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20 novembre 2015 5 20 /11 /novembre /2015 12:30

Je ne voulais pas me précipiter pour écrire un article

Car comment traduire en mots ces morts injustifiées et brutales, effroyables images d’un cauchemar incompréhensible, l’absolue terreur, l'effroi qui m'a saisi.

Comment écrire de la fanatique folie meurtrière de quelques monstres ?

Je ne suis probablement pas la seule, depuis ce vendredi 13 novembre, à avoir des nausées, mal à la tête, au ventre, à l’âme.

Encore que, je n’ai pas été touchée de près.

Touchée ? Anéantie, conviendrait mieux, pour décrire l’état dans lequel m’a plongé la barbarie qui a frappé à nos portes.

Je fais partie de la première génération à n’avoir pas connue la guerre. Et j’en étais fière. Voilà, ça y était, nous étions arrivés à construire l'Europe. Alors, puisque la paix était possible ici, elle serait possible ailleurs.

Finalement il ne fallait pas désespérer de L'HOMME.

Ici, nous avions compris, dépassé nos dissensions, fait un pas en avant. Mais :

"Rien n'est jamais acquis à l'homme

Ni sa force

Ni sa faiblesse ni son coeur

Et quand il croit Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix

Et quand il croit serrer son bonheur il le broie

Sa vie est un étrange et douloureux divorce

Il n'y a pas d'amour heureux".

 

Aragon (1946)

 

La phrase "Il n'y a pas amour heureux", je l'ai toujours prise dans son sens premier.  Aujourd'hui, ce couplet me revient en sourdine me parler d'amour du genre humain. Il serait donc impossible que l'humanité s'aime ? Terrifiant.

Alors, continuer naïvement  à croire,  que la paix règnera un jour sur notre planète bleue ? Le verbe est explicite, ce n'est qu'une croyance...

Ma foi, je vais tout de même garder celle-ci...

Le vendredi d'après, le 13 novembre
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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 16:28
Une interview de Régis Debray

Dans Le point N°2246, celui de cette semaine, une interview de Régis Debray m’a interpellée à plusieurs titres, mais il en est un qui a véritablement fait écho à une anecdote vécue.

A une question sur la mutation politique, le penseur répond : (…) « L’époque n’est pas au « Nous » mais au « Moi je. » Ote-toi de là que je m’y mette, et regarde comme je suis beau. On ne parle plus d’accomplissement collectif mais d’épanouissement personnel. (…) Restent le nombril et le selfie. J’ai le sentiment que cela fait tourner en rond.»

 

Cela me ramène à un jeune chef d’entreprise côtoyé il y a peu. A une question posée sur son job, la réponse m’a anéantie : il est nettement dit qu’il va « piquer » le secteur qui lui échappe, en quelque sorte essayer d’écraser son concurrent. Aucun état d’âme, il est le plus fort et il le proclame.

J'ai pensé "il blague, c'est de l'humour"... Mais rien n'était moins sûr. Le ton n'était pas vraiment sympa...

Certains savent que, dans une autre vie ! j'ai été fille d'un célèbre commerçant ; aie ! Je vais écrire "en ce temps-là"... et bien, ma foi, en ce temps-là, il me semble qu'un patron faisait le job sans chercher à nuire à son voisin. Le soleil se levait pour tout le monde.

Là, nous sommes passés à une autre dimension et ça me met mal à l’aise. Il y a du nombrilisme oui. Et bien pire ! Les conséquences de son acte ? Pftt ! Seulement :  "je suis le meilleur, le soleil se lève pour moi et j'en ai rien à foutre de toi !" (sous-entendu tant pis pour ta gueule...)

 

Le sujet du selfie me déroute également. Obligée d'écrire encore : avant ! Donc, "avant" nous prenions les autres en photo, ou alors les autres et nous, ou nous et les autres ! Mais jamais nous n’aurions pensé faire de soi par soi un portrait.

Aujourd’hui, selfie, selfie... moi d'abord. Où sont passés les autres ?

 

 

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 10:52
Coup de blues

Ce serait pourtant bien d’y arriver… un Jour ! A ne plus basculer du rose au noir, de haut en bas.

A prendre le bon et le mauvais.

Et ne plus être déçu par personne.

