Ingrédients :
2 ou 3 poulpes pas trop gros
sel poivre
ail - basilic - huile d'olive
Non, ce n'est Paul le poulpe allemand Paul le poulpe qui a fini à la casserole, mais un poulpe anonyme !
Et même deux ! Car mieux vaut deux poulpes jeunes qu'un gros ! Car de quelque manière qu'on l'assaissonne, le vieux restera dur....
Vous savez l'histoire que l'on raconte à Marseille : prenez un vieux poulpe, faites-le cuire dans un faitout avec un fer à repasser, quand le fer est tendre, le poulpe est cuit !
Donc mieux vaut acheter deux ou trois poulpes pas trop gros.
Il est vrai que quelques années en arrière, le plus décourageant dans l'affaire était qu'il fallait, pour attendrir les mollusques, les battre comme plâtre. Soyons moderne, il suffit à présent de mettre les poulpes au congélateur (pour casser le fibres) juste après l'achat.
Comme en général je reviens des courses épuisée,je les dépose tels quels dans le congélo sans les nettoyer et je les oublie !
Puis vient l'idée de mettre du poulpe au repas ou à l'apéro.
A ce moment-là, sortir les poulpes du congélateur la veille au soir, les laisser décongeler au frigo toute la nuit. Le lendemain, nettoyer les poulpes. C'est-à-dire, vider entièrement tout l'intérieur de la calotte, couper les yeux, enlever le bec, le plus possible de peau grise, le noir... bien rincer puis couper en gros tronçons.
Les mettre dans une cocotte minute 15 minutes à partir de la rotation de la soupape avec un demi-verre d'eau salée.
Sortir de la cocotte, égoutter, laisser refroidir. Avec une feuille de sopalin enlever ce qui pourrait rester de peau noire, couper tout en petits morceaux.
Mettre dans le saladier avec BEAUCOUP de basilic haché et de l'ail écrasé, ajouter du poivre
et un verre d'huile d'olive.
Laisser mariner au frais au moins une demi-journée.
C'est d'ailleurs meilleur de le préparer la veille pour le lendemain.