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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 07:00

 

Sûrement vous l'avez senti ce frémissement de la peau, ce léger décalé dans vos actions, ce ralenti qui s'ébauche... Les vacances approchent.
Je ne dérogerai pas à la règle, d'ici quelques jours, navrée mais je vous abandonnerai. jusqu'à... je ne sais pas ! En tout cas pas trois ans trois mois trois jours, temps d'une retraite pour postuler à moine boudhiste. Je n'ai pas vocation à devenir moine boudhiste bien que je ne dédaigne pas les retraites.
Quoique tout de même, trois ans trois mois trois jours, faut tenir...
Bon revenons aux vacances, je ne pars donc pas dans une grotte mais sur mon bateau.
L'avantage du bateau, caravane flottante, c'est qu'il n'y a pas de contraintes, pas d'horaire à respecter, on part quand on est prêt...
C'est comme ça qu'il y en a qui ne partent jamais.
Je peux seulement vous dire que je vous quitterai... d'ici la fin de la semaine, donc encore quelques textes...
Mais je vous promets, tout l'été, de coucher sur ce papier, chaque jour, des histoires à vous raconter, à la rentrée.
Promis, je prendrais le temps de préparer écritures diverses et variées, recettes de l'été, de noter les rencontres. Pourtant sur un voilier, il y a une occupation qui vous prend tout votre temps, vous savez bien peigner la girafe


Enfin vous connaissez l'expression ?

"Peigner la girafe , est une activité qui consiste à ne rien faire. Expression moqueuse destinée aux rêveurs, paresseux ou tire-au-cul.

Selon Jacques Cellard, à son origine - mais quand ? Où ? Personne n'a fait mieux que Claude Duneton qui en a retrouvé la première trace dans le Nouveau Larousse illustré de 1898 - , l'expression était : faire ça ou peigner la girafe ! On est là dans le désabusement : faire ça ou ne rien faire, peu importe, cela revient au même, c'est inutile."

Bernard Pivot - 100 expressions à sauver
(Albin Michel)





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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 12:09

Le Scriptorium, "ce lieu-dit de paroles croisées, marqué du signe de la poésie", tenait un de ses intervalles hier samedi 4 juillet à Coudoux, dans la douce maison de Geneviève Bertrand.
Geneviève, dont certains poèmes figurent dans les pages de ce blog.
En fait, cet intervalle trouvait sa place dans le cadre de la septième édition des Estivales de Coudoux : lectures et dédicaces à ciel ouvert dans le cadre exceptionnel et arboré du Parc du Château de Garidel.




Voici l'occasion de faire connaissance avec Dominique Sorrente, le fondateur en 1999 du Scriptorium
(lien ci-contre →) :





Mes amis

aux scripteurs d'hier et de demain

"Mes amis
ne sont pas les ayants-droit que vous croyez.

Ils se parent d'écorce ou de gravier,
d'un nuage sans nom
ou d'une herbe froissée,

se font passants qui rampent ou qui volent
et ne demandent leur chemin
qu'à plus égaré qu'eux,
et jamais bien longtemps.

Leur nom m'est inconnu la veille, parfois même
le lendemain. Ils n'héritent vraiment
que du futur qui vient vers eux.

Dans la lézarde du mur, si je cherche à les retenir,
sûr que mes amis auront disparu
déjà dans une autre histoire
à combler le matin de boutons d'or, falaises en bribes
et d'amour fou, à sortir de la page."

Dominique Sorrente


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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 18:02

Tout ce qui est écrit dans les journaux !

Dans La Provence version Aubagne-La Ciotat de ce vendredi 3 juillet est annoncé une dédicace "Du quotidien à voix haute" à la librairie Préambule à Cassis pour le jour même à 10 h 30.
Ils se sont juste trompés d'une semaine !
La dédicace aura bien lieu... vendredi prochain...