 

Emotion, émotion quand tu nous tiens, le mental part en vrille !

Pourtant je le sais, pertinemment, que l’autre est différent ! Alors pourquoi ne pas l’assimiler une fois pour toute ? Et accepter que l’autre ne se comporte pas de la manière que j’attends.

Encore une fois, être blessée ? Donner le pouvoir à quelqu’un de me faire mal ? Jusqu’à quand ?

JE suis la seule responsable de mon état. D’ailleurs je ne leur en veux même pas, à ceux-là, aux « pas gentils » qui ne m’aiment pas… voilà, c’est ça. Ils ne m’aiment pas ! Pourquoi ???

Ils ne m’aiment pas ! Bon, et alors ? C’est dur, d’accord ! Au fond de soi, l’on sait que « aimable », on l’est ! Même que l’on a tout fait pour être irréprochable. Mais non, ça ne suffit pas. L’autre nous voit avec son propre regard.

Et l’on n’y peut rien.

« Ce qui devrait être est un mythe ».

Je le sais ; mais devant le coup porté, hein ?

« Voyez l’action… et voyez vos réactions, sans les réactions secondaires de plaisir ou de douleur. Voyez-les dans un état de liberté » (KhrisnamurtI).

 

Je suis un brave petit soldat n’est-ce pas ? Je vais continuer mon chemin.

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 11:56
Salon du livre de Cotignac - 20 juillet 2014

J'ai quitté Marseille sous orage... mais heureusement sur l'autoroute, le ciel se dégage et l'arrivée à Cotignac, typique village du haut Var, se fait sous un ciel plus clément.

Ouf ! A présent, les lecteurs n'ont plus d'excuses... Hélas ! Le public boude. Pas grand monde sous les grands platanes ombragés. En plus, quand des gens s'arrêtent devant ma table ou celle de mes voisines, j'entends des propos étonnants.

Se consoler du peu de ventes en admirant l'environnement : une magnifique maison, le lavoir...
Se consoler du peu de ventes en admirant l'environnement : une magnifique maison, le lavoir...
Se consoler du peu de ventes en admirant l'environnement : une magnifique maison, le lavoir...
Se consoler du peu de ventes en admirant l'environnement : une magnifique maison, le lavoir...
Se consoler du peu de ventes en admirant l'environnement : une magnifique maison, le lavoir...

Se consoler du peu de ventes en admirant l'environnement : une magnifique maison, le lavoir...

Donc, une dame s'approche de mes livres, regarde négligemment les couvertures des Pola de Marseille. J'engage la conversation, la dame est grand-mère, ça m'ouvre des possibilités, en général, les grands-parents craquent pour Pola !

Sauf que cette personne me répond :

- Oh ! Vous savez, hier j'ai acheté pour mes petits-enfants 30 livres à une brocante.

30 livres à 50 centimes, ajoute-t-elle ! Parce-que voyez-vous, je n'achète jamais de livres neufs...

 

Changée en méduse, je ne peux rien répondre. Et pourtant.

Bien sûr, qu'il est intéressant de se procurer des livres d'occasion à un si bas prix, il m'arrive aussi d'en acquérir. MAIS j'achète aussi DES LIVRES NEUFS.

Car, ce que cette brave dame (un tantinet méprisante) ne réalise pas, c'est que si elle ne s'offre ou n'offre JAMAIS de livres neufs, et si tout le monde se met à faire de même, ma foi, très rapidement, il n'y aura plus de livres DU TOUT !!!

Car pour trouver des bouquins d'occasion, il est nécessaire qu'ils aient d'abord été édités...

Si plus personne n'achète de livres neufs, un beau soir, il n'y aura plus d'éditeurs, plus d'auteurs, plus de livres à 50 centimes... plus de livres...

Alors à la poubelle, les albums ? En tout cas, celle-là a été relookée !!!

Alors à la poubelle, les albums ? En tout cas, celle-là a été relookée !!!

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 09:20

Au mot vacances, mon Petit Robert donne plusieurs définitions dont "repos, cessation des occupations, du travail ordinaire".

Indication difficile à suivre à la lettre si l'on reste chez soi....car  comment oublier de faire les courses, le ménage ; ne plus rien laver ni repasser ni ranger... ne plus pointer les relevés bancaires qui se pointent... sans compter la cuisine si l'on ne veut pas mourir de faim !

