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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 08:22

"Tout autour de nous est égoïsme, bassesse, vanité. L'aisance, la fortune, n'améliorent pas la qualité ordinaire de l'homme. L'intelligence même et l'instruction ne l'ennoblissent point s'il est né égoïste. Elles ne lui accordent qu'un vernis qui ne trompe personne.
..............
Car ni le caractère, ni la vie, ni les faits n'existent, seuls nos états d'âme existent. De là découle le fait qu'on se comprend si mal les uns, les autres, même lorsque nous sommes de bonne foi.
...........
La vie d'un artiste sentimental, qui a vécu comme moi, est souvent aussi passionnante que son oeuvre. Quelquefois elle la dépasse en intérêt, si l'artiste est sincère et s'il écrit, non pas pour satisfaire la curiosité du lecteur, mais pour montrer comment il a été aux prises avec la vie, comment il a vaincu ou a été vaincu..."


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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 07:47



- De la terre dans les yeux, des "é"toiles d’araignées dans les cheveux, des piqûres de yucca sur les bras…

- Certes ! Euh…dites-moi, le lien avec ce recueil de poésie ?

- L’humain, la vraie vie quoi, quelque chose qui parle de nous tous.

Du quotidien à voix haute ?

Des poèmes pour cadencer le cours des jours, pour éclairer vos nuits, pour swinguer la vie.

A mettre dans toutes les mains et surtout les vôtres. Oui vous dont le sourcil se hérisse, le poil se rebiffe en lisant le mot poésie.


Le premier swing


Ménage

 

Passer le balai, dans l’entrée

Passer l’aspirateur, sans heurts

Passer la monnaie.

 

Enlever la poussière sur les étagères

Enlever les papiers, éparpillés

Enlevé c’est pesé.

Frotter l’argenterie  d’un air aguerri

Caresser le chat, d’un air las.

Balayer, brosser, lessiver, astiquer,

De belle manière toutes les matières

Et j’en ai vraiment marre… et mon esprit s’égare…

Vers…

 

Une rue de village, façades mauves et roses, auvents festonnés,

Volets vert pomme et portes jaunes,

Des pêcheurs irlandais,

Un pub rouge et violet où je suis attablée

Devant… un homard grillé.

C’est comme si j’y étais … comme…

Et mon esprit s’égare…

Vers…

 

Un monastère austère au flanc d’une colline,

Des moines en prière, des chevaux dans le vent,

Une simple chaumière où je suis accroupie

Devant… une théière en terre de Yixing

Comme si j’y étais… comme…

Et…                      le téléphone sonne !

Et… le mental raisonne :

Faut aller t’y remettre

Dans le périmètre

Chiffonne, goupillonne, savonne,

Adieu baie de Kinsale,

Falaises irlandaises,

Thé au beurre rance,

Stupas d’allégeance.

 

Et… toi papa, bouge de là !

     

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 11:55

 

Le slam ?
C’est la faute à Odette et Michel, directeurs de la revue d'écritures Filigranes. Tout a démarré à cause du "petit séminaire" annuel de la revue.
Ce petit séminaire est un week-end où chacun vient avec un projet d'écritures en cours ou à venir. Pendant deux jours nous écrivons dans le silence côte à côte. De temps en temps nous nous lisons, si on le souhaite, des extraits de nos écritures.
Cette année là je n'avais aucun projet en vue et je voyais arriver le week-end en pensant : bonté divine, qu'est-ce que je vais bien pouvoir écrire ?

Et alors, paf, deux ou trois avant, comme tous les matins j’écoute Europe 1 dans la salle de bain. J'entends parler de slam, j'écoute des slameurs dont  Grand Corps Malade qui n’était pas encore connu. Un flash, une évidence, c'est ce que je veux faire ! 
Tout de suite j’ai aimé cette idée de poème cadencé. Je me suis reconnue dans cette forme de musique. J'ai deviné un plaisir à écrire dans cette veine là. Du rythme et en même temps du sens. 

A ce séminaire de Fili, j’avais écrit 4 ou 5 textes, mais comme pour les contes, je ne pensais pas que ça pouvait déboucher sur quelque chose.
Et puis en novembre 2006, je suis partie faire une retraite à l’ashram d’Arnaud Desjardins. Dans cet ashram, il y a une ancienne Orangerie transformée en petit théâtre où tous les samedi soirs est donné un spectacle d’une très grande qualité. Ceux qui en ont le désir ou qui souhaitent faire l’expérience de la scène le peuvent.
Pascal le régisseur, exprime très bien ce qui se passe dans un spectacle :
- côté acteur, c’est une démarche très complète qui implique le corps, le mental, les émotions ;
- côté spectateur, ce qui encombre, ce sont les jugements, les opinions, les pensées…
Je suis montée sur scène avec un trac à partir en courant les jambes à son cou mais...  je me suis retrouvée à dire les trois textes répétés avec Pascal.

Le lendemain, à mon grand étonnement je n'ai récolté que des compliments et une amie de là-bas qui avait fait du théâtre, m'a encouragée à continuer... à écrire et à dire...

 


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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 08:27

 

"L'art le plus précieux et la sagesse éternelle sont tout près de vous ; c'est de passer dans la vie avec le moins de trouble possible et le plus de calme, et en faisant le moins de mal et le plus de bien possible autour de soi.
Océan orageux d'égoïsme et de banalité, avec quelques phares perdus dans des îles minuscules contre lesquelles s'acharnent les vagues de la sottise et les ténèbres de l'inconscience, gênées par la la lumière - voici ce que le monde me paraît !"

