Comment devient-on écrivaine à Marseille

Nous sommes le mercredi 18 avril 2018, il est 10 h du matin et je me trouve dans le service nommé Espace Arthur, de l'Education Nationale de l'hôpital Salvator à Marseille. L'espace Arthur, dont le chef de service est le prof. David Da Fonseca, propose une offre de soins axée sur les problématiques de l'adolescence.

"On y trouve trois niveaux de prise en charge avec des espaces d’accueil et de consultations spécialisées, un hôpital de jour pour les refus scolaires anxieux et une hospitalisation temps plein pour l’évaluation des situations de crise liées à divers troubles psychopathologiques et/ou à des facteurs environnementaux. Les prises en charge sont résolument intégratives associant des thérapies individuelles ou de groupe à la fois pour les adolescents mais aussi pour leur familles, une approche corporelle et de nombreuses activités culturelles. Un ancrage important avec la scolarité est également proposé par la présence sur le site de l'Hôpital Salvator d'une équipe pédagogique détachée de l'Éducation Nationale."

Jean-Jacques Maredi, professeur de lettres est celui qui a pris charge depuis la rentrée scolaire 2017, ces adolescents. C'est lui qui m'a invité ; nous nous connaissons depuis de nombreuses années, étant tous deux de fidèles "filigranistes". (voir dans ce blog la rubrique autour de Fili)

Jean-Jacques Maredi et moi pendant la causerie

Jean-Jacques endosse donc pour la circonstance le rôle de l'interviewer, les questions s'enchaînent (préparées en amont.

- Comment tout a commencé ? Quel est ton parcours personnel pour arriver jusqu'au statut d'auteure ?

- Penses-tu que l'écriture corresponde forcément à une étape, un virage, un fragment de vie ? Comment la rattache-tu à ton histoire personnelle ?

- Comment choisit-on d'écrire dans tel ou tel genre littéraire, sur tel ou tel sujet ?

- Comment se fait-on une écriture ? A-t-on un style reconnaissable comme une marque de fabrique ?

Bon, je ne vais pas reporter ici toutes les questions ni les réponses, mais enfin tout l'auditoire est resté jusqu'au bout, ce qui tendrait à prouver que nous avons réussi à captiver notre public d'ados !