Aux Pennes-Mirabeau (vous pouvez le chanter sur l'air des Champs-Elysées - de Jules Dassin !), c'est dans la salle Tino Rossi que se tient chaque année le salon du livre jeunesse.
Comme j'étais intervenue dans quatre classes le vendredi précédent, forcément, les ventes sont boostées.
Mais quel plaisir dont je ne suis pas encore rassassiée que de voir des enfants foncer vers ma table en criant :
- Elle est là ! Pola est là !!!
Alors oui, il y avait tout de même quelques regrets dans l'air. Parce que de nombreux gosses attendent avec impatience le Pola N° 3 : Pola en Corse qui n'arrive toujours pas sans que je sache exactement pourquoi...
Aparté :
je rêve d'être un auteur à qui son éditeur communiquerait des informations ponctuelles...
En même temps, ce retard m'a forcée à rester imaginative. Par exemple, vendredi, faute de ce nouvel album, je me suis pointée dans les classes avec l'avant-dernière version du manuscrit, donc encore raturé. J'avais choisi exprès cette version-là afin que les élèves se rendent compte des corrections effectuées, des ratures
Les maîtresses ont confirmé. Il est très difficile pour les enfants de revenir sur leur texte, de le corriger. Le premier jet est le bon !
J'ai donc insisté en leur disant que c'est le contraire. Ecrire, c'est beaucoup de travail...