L'abbatiale de Conques
Quels mots utiliser après cette visite dominicale et matinale de ce 21 août, passionnément et admirablement commentée par Claude, notre filigraniste conquois ?
Comment traduire les impressions ressenties, imprimées désormais dans le corps et l'esprit ?
Je convoque un poète :
"Je ne parlerai pas, je ne penserai rien mai l'amour infini me montera dans l'âme".
Arthur Rimbaud
Les vitraux de Pierre Soulages
Honnêtement, j'avoue, j'avais un a priori négatif à propos de ses vitraux ! Tellement entendu dire du mal !!! Comme quoi, il vaut toujours mieux se faire une opinion par soi-même.
Parce que, ma foi, je les trouve en parfaite harmonie avec l'abbatiale, ces vitraux, complètement assortis à la grisaille des pierres et du pays.
Et de l'intérieur, passe une telle luminosité...
"Si vous aviez vu avant comme c'était sombre", me glisse une dame assise à côté de moi.
La visite de Claude avait un titre : insolite.
La proposition était inattendue : endosser l'habit de pélerin, se mettre dans la peau de l'homme en marche. Alors...
- Ouvre-toi mon esprit à l'esprit du lieu.
Renifle les pierres, lève les yeux
Et n'attend rien.
Mais prends sans sourciller, sans vergogne
Ce que ce matin te donne.
Relies-toi, écoutes le verbe, entends le silence.
Sois seulement, un instant à l'instant.
Sans illusions.
L'instant d'après déjà s'invite...
Mes images de Conques