- Vous m'en donnerez bien une douzaine ?
- De quoi ?
- D' vos jours de grève connard !
Ouais ! Grossier le dialogue, je vous l'accorde mais c'est que je suis é-ner-vée ! Très très très énervée ! Très très très en colère !
Trop, c’est trop !
9000 tonnes d’ordures sur les trottoirs de Marseille, comment une poignée d’individus peut-elle être fière d’un mouvement de grève débouchant sur une situation sanitaire pareille ?
Il faut être sacrement irresponsable pour oser revendiquer ça !
Est-il question de délocalisation ?
Non.
De perte de boulot ?
Non.
D'autre part, savez-vous que dans la cité phocéenne les éboueurs bénéficient d'un statut "parti-fini" !
Parti-fini, vous avez compris la signification ?
Alors, le droit de grève pour demander quelque avantage supplémentaire, pourquoi pas, mais pas au détriment des autres qui ont le droit de vivre dans la propreté !
La liberté de l’un s’arrête où commence celle de l’autre ; ces types l’ont-ils oublié ?
Comment appeler ces méthodes ?
Et bien j’ose l’écrire : ce sont des méthodes mafieuses.
Je vous offre la photo !
Encore vous plaignez pas, vous n'avez pas l'odeur...
Marseille va-t-elle finir comme Naples ?