Panaït Istrati


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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 08:23

Yes sir !
et même son vrai nom à la responsable est :

Philomène la nasse rebelle

...Cet objet est une espèce de grand casier rectangulaire en fil de fer qu’on remplit de pain dur, et qu’on jette au fond de la mer pour attraper des poissons.

Sur un des côtés, il y a une sorte d’entonnoir étroit  par lequel entrent les poissons, mais après, ils n’arrivent plus à ressortir ; sur un autre côté, une petite porte par laquelle on retire les poissons.

 

         Toutes les fins de semaine, le propriétaire venait remonter Philomène, sa nasse hors de l’eau. Tout content, il prenait les poissons attrapés, puis rejetait le piège à la mer.

         Un matin, un petit muge du nom de Marius se retrouva prisonnier de la nasse :

-         Quel vilain métier tu fais là, dit le poisson à Philomène, attirer des

poissons dans une maison dont ils ne peuvent plus s’échapper, et les condamner à finir dans une assiette. Entre nous, tu n’as jamais de remords ?

Philomène était interloquée. La vérité était qu’elle ne s’était jamais

posée la question. A y réfléchir, Marius avait raison, il n’y avait pas de quoi être fière.
...

Ce conte est le quatrième clôturant le tome 1 des Contes de la Méditerranée.
En effet : avis à tous bonnes gens, le tome 2 est annoncé... pour la rentrée ?

 

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 08:00

 

ne va pas droit. Il part à droite, à gauche, monte et descend.
C'est un chemin de traverse avec des trous, des flaques de boue.
Je suis tombée dedans.
- Relève-toi, me lance une hirondelle, regarde et fais comme moi. 
Si tu le veux tu peux t'envoler . 



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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 07:10

 

La fin du conte :

... Le lendemain de cette mémorable nuit, Tonin se réveilla tard, et s’installa à la table de la cuisine pour prendre son petit déjeuner, son seau récupéré installé sur un tabouret à côté de lui. Fifi allait beaucoup mieux et tournait de nouveau en rond.

         Il se gratta la tête, signe : … qu’il réfléchissait beaucoup.

-         Fifi, dit-il à la jolie sardine grise, j’ai bien réfléchi. Dans  
mon
aquarium, tôt ou tard, tous les poissons meurent.

         Tonin soupira en baissant la tête.

- Bon, c’est décidé, je vais te remettre à la mer.

- Tonin, lui répondit la sardine, c’est vrai que j’ai eu très peur avec toute cette aventure. Mais j’ai bien réfléchi moi aussi…

         Et à son tour, Fifi soupira.

- Le destin d’une sardine n’est pas de tourner en rond dans un bocal, ni dans un aquarium, pas même devant une jolie petite plage de galets ronds. Je croyais vivre tranquille ici, mais en définitive, le danger est partout ! C’est la vie. Alors, je vais aller rejoindre ma famille, et nager, nager, nager, en long, en large et en travers de la Méditerranée, le plus vite possible, sans jamais m’arrêter.

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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 08:44

 

"L'humanité ne sait pas où elle habite. Les gens ne se  rendent pas compte à quel point on est minuscule et isolé. tout est tellement étendu que lorsque deux galaxies entrent en collision, la probabilité de voir deux étoiles se percuter est infime ! J'aimerais que tous les êtres humains sachent ça, on serait peut-être un peu moins bêtes dans la vie de tous les jours. Tout ce qu'on fait n'est rien à l'échelle de l'Univers. On peut donc se contenter de plaisirs simples...."
Cyril Lachaud (extrait article "Un grain d'univers dans la Pampa" Télérama 21/27-03/09)


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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 08:28



Les personnages des Contes de La Méditerranée étaient là dans mon esprit... encore fallait-il leur façonner une image.
Pas facile de trouver la bonne personne, l'illustrateur (trice) dont le trait de crayon correspondrait à l'univers que vous avez crée.

Elle s'appelle Isabelle Nègre-François, c'est une jeune-femme souriante qui ressemble à un joli moineau. Il y a du soleil dans ses yeux et plein de malice dans ses dessins.

Merci Isabelle.



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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 10:15

IL y avait une fois une grosse tour ronde très ancienne qui se dressait sur le côté d’une longue plage de sable blanc .

         De temps en temps, un bloc de pierre se détachait de la tour, et plouf ! plongeait dans l’écume. En fin de compte, toutes ces pierres tombées au fond de l’onde avaient fini par faire un bel habitat pour tout un petit peuple de la mer.

         La souveraine en titre de cette population marine était une très grosse et vieille rascasse rougeâtre et acariâtre qui avait pris comme premier ministre un superbe loup. Mais ce dernier, jouant au play-boy, préférait courir après les girelles royales plutôt qu’obéir aux ordres de la reine mère.

         Donc, c’était un saran rayé et bedonnant qui tentait, tant bien que mal, de surveiller ces pipelettes de moules, les oursins toujours mécontents, les soles d’une timidité maladive, les crevettes étourdies et les crabes farceurs.

         La limite de ce village sous-marin était un énorme rocher sous lequel avait élu domicile le jeune poulpe Pouloupou....................

C'est le début de ce conte.
C'est juste pour vous donner envie d'emprunter le livre aux enfants de vos amis (en espérant qu'ils l'aient déjà), de le demander à votre bibliothèque attitrée, de vous le faire offrir...
Maintenant, si aucun de ces moyens n'a donné de résultat, ma foi ne vous restera plus pour connaître la fin de l'histoire (aucune limite d'âge pour lire un conte) qu'à investir la somme faramineuse de 11 € pour en faire l'acquisition... pour des générations et des générations.

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  • En l'an 2000, j'ai décidé de changer de vie ! Disons, de me consacrer à ce que j'avais toujours rêvé de faire : écrire... Alors, depuis, j'écris... pour les grands et pour les petits !
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