont maudites, chétives,
Noirs êtres rampants ;
Parce qu'elles sont les tristes captives
De leur guet-apens ;

Parce qu'elles sont prises dans leur oeuvre ;
Ô sort ! fatals noeuds !
Parce que l'ortie est une couleuvre,
L'araignée un gueux;

Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes,
Parce qu'on les fuit,
Parce qu'elles sont toutes deux victimes
De la sombre nuit...

Passants, faites grâce à la plante obscure,
Au pauvre animal.
Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,
Oh ! plaignez le mal !

Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ;
Tout veut un baiser.
Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie
De les écraser,

Pour peu qu'on leur jette un oeil moins superbe,
Tout bas, loin du jour,
La vilaine bête et la mauvaise herbe
Murmurent : Amour !

(Victor Hugo)

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