Pourtant, ces jours-ci, j'ai décidé que, tout de même, j'avais grand besoin, de me mettre en vacances ! Ne me restait plus qu'à faire un effort... dans le bon sens. Soit,  d'en faire moins ou de faire différement ! Changer de rythme, d'habitudes, de boulanger ? J'ai un peu de mal mais je progresse...

Maintenant, si l'on en revient au Petit Robert : "cessation... du travail ordinaire". Qui m'empêche de transformer mon travail "ordinaire" en travail "extraordinaire" ? En fait, un vrai challenge, attraper une autre vision... un autre mode de fonctionnement comme ...

Me remettre au lit après le petit-déjeuner pour lire, laisser les petits moutons de la poussière vivrent en paix pendant que je m'amuse à un prochain projet d'écriture ; demander à L'Homme de faire cuire les steacks...

Se mettre en vacances ?

Tout un travail !

 

Un des grands pins de Port Miou, la calanque où poursuivre les vacances ! Et là, pour de bon, les ocupations changent...

Un des grands pins de Port Miou, la calanque où poursuivre les vacances ! Et là, pour de bon, les ocupations changent...

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 19:19

"Dans l'anse de Maldormé, au pied d'Endoume, le cabanon Kezaco, qui est en fait une véritable maison (en blanc avec les volets bleus), doit être détruit avant la fin de l'année. À gauche, un autre cabanon devrait également libérer l'espace. (...)

Sur l'autre bord de la crique, il y a le cabanon Sardou qui appartenait, jadis, à la famille du chanteur. Peut-être finira-t-il aussi sous les pelleteuses de l'État. Ce qui ne surprendrait pas Jeannine Anziani. Car, dans cette anse de Maldormé (7e), où se dresse le majestueux Petit Nice Passédat, elle a déjà vu trois cabanons devenir poussière. Et d'ici la fin de l'année, c'est le sien qui va appartenir à l'histoire.

(Pas le mien, celui de ma famille pour être plus exact)

La main de fer de l'État va broyer le "Kezaco".

Plus qu'un cabanon, c'est une vraie maison accrochée aux rochers. Terrasse ouverte sur les flots en rez-de-chaussée, chambre à l'étage, murs d'un blanc andalou, sertis de volets bleus : on est loin du cabanon "verrue" qui gâche le paysage. Mais l'avenir semble écrit."

Photos Serge Stamati

Photos Serge Stamati

"Ce cabanon avait été acheté par mon père dans les années 60, raconte Jeannine. Puis, ma mère l'a récupéré mais elle est décédée l'année dernière. Je (Nous) n'ai pas pu hériter de l'AOT délivrée par l'État. Les affaires maritimes m'ont dit que ce n'était pas cessible." L'AOT, ou Autorisation d'occupation temporaire signifie que la maison se trouve sur le domaine maritime. Autrement dit, l'État a droit de vie ou de mort sur le bâti. Et dès que le propriétaire n'est plus de ce monde, en l'occurrence la mère de Jeannine, la destruction peut être programmée. L'héritière ne compte pas."

"Un décret de 1857, complètement obsolète"

"Il y a quelques semaines, le chef du service Mer et Littoral des Bouches-du-Rhône, lui a adressé un courrier glacial, conclu par : "Je vous demande donc d'évacuer cette construction de toutes affaires personnelles, de procéder à la résiliation et au démontage des compteurs EDF, eau et Télécom et de murer tous les accès (portes et fenêtre) de la construction à l'aide de parpaings..."

Aujourd'hui, Jeanine semble résignée : "La démolition doit coûter 30 000 . Et elle pourrait être à mes frais si j'engage une procédure. Puis, tout a été fait pour que je parte. La durée de l'AOT a diminué au fils des années. 10 ans, puis 5 ans, puis 1 an. J'ai senti qu'on voulait notre départ. Le loyer annuel a augmenté. Il est passé de 300 à 6 000 . Avec la taxe d'habitation et la taxe foncière, cette maison me coûte (coûtait à ma mère, nous ne pourrons pas suivre) 9 000 à l'année. Comment voulez vous tenir ?"Pourtant, son avocat, Marc Mamelli, ne baisse les bras. Pour lui, cette décision ne relève pas de la Loi Littoral qui tend à rendre au bord de mer son aspect naturel. "Non, ici on est au centre-ville, dans un espace urbain, assure l'avocat. La Loi Littoral ne s'applique pas. Kezaco relève d'un vieux décret de 1857, complètement obsolète."