D'autre part, le journaliste (que je n'ai eu qu'au téléphone mais qui avait l'air tout à fait sympa) a fait un bel article agrémenté d'une superbe photo (de moi !) et je l'en remercie. Cependant, il me fait dire deux ou trois choses que je n'ai pas dites et c'est assez agaçant.
Il écrit texto, mais c'est moi qui parle : "ma poésie, je la situe entre Prévert et Brassens !"
Non, mais vous vous rendez compte que ceux qui vont lire ça,  vont immanquablement penser que je suis d'une sidérante prétention !
Or je n'ai jamais au grand jamais prononcé cette affirmation ! 
Me qualifier ainsi ! Mais je ne m'autoriserais jamais un truc pareil, je ne me permettrais certainement pas de me situer entre ces deux "monuments" de la poésie. Le propos existe, c'est vrai, mais il est de Julien Vanstraten, des Éditions Manoirante (qui ne refuse pas d'être cité, bien au contraire) et qui a livré là son impression à un libraire, ce qui change complètement la donne.
Julien Vanstraten a donné son avis sur un de ses auteurs, flatteur pour moi, mais il faut rendre  à César ce qui appartient à César et le sens n'est pas le même dit par lui ou par moi.

Dans le paragraphe d'avant le journaliste me donnait déjà la parole : "Fred m'accompagnait à la guitare, j'ai slamé, bu de la sangria et slamé encore..."
Bouhhhhhhhhhh... Jamais au grand jamais je ne m'exprimerai ainsi. D'autant plus que ce soir là, il s'agit de l'apéro slam à La Défonce, je n'étais pas seule. Pas sympa pour les autres... Je les aurais cité.

Imaginez donc que si on peut lire à mon sujet, modeste auteur à tois sous, de telles inexactitudes, rendez-vous compte de la véracité des articles concernant les gens du show-biz, du ciné, de la politique, etc...

Dorénavant, quoique vous vous en doutiez n'est-ce pas, et moi aussi, n'accordons qu'une confiance relative aux propos attribués aux uns ou aux autres, ne croyons pas aveuglément ce qui est écrit dans les journaux...

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 21:07

 

Tout a commencé il y a une quinzaine de jours quand s'est affiché en haut de la page de configuration de mon blog un message attention danger !
Cela coïncidait avec la proposition de nouvelles versions d'Over-blog...
Le message expliquait qu'il fallait installer Mozilla ou une nouvelle application
de Windows sous peine de problèmes...
Comme Mozilla était gratuit, j'installe le bidule, revient sur mon blog, horreur ! Il n'était plus bleu ! Plus bleu et plus du tout la même apparence.
Je désinstalle  Mozilla, le blog a repris sa couleur bleu lavande et a retrouvé sa mise en page d'origine. Ouf ! Mais le message de mise en garde réapparaît... Je laisse passer quelques jours puis me décide à commander le CD de Windows.
Qui arrive avant-hier...
Sûrement je devais avoir un pressentiment pour ne pas installer le truc immédiatement...

A la télé un présentateur signale une vidéo marrante, je vais voir la vidéo et un autre message s'affiche, réel danger !
Fissa je mets le disque dans la boîte, le programme s'installe, terminé. Je retourne sur mon blog, et retrouve la configuration de Mozilla ! Oups !
Cette fois-ci, je ne reviendrais pas en arrière mais un vague goût de blues me tombe dessus !
Mon blog n'a plus l'apparence choisi à sa naissance !

Au fait, je me demande... peut-être bien que certains d'entre vous, déjà, aviez un système plus récent et que le monde Philomène se présentait tel qu'il m'apparaît maintenant... sur un fond de blanc et des rubriques aux lettres riquiqui !
Plus classique, moins rigolo...

C'est terrible le changement. Pourquoi la plupart des êtres humains veulent-ils que rien ne bouge ?
On refuse l'impermanence.
C'était comme cela, pourquoi le cela se transforme t-il en ceci !
En plus, je me pose la question : ceux qui avaient la même version que moi vont se demander pourquoi j'ai tout changé...
Ben, c'est pas moi, c'est Over-blog ! Nouvelle version ! M'ont pas demandé mon avis !
Il paraît qu'il y a désormais plein de fonctions supplémentaires, ah bon !

C'est terrible le changement. Mais rien à faire, faut s'y faire.
Tenez par exemple, il y a... un certain nombre d'années, je l'ai épousé :
LUI




















Ma foi, que croyez-vous qu'il arriva ? Pensez-vous que L'Homme est toujours ainsi ? Hi ! Je vous épargnerai les modifications de son anatomie depuis cette photo prise en 1965 sur l'île de Riou, en face de Marseille.
Tiens, d'ailleurs Riou, voilà un autre changement. Interdit d'aborder dans l'île à présent...



