Et pendant les salons du livre, les chèvres de la Nerthe continuent à gambader joyeusement dans leurs collines couvertes de cistes et d'arbousiers... et accessoirement à brouter les vignobles du massif ! Mais plus pour très longtemps Les chèvres de la Nerthe . Je vous avais promis de leurs nouvelles, en voici.
Le 8 juin, la préfecture des Bouches-du-Rhône et la fondation Brigitte Bardot sont tombées d'accord sur le sort du troupeau de chèvres sauvages.
Les bêtes ne seront pas abattues comme prévu initialement, ouf !
Mais subsistait le problème de les attraper pour les mettre en quarantaine dans une bergerie afin de pouvoir les soigner et les vacciner avant de les confier à des fermes.
Le lasso ? Comme l'avaient suggéré des gardians camarguais ?
Des seringues hypodermiques ?
La tâche s'annonce d'autant plus difficile que depuis la médiatisation de "l'affaire", de nombreux promeneurs se sont mis à arpenter les collines surplomblant l'Estaque pour tenter d'apercevoir les animaux hors-la-loi ! Avec pour conséquence :
« Aujourd'hui, les chèvres, apeurées, sont disséminées partout dans le massif », confie Christophe Marie, porte-parole de la fondation B.B.
Les seringues étant plus adaptées aux fauves, aux éléphants et d'une manière générale aux grands animaux, et le lasso utopiste, la fondation a imaginé... une ruse !
« Nous allons répandre du maïs à des endroits choisis, loin des cultures et des routes, afin d'y attirer les chèvres. Lorsqu'elles seront habituées à venir s'y nourrir, nous poserons des barrières pour les garder captives. »
L'opération est donc en cours... Je ne manquerai pas de vous faire suivre l'affaire !
(D'après l'article de Sophie Manelli - La Provence du jeudi 16 juin 2011)