Le Kézaco

"Le plus haut flot de l'année"

"Pour démolir, l'État s'appuierait en fait sur ce qu'on appelle "le plus haut flot de l'année", autrement dit la vague qui, si elle supérieure au cabanon, signe son arrêt de mort. "Mais ce plus haut flot, il faut le mesurer dans le cadre d'une expertise. L'État doit faire une enquête publique." Puis, si la vague doit être fatale à "Kezaco", pourquoi ne l'est-elle pas à certains établissements voisins ? "Non, ma cliente a un acte de propriété. On n'a pas le droit de la faire partir. En tout cas, j'aimerais bien que l'administration s'explique."

Côté mairie, on ne veut pas jeter de l'huile sur le feu.

Mais on se pose une question : libérer l'espace pour le public ou pour l'aménager, d'accord. Mais pourquoi détruire une maison quand on sait qu'on ne pourra rien y mettre et que le site est difficilement accessible ? La question est loin d'être stupide."


Le Kézaco

"Les constructions de bord de mer en sursis"

"AOT : trois lettres qui pèsent comme une épée de Damoclès sur les constructions situées sur le littoral marseillais. Ce totem d'immunité est désormais renouvelé au compte-gouttes, d'une année sur l'autre, par les services de l'État. Sans AOT, il faut cesser l'occupation et démolir, même s'il s'agit d'institutions établies depuis plus de 50 ans.

Après la brasserie Les Flots Bleus sur la Corniche, après la discothèque La Maronaise aux Goudes, et la pizzeria Chez Dédé à la calanque de la Verrerie, quel établissement, quel cabanon sera englouti sous les pelleteuses de la Loi Littoral ? Le restaurant Le Petit Pavillon ou l'Hôtel Richelieu ont bien failli, eux aussi, sombrer corps et biens dans la falaise. Le premier a pu sauver sa tête et récupérer son AOT en démolissant une partie de terrasse, comme l'exigeaient les services de l'État."

Il y en a d'autres qui sont concernés...

Il y en a d'autres qui sont concernés...

"La propriétaire a écrit au maire"

"En fin d'année dernière, Jeannine Anziani, propriétaire (avec ma sœur et mon frère) du cabanon Kézaco, a écrit à Jean-Claude Gaudin :

"Dans cette affaire, il y a un côté sentimental avec la démolition d'une maison et tous les souvenirs qui s'y rattachent (...). Raser ce cabanon à l'architecture Art déco, qui date des années 30, me semble surréaliste alors que la ville a été Capitale européenne de la culture. Le Kézaco fait partie du patrimoine culturel et témoigne d'un art de vivre au cabanon (...). Il se trouve que je suis auteur (...). Plutôt que de le démolir, ne pourrait-on pas en faire 'Le cabanon des écrivains et des poètes", allier architecture et écritures, y organiser ponctuellement des rendez-vous littéraires, le cadre étant lui-même si poétique ? Cela ne me paraît pas dénué de sens." La lettre de Jeannine Anziani est restée sans réponse."

Jean-Jacques Fiorito avec Sophie Manelli (La Provence du 19 mai 2014)

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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 12:49

Overblog m'énerve ! Voici quelque temps déjà qu'ils ont proposé à leurs adhérents une nouvelle version soit disant plus performante...

Après avoir tergiversé... j'avais décidé de leur faire confiance et foncé... catastrophe ! Vous en avez été les témoins pour ceux qui me suivent (merci), la nouvelle version a été une vraie galère à mettre en place. Puis j'ai fini par m'y habituer et à prendre mes aises !

Mais... l'histoire était trop belle ! Voilà qu'ils me préviennent à présent  : "Vous avez utilisé le Hub Social d'OverBlog vous permettant d'importer les contenus de vos réseaux sociaux sur votre blog lemondephilomene.over-blog.com. Cette fonctionnalité étant réservée aux membres Premium depuis plusieurs mois, nous allons supprimer les articles de vos réseaux sociaux dans 15 jours".