Alors cette nouvelle configuration...  faudra bien m'y faire... je vais m'y faire... ou alors carrèment tout changer !


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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 05:42

 

Ménage + diverses corvées expédiées, cette journée d'hier était déjà bien entamée quand j'ai décidé que cela suffisait ! Il était temps de m'accorder une petite pause d'une heure avant la fin de  la soirée.
"Au mieux de ses possibilités" répète sans relâche Alain, un des assistants d'Arnaud Desjardins lors des séjours à l'ashram. A cette heure du jour, j'estimais avoir été au mieux de mes possibilités de tâches ménagères et familiales et qu'en conséquence je pouvais sans culpabiliser, m'octroyer un entr'acte d'écritures.
D'autant plus que ce samedi qui vient, je dois être à Coudoux pour une journée poésie avec le Scriptorium, ce cercle de poètes non disparus... et qu'il y avait une consigne : écrire à partir d'un mot choisi. Le mien : lutter.
Mais je n'avais fait que jeter quelques mots sur l'écran.

Je me penche donc sur mon texte, coupe ici, rectifie là, ajoute ceci, mélange cela et voilà que la sonnerie du téléphone interrompt ma vision. Car il s'agit bien d'une vision et d'une écoute de son écrit.

Dans le combiné la voix de ma belle-mère !

Après quelques minutes de bavardage... j'essaie avec diplomatie d'expliquer que je travaille...

Étonnement.
- Ah, vous retravaillez à présent ?

- Mamie, vous savez bien que j'ai écrit deux livres, et bien je continue, j'ai d'autres projets...
- Oui, oui, vous avez écrit mais est-ce que ça vous rapporte au moins ?
Heureusement que la scène se passe au téléphone sinon peut-être bien que je l'aurais étranglée, la belle-mère !
Une fois de plus, revient cette question d'argent par rapport à l'écriture.
Les gens qui écrivent, à moins de s'appeler Marc Levy ou Guillaume Musso (qui eux gagnent des fortunes) ne sont pas pris au sérieux.
Je le sais bien que pour beaucoup, écrire est vu comme une perte de temps !
"Tu ferais mieux de t'occuper (au choix) de ton mari, tes petits-enfants, ton jardin, ta maison, ta belle-mère ou ta mère !"
Si on travaille, à ce moment-là, on doit choisir un métier lucratif genre vétérinaire, homme ou femme d'affaires, à la rigueur prof ! Mais (je n'ose pas dire écrivain, je ne me considère pas comme un écrivain) faire auteur... est considéré comme une perte de temps, un amusement.
Je crois que pour une fois, j'ai manqué de politesse, et j'ai expédié la belle-mère.
Lutter...

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 06:41

 

J'ai peu de temps, suis pressée. Un rendez-vous, de jour en jour reculé... avec Ménage. Suis sûre que c'est un pote à vous, mes lectrices. Pour vous, mes lecteurs , je prends le pari, l'avez sûrement rencontré moins souvent.
Pourtant, j'ai un article sur le slam en commande qui m'attend et des histoires pour enfants à compléter.
Il y a l'histoire d'un magasin en suspens et des contes pour les grands...

A la rigueur consacrer du temps au jardin, aux feuilles mortes qui s'accumulent dans tous les coins, déjà des feuilles mortes ? Tailler les rosiers défraichis, arroser les plantes en pot. Dans le jardin je ne pense plus à rien et je fabrique de la beauté.

Tout comme dans la cuisine où se réalise de l'artistique !
Mais ce Ménage...
Déjà fini qu'il faut recommencer. La poussière me désespère, passer le balai m'ennuie, il faut vider l'aspirateur, passer la pièce à frotter. J'ai consacré un swing au sujet mais le sujet est récurrent !
Bon je vous laisse, j'ai trop attendu et trop de ménage à faire !

