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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 06:59


A une dame qui me demandait hier pourquoi j'avais écrit des contes pour enfants j'ai répondu en me souvenant de ce qui suit :


"Le prix Nobel de litérature Isaac Bashevis Singer disait qu'il voyait « au moins 500 raisons » pour lesquelles il avait accepté d'écrire pour les enfants. Il en mentionnait dix, parmi lesquelles :
1. « Les enfants lisent des livres, pas des critiques. »
2. « Quand une histoire les ennuie, ils baillent ouvertement, sans honte ni crainte des autorités. »
3. « Ils aiment les histoires, pas les commentaires, les index ou les notes en bas de page. »
4. « Ils croient encore en Dieu, la famille, les anges, les sorcières, les lutins, la logique, la clarté, la ponctuation et des tas d'autres choses périmées. »
Conclusion : sous peine d'être jeté aux orties, un bon livre pour enfant requiert clarté, concision, sens du récit, de l'image, du suspense - et ce dès les premières lignes.
Le contraire d'un exercice mineur...

(Article de Fl. N. - Le Monde 26/11/2004)


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30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 09:14

Il y a quinze jours La Librairie Vents du Sud d'Aix-en-Provence m'avait demandé si j'étais d'accord pour venir présenter dans une école élémentaire de la ville des fontaines les Contes de la Méditerranée. Réponse positive, of course !  ce type de rencontre  étant toujours enrichissant aussi bien pour les enfants que pour moi.
IMG.jpgHier donc "Fête du Livre" dans cette école. Trois classes viendront successivement entre 13 h 30 et 16 h me parler des contes lus les jours précédents avec leurs institutrices respectives et me poser des questions.
Puis de 16 h 30 à 18 h, organisée par la librairie : vente de bouquins pour enfants dont  Contes de la Méditerranée et dédicace dans la cour de l'école.
Rapidement, une petite queue se forme devant ma pile de livres pour obtenir ma signature sur l'album acheté par la maman, le papa ou la grand-mère, ceci se poursuivant pendant une bonne heure.
Dans ces cas-là, ne pas bouder son plaisir.


Aujourd'hui, avec le recul, cela me rappelle d'autres occasions similaires où certaines personnes, amis-famille... m'avaient posé ce genre de question : «ceci est bien gentil mais combien ça te rapporte ?»
Quantifier !
Voilà bien notre époque ramenant toute chose à l'argent !
Oui, nous avons tous besoin de fric.
Cependant, comment quantifier les dessins colorés inspirés par Pouloupou et Fifi agrémentés de petites phrases (je vous les livre sans correction) que m'ont remis les enfants du CE1 ?
"Chère madame, vous pouvez me dire comment vous avez eu l'idée d'inventer cette histoire "
"J'ai trop trop aimé les histoires"
"J'ai bien aimé histoire de filipi la sardine quand il a la tomber"
"C'est la celle votre histoire préféré moi c'est l'histoire de la sardine"
"Poulu poulu... J'aime bien quand il a ramenez la bague"
"J'ai bien aimé... j'aime toutes les histoires"
Quantifier trente jolis messages  ?
Tout comme leurs questions si pertinentes, tout comme ce gamin qui me demande quel conte je préfère :
- Mais je les aime tous, c'est comme une maman qui a plusieurs enfants, elle les aime tous.
- Mais moi j'ai une petite soeur et j'ai l'impression que ma maman préfère ma petite soeur...
- Ah, est-ce que tu as fait attention à ce que tu viens de dire ? Tu as employé le mot impression. Une impression, ce n'est pas la réalité... tu sais la différence entre une impression et la réalité ?
- Oui.

                                                                                      

                                              Merci Laura, Sacha, Maud, Arthur, Pablo et tous les autres.

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 08:23

Yes sir !
et même son vrai nom à la responsable est :

Philomène la nasse rebelle

...Cet objet est une espèce de grand casier rectangulaire en fil de fer qu’on remplit de pain dur, et qu’on jette au fond de la mer pour attraper des poissons.

Sur un des côtés, il y a une sorte d’entonnoir étroit  par lequel entrent les poissons, mais après, ils n’arrivent plus à ressortir ; sur un autre côté, une petite porte par laquelle on retire les poissons.

 

         Toutes les fins de semaine, le propriétaire venait remonter Philomène, sa nasse hors de l’eau. Tout content, il prenait les poissons attrapés, puis rejetait le piège à la mer.

         Un matin, un petit muge du nom de Marius se retrouva prisonnier de la nasse :

-         Quel vilain métier tu fais là, dit le poisson à Philomène, attirer des

poissons dans une maison dont ils ne peuvent plus s’échapper, et les condamner à finir dans une assiette. Entre nous, tu n’as jamais de remords ?

Philomène était interloquée. La vérité était qu’elle ne s’était jamais

posée la question. A y réfléchir, Marius avait raison, il n’y avait pas de quoi être fière.
...

Ce conte est le quatrième clôturant le tome 1 des Contes de la Méditerranée.
En effet : avis à tous bonnes gens, le tome 2 est annoncé... pour la rentrée ?