Tiens, paf, prenez-vous ça dans la gueule les bloggeurs ! D'abord on vous incite à modifier votre blog (malin, la nouvelle version n'est pas transportable) ; puis on vous supprime des fonctionnalités ! In fine on vous incite à muter membre pemium donc à payer ! Autrement tant pis pour vooouuuus !!!

Ma foi, de colère... illico, j'ai décidé de transférer mon blog sur une autre plate-forme. Membre Premium, ça ne coûte pas une fortune ! Mais c'est le principe qui me déplaît. Quand j'ai créé mon blog sur ce site, il était sympa et vous offrait gratuitement un maximum de possibilités; Seulement, au fil des ans, de moins en moins de fonctions...

Allez, courage, fuyons !

Sauf que, c'est raté ! La-nouvelle-version-d'Overblog n'est pas compatible !!! Retour à la case départ.

Bon. Que faire maintenant ? Réfléchir (ça m'arrive de temps à autre) : "mais... je n'importe pas d'articles des réseaux sociaux ! D'ailleurs mon seul réseau fréquenté est Face de Bouc et si je poste des trucs dessus, je n'utilise pas le processus inverse ! Ou alors je n'y comprends rien, ce qui reste une possibilité.)"

 

Ma foi, vous savez tout. Conclusion : Lemondephilomène continue tel qu'il est. A moins qu'un de ses quatre matins (je suis en meilleure forme le matin) je me résolve à devenir membre premium.

Pour ce genre d'affaire, il vaudrait mieux que je consulte Fille Chérie. Elle est bien plus douée que moi en informatique.

En attendant, pour soigner ma morosité et mon questionnement existentiel ! être ou ne pas être (premium), je vous poste une carte postale, de Marseille of course !

 

La tour du fanal vue du fort Saint-Jean

La tour du fanal vue du fort Saint-Jean

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 11:11

Des CHAUSSETTES ! Ce matin j’ai mis des chaussettes !!!

Ce qui signifie que l’hiver arrive bientôt.

Tôt le matin il fait nuit.

Ce qui signifie que je n’ai pas vraiment envie de me lever. Nuit noire, jardin obscur…

Encore, ici, dans le sud, nous n’avons pas à nous plaindre. Dimanche dernier nous nous serions toujours cru en été.

L'anse de Maldormé le dimanche 6/10/2013

L'anse de Maldormé le dimanche 6/10/2013

Parce qu'ici, dans le sud, tout le monde (ou presque) préfère l’été. Dans le Midi, nous devons être croisés avec des lézards !

Conversation entendue hier dans le vestiaire du cours de gymn holistique :

  • Et voilà, pour venir, j’ai mis une veste…
  • Et moi une écharpe…
  • Moi, les deux…
  • Sans oublier des chaussettes !

Nous y revoici, aux chaussettes, qu’hier je n’avais pas encore remises… mais que j’ai enfilé ce matin. Avec regrets.

Enfin là, présentement, "sous le soleil exactement", à cette heure-ci, soit entre midi et deux, j'ai pu retrouver la chaleur bien-aimée en me prélassant, quelques instants, yeux fermés, sur la chaise longue ; avant de venir écrire ce billet d'humeur maussade !

En fait, ce n’est pas que je n’aime pas l’hiver, c’est plutôt le froid qui me gêne (sauf à la montagne quand je faisais du ski !)

Mais comme disait la prof de gymn :

  • Il faut mettre des couches !

Entendre évidemment superposer des vêtements.

Moi ? Apparemment je ne suis pas la seule... (se référer au vestiaire de la gymn... ) je me sens nettement plus à l'aise dans une petite robe d’été. Une robe, hop ! et terminé !

Alors que mettre :

  • un tee-shirt (manches longues) ou une chemsise SUR un tee-shirt (manches courtes)
  • une veste légère
  • un blouson ou un manteau
  • une écharpe (en attendant d’ajouter le chapeau)
  • un pantalon (chaud)
  • des chaussures fermées où enfermer les doigts de pied
  • et DES CHAUSSETTES…
Une photo de Jean-François Cardin

Une photo de Jean-François Cardin

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 14:02

"Un famélique cortège dont il émanait une infinie tristesse." (Marianne) C'est ainsi qu'est qualifiée la parade des lumières de la soirée d'ouverture de Marseille 2013 capitale européenne de la culture dans cet hebdomadaire ! "Marseille, comme un acte manqué"  était-il encore écrit dans son édition en ligne.