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 11:18

 

Calanque de Port Miou près de Cassis


Ode à la calanque

… Et puis il y a le dimanche,
et ce dimanche… nous allons à Port Miou…

 

    Je suis en haut du chemin, je ne descends pas tout de suite,
Je regarde ce faux sentier qui descend, les arbres indisciplinés
    Et cette trouée bleue, là, dans le fond, qui m’appelle.
Les pierres roulent sous mes pas, j’hume l’air.
Le ponton est toujours là, notre voilier aussi.
    C'est comme une découverte à chaque fois.

 

Mes yeux s’emplissent de luminosité.

    Monter sur le bateau. Tout ce calme !

Regarder. Regarder cette mer apprivoisée par la terre.

Elles sont devenues amies-amies dans la calanque.

Elles flirtent sur les berges, loin du béton.

Pas de bruit agressif. S’allonger au soleil.
    Des bateaux passent.
Ils sortent.

                  

Pour nous ce dimanche, pas de sortie.
C’est une journée bricolage, moi,
j’en suis ravie.
Rien à faire, le bricolage,
C’est pour LUI.

 

Que s'appliquer à voir le temps passer.
Doucement, et toujours s’emplir les yeux. De bleu, de vert,
De cette eau qui pétille au soleil, de ce ponton de bois qui court
Après les navires.
De ces petites criques où jouent des enfants, de ces pierres blanches
De ces herbes folles.

Tourner la tête, et admirer encore cette drôle de maison
Qui se prend pour un Château.
Et tous ces mâts qui montent à l’assaut dans le ciel et qui brillent.

Ecouter. Ecouter les bruits de la calanque qui vit.
C’est une amarre qui plonge, des drisses qui claquent dans le vent,
Le teuf-teuf d'un moteur deux temps. La plénitude.

C’est l’heure de l’apéritif. De l’eau fraîche qui coule sur le pastis
Que l’on prend en compagnie des copains ou des voisins.
Et pourquoi diantre le pastis n’a-t-il pas le même goût à la calanque ?

 

Plus tard, quand le soir tombera, j’entendrai comme une harmonie.

C’est la calanque, c’est la paix.
Il faut partir, mais, pendant la montée, avant de retrouver la voiture
Et le monde civilisé,
Je me retourne pour prendre un dernier cliché…

    Quel nom lui donner…  Bonheur ?

 

- "Ode à la calanque" 
a été mon premier texte choisi par Filiigranes et publié dans le N°57 "Ici Midi" en septembre 2003.
En le relisant je me dis que je ne l'écrirais plus de cette manière à présent. Mais bon, il existe tel quel...


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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 06:42

Fili est l'abréviation de Filigranes.
Filigranes
est une revue d'écritures à laquelle je ne saurais que trop vous conseiller de vous abonner (si ce n'est déjà fait) : www.ecriture-partagee.com (30 € les quatre numéros).

"Filigranes, revue d'écritures, entend promouvoir les "hommes du commun à l'ouvrage" (Jean Dubuffet) et soutenir l'accès de tous au pouvoir d'écrire.
Aventure collective engagée en 1984 et poursuivie depuis, la revue a pour objet d'ouvrir un  espace de coopération où l'écriture puisse se mettre en travail et où lecture et publication deviennent démarche partagée.
Lire un numéro de Filigranes, c'est repérer le dialogue des textes et découvrir comment les problématiques et thèmes proposés donnent matière à écrire.
Trois fois par an se tient un séminaire ouvert aux lecteurs et amis. C'est là que s'élaborent les choix éditoriaux contribuant à enrichir la réflexion de chacun au sujet de la création contemporaine."

Je suis entrée "chez" Filigranes en
septembre 2003, tout de suite j'y ai trouvé une famille d'écritures. C'est une sensation épatante de se reconnaître au milieu de gens partageant la même quête, une certaine exigence. C'est une émotion incroyable que de voir son premier texte publié au mois de novembre suivant (N°57 de la revue : thème : "Ici Midi"). Cela rassure. Jusqu'à cette première publication, j'étais seule à croire que ce que j'écrivais était digne d'intérêt, avait une valeur.
Mais Filigranes m'a apporté bien plus que de la reconnaissance, de séminaires en séminaires, j'ai appris à travailler mon écriture, à l'aborder par d'autres biais. J'ai partagé dans une profonde humilité une recherche dans les thématiques proposées. Mais surtout dans ce lieu qu'est la revue, pas de jugement de valeurs, des gens écrivent, produisent dans une aventure collective, poursuivent de rencontres en rencontres une espèce de conversation.

