D'un banc à l'autre, en passant par le petit marché artisanal, nous déambulons le long du Bosphore. Beaucoup de turcs à Ortakoï. Vous me direz : normal vu que nous sommes en Turquie ! Je veux dire que nous avons visité tant de sites touristiques noyés sous les touristes du monde entier qu'ici c'est différent.
Les touristes ne manquent pas, certes, mais nous voici en contact avec les stambouliotes, énormément de jeunes en plus en ce dimanche. Comme partout à Istanbul; des jeunes filles en mini robe, d'autres en pantalon, d'autres qui portent le voile islamique et quelques unes en burqua.
Mais une atmosphère bon enfant règne, chaleur humaine, sourires, atmosphère paisible.
Le peuple de Stamboul est accueillant et vous le montre.
A Ortakoï, il y a la "rue aux kumpir". Une petite rue bondée de kiosques verts numérotés vendant des kumpir : une énorme patate cuite que vous fourrez à volonté de légumes et de mayonnaise.
A partir de midi, nous commençons à croiser des gens avec leur patate à la main qui viennent s'installer sur les bancs, les bordures des arbres pour les grignoter tranquillement.
Beaucoup de bars proposent aussi leurs tables pour s'intaller plus confortablement.
Le kumpir me tente mais L'Homme est catégorique, il n'a aucune envie de patate !
Pourtant il aime les frites...
Bon, pas de kumpir ! Ne reste plus qu'à nous installer à la terrasse d'une brasserie, le Bosphore en arrière plan et choisir dans la carte habituelle... C'est notre deuxième repas à l'extérieur. Grand beau temps pour notre dernier jour.