Priène, beaucoup moins fréquentée qu'Èphèse (dont je n'ai pas encore parlé), est pourtant l'un des plus beaux sites archéologiques de Turquie. Personnellement, le lieu m'a profondément touché.
Après une bonne grimpette caillouteuse, nous parvenons à l'entrée de l'ancienne cité portuaire (à présent en pleine plaine !)
La cité s'est dévellopée sous les Grecs au IV ème siècle avant J.C. et restera prospère jusqu'à l'époque romaine, avant que l'ensablement de l'estuaire du fleuve Méandre (Ah ! Ah ! Voici l'origine du mot "méandre") ne la condamne à l'abandon.
Je crois que j'aurais pu rester des heures à méditer devant la majesté du site
Accrochée aux pentes du mont Mycale, Priène illustre à merveille le génie des architectes antiques : orientation selon les points cardinaux et croisement des rues à angle droit formant une sorte de damier sur lequel s'insèrent de riches demeures et de remarquables bâtiments publics.
Le théâtre
Le Sénat où pouvaient prendre place cinq cent personnes
Et encore une fois, sur le chemin du retour, comme pour nous dire « bah ! Ne prenez pas la vie tellement au sérieux, tout passe...», et donner la priorité à la vie, au milieu des vieilles pierres, nous croisons un berger et ses moutons !