Quelle richesse humaine !

Je ne dirai jamais assez à Odette et Michel Neumayer les directeurs de la revue tout ce que je leur dois. 


Sur la photo :
Marie-Christiane Raygot - Geneviève Bertrand - Michel Neumayer



Hier donc une fois de plus j'ai retrouvé ma famille en écritures. Cette journée-là était plus destinée à parler ensemble de l'avenir de Fili.

Le temps passe Madame, les temps changent Monsieur.
Le papier coûte de plus en plus cher.
Filigranes a vingt cinq ans, c'est un bel âge.
Peut-être est venu le temps de travailler différemment.



♥ Pour ceux et celles qui souhaiteraient nous rejoindre, le prochain séminaire de la revue se tiendra comme  d'habitude à Aubagne les12 et 13 septembre 2009.
Tous les renseignements sont affichés sur le site.

Le thème du prochain numéro est "Archives à venir". L'envoi des textes doit se faire avant la date du séminaire, soit avant le 12 septembre.
Filigranes publie par principe des textes courts (1000 mots maximum, soit 5000 signes), en relation avec les thèmes annoncés. La revue ne prend en compte que les textes saisis sur ordinateur, qui lui parviennent sur CD ou par courriel : om.neumayer@libertysurf.fr


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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 10:58

 

Michael refusait sa couleur, Michael ne voulait pas vieillir. Est-il le seul dans ce cas ? Le chanteur n'a fait que pousser à l'extrême un phénomène auquel nous sommes tous sensibles. Car lequel d'entre nous, en se regardant dans un miroir peut se sentir totalement satisfait de son apparence ? Même les êtres humains parmi les plus beaux, interwievés, confessent la plupart du temps ne pas s'aimer totalement.
Accepter.
Voilà ce qu'on devrait apprendre en premier.
J'ai dix huit ans et des cheveux frisés et je déteste mes cheveux frisés !
Qui va m'expliquer la relativité ?
Frisés ici = honnis
Frisés là-bas = beauté
Raides ou frisés, peu importe.
Parce que si je suis d'accord avec ma singularité, je prendrai aussi la particularité de l'autre.
Si je m'aime, j'aimerai l'autre.
J'ai dix huit ans, je suis belle et un accident va tout changer.
Qui va m'expliquer la fragilité ?
Parce que si je comprends qu'il suffit d'un instant pour que tout bascule, j'accorderai peut-être moins d'importance à l'apparence.

De toutes manières, nous ramons tous dans la même galère. Les années vont s'empiler, cassures, brisures, déchirures.
Celui-ci va se retrouver avec un ventre rebondi, une calvitie ; celle-là avec des rides, une peau flétrie, les cheveux qui blanchissent...
Voir au fil du temps son apparence se modifier... n'est pas une chose facile. En même temps, il n'est pas nécessaire de refuser la modernité, la chirurgie esthétique si vraiment nous pensons que cela est indispensable à notre moral "je me sentirai beaucoup mieux après".
Simplement Michael a poussé le système à l'extrême. La chirurgie a des limites. Tout a une limite.

"Supporte la disgrâce
d'un coeur égal.

Accepte l'adversité
comme inséparable
de la condition humaine.

Que faut-il comprendre par
""Supporte la disgrâce
d'un coeur égal" ?

La disgrâce n'est pas pire
que la faveur
Toutes deux engendrent la crainte.

Ne sois donc affecté
ni par la perte
ni par le gain.

Que faut-il comprendre par
"l'adversité est inséparable
de la condition humaine" ?

L'homme a un corps
c'est pourquoi
le malheur a prise sur lui.
S'il n'en possédait point,
quel événement
pourrait le frapper ?

C'est pourquoi,
à celui qui se soucie des autres
autant que de lui-même
on peut confier le monde.

Seul celui qui aime les autres
autant que lui-même
est digne de les gouverner.

(Tao Tö King - Lao-Tseu - Treize)


Oui, j'ai bien changé...
Smile ?


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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 11:39

Est-ce à nous de le juger ?

Ecoutons plutôt ce classique qu'il a revisité et qu'on a si peu entendu sur les ondes "Smile".

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Blog Ribambelle D'écritures

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