Bon, moi-même, j'ai écrit hier que La Grande Clameur en elle-même était un peu fluette mais si moi, je suis ensuite rentrée chez moi pour de (mauvaises !) raisons, famille et amis eux, ont été unanimes. Après cette clameur qui n'a pas trop clamé, des sculpteurs de glace de la place Sadi Carnot au déluge de plumes du Cours d'Estienne D'Orves en passant par la chorégraphie des jeux d'eau, sans compter toutes les autres animations, la soirée était une vraie réussite. Et je le redis, il y avait 400000 personnes dans les rues. Et aucune casse...7597469284_f041e67021.jpg

Jusqu'à l'aube du dimanche, les marseillais ont été heureux de déambuler dans un centre ville festif débarassé des voitures.

Pourtant, "Une cérémonie d'ouverture pauvrissime, une offre culturelle rachitique" écrit Libération.

Mais qu'est-ce qu'on leur a fait à Paris pour être traité ainsi ? Moi, je pense plutôt que c'est parce qu'à Marseille, les gens n'ont jamais sombré (à part quelques spécimens...) dans un "boboïsme parisien" qui consiste à snober les spectacles populaires ! En tout cas, les marseillais qui se sont déplacés en famille pour redécouvrir leur ville ce soir-là, ont aimé ce qu'on leur a proposé.

Et ils n'ont en définitive pas été les seuls ! Car si les animations de rues ont été traitées dans la presse parisienne de "fêtes votives"  - mais qu'est-ce qu'ils voulaient, qu'on leur joue Le Cid sur le Vieux-Port ? - la revue italienne Viaggio salue une fête "sans grande cérémonie mais avec tant de bonne humeur".

Vues-de-Marseille-028.jpg

Et bien voilà, ce journaliste-là a tout compris, à Marseille, on cherche pas à se faire passer pour le roi de Prusse, on pète pas plus haut que son cul !

Et vous savez quoi ? Le New-York Times aussi a tout compris ! Sur son site internet, le quotidien américain dévoile son classement des sites du monde "à visiter d'urgence cette année" et Marseille décroche la 2ème place...  juste derrière Rio de Janeiro !

Alors parisiens jaloux de notre soleil et snobs, ne venez plus à Marseille, restez dans votre grisaille et "votre culture", foutez-nous la paix et laissez-nous à nos plaisirs simples et joyeux !

 

(D'après La Provence du mercredi 16 janvier 2013)

 

 

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 12:18

Comme chacun sait, PLU signifie Plan local d'urbanisme. Au printemps, un nouveau plan local d'urbanisme était présenté pour Marseille. Tous les zonages avaient changé de nom. Pauvres habitants ingorants des sigles UA, UB, UT, UM... voilà de quoi perdre le nord !

Dans la foulée, une enquète publique était lancée du 29 octobre au 17 décembre 2012. A savoir, le futur PLU propose une densification et la perte des jardins devenus constructibles, le zonage ne garantit pas la protection future des quartiers concernés, etc...

Fausse-Monnaie-006.jpg

Ainsi, à Bois Luzy, un des cent onze villages de Marseille, le zonage UR3 fait trembler le village formé de pavillons typiquement marseillais, mais ailleurs même constat, les petites parcelles avec des jardins risquent de disparaître. Car on va passer d'une possibilité de construire sur 0,25 % de la surface d'un terrain à 70 % de la surface et de 6 m de haut à 9 m de haut et en limite du terrain voisin !

Totalement aberrant.

Au secours, les dirigeants de cette ville sont-ils devenus fous ?

Tout ce qui fait la spécificité de la cité phocéenne risque de s'envoler.

 Escaliers-008.jpg

Autre exemple : le quartier de Gratte-Semelle qui s'étage de vallons en collines et dont les jardins participent à la bio diversité de la ville, et bien il risque fort de voir tous ses coins de