 

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 07:10

 

La fin du conte :

... Le lendemain de cette mémorable nuit, Tonin se réveilla tard, et s’installa à la table de la cuisine pour prendre son petit déjeuner, son seau récupéré installé sur un tabouret à côté de lui. Fifi allait beaucoup mieux et tournait de nouveau en rond.

         Il se gratta la tête, signe : … qu’il réfléchissait beaucoup.

-         Fifi, dit-il à la jolie sardine grise, j’ai bien réfléchi. Dans  
mon
aquarium, tôt ou tard, tous les poissons meurent.

         Tonin soupira en baissant la tête.

- Bon, c’est décidé, je vais te remettre à la mer.

- Tonin, lui répondit la sardine, c’est vrai que j’ai eu très peur avec toute cette aventure. Mais j’ai bien réfléchi moi aussi…

         Et à son tour, Fifi soupira.

- Le destin d’une sardine n’est pas de tourner en rond dans un bocal, ni dans un aquarium, pas même devant une jolie petite plage de galets ronds. Je croyais vivre tranquille ici, mais en définitive, le danger est partout ! C’est la vie. Alors, je vais aller rejoindre ma famille, et nager, nager, nager, en long, en large et en travers de la Méditerranée, le plus vite possible, sans jamais m’arrêter.

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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 08:28



Les personnages des Contes de La Méditerranée étaient là dans mon esprit... encore fallait-il leur façonner une image.
Pas facile de trouver la bonne personne, l'illustrateur (trice) dont le trait de crayon correspondrait à l'univers que vous avez crée.

Elle s'appelle Isabelle Nègre-François, c'est une jeune-femme souriante qui ressemble à un joli moineau. Il y a du soleil dans ses yeux et plein de malice dans ses dessins.

Merci Isabelle.



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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 10:15

IL y avait une fois une grosse tour ronde très ancienne qui se dressait sur le côté d’une longue plage de sable blanc .

         De temps en temps, un bloc de pierre se détachait de la tour, et plouf ! plongeait dans l’écume. En fin de compte, toutes ces pierres tombées au fond de l’onde avaient fini par faire un bel habitat pour tout un petit peuple de la mer.

         La souveraine en titre de cette population marine était une très grosse et vieille rascasse rougeâtre et acariâtre qui avait pris comme premier ministre un superbe loup. Mais ce dernier, jouant au play-boy, préférait courir après les girelles royales plutôt qu’obéir aux ordres de la reine mère.

         Donc, c’était un saran rayé et bedonnant qui tentait, tant bien que mal, de surveiller ces pipelettes de moules, les oursins toujours mécontents, les soles d’une timidité maladive, les crevettes étourdies et les crabes farceurs.

         La limite de ce village sous-marin était un énorme rocher sous lequel avait élu domicile le jeune poulpe Pouloupou....................

C'est le début de ce conte.
C'est juste pour vous donner envie d'emprunter le livre aux enfants de vos amis (en espérant qu'ils l'aient déjà), de le demander à votre bibliothèque attitrée, de vous le faire offrir...
Maintenant, si aucun de ces moyens n'a donné de résultat, ma foi ne vous restera plus pour connaître la fin de l'histoire (aucune limite d'âge pour lire un conte) qu'à investir la somme faramineuse de 11 € pour en faire l'acquisition... pour des générations et des générations.

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 12:23

Tout a commencé le jour où Claire (qui depuis a choisi délibérement de nous quitter pour un monde espéré meilleur...) m'a demandé :
"écris-moi un conte"...
Un conte pour enfants ? Voyons je ne savais pas faire ça.
Pourtant c'est ainsi que tout a démarré et qu'est né le premier des
Contes de la Méditerranée :
Pimpon le petit voilier triste.
- Non, non il n'est pas triste, a corrigé Claire, il est rêveur.
Voilà pourquoi ce conte s'appellera pour l'éternité :

Pimpon le petit voilier rêveur.

Et puis les autres sont nés :
Pouloupou et les diamants,
Fifi Filipi la sardine
et
Philomène la nasse rebelle
Je vous vois sourire, vous avez compris ? C'est elle la responsable, celle à qui je dois mon pseudonyme...


 

Il était une fois un joli petit voilier que son propriétaire avait baptisé : Pimpon. Ma foi, drôle de nom pour un bateau ! Mais ce n’était pas son nom qui chagrinait le petit navire, non, Pimpon était un petit voilier triste car il ne sortait jamais du port.

Sur son tribord, amarrée à côté de lui, une grande et grosse vedette à moteur s’en allait à la pêche tous les week-end.

Sur son bâbord, il y avait un long ketch blanc qui partait durant des semaines entières.

A chacune de leur sortie, Pimpon les regardait partir plein d’envie et de regrets car lui, le malheureux, restait toujours attaché à son bout de quai. Mais le pire, c’était leur retour. Couverts d’embruns, de sel et de sable, les deux voisins le dédaignant complètement, échangeaient par-dessus son mât, comme s’il n’existait pas, les souvenirs, les récits de leurs voyages. Pauvre Pimpon, comme il avait du mal à refouler ses larmes.

Et les mois succédant aux mois, les années passaient, mais jamais le petit voilier, pourtant admiré par bien des promeneurs, car il était fabriqué dans un bois précieux, ne prenait la route vers le large. Il devenait seulement de plus en plus triste.

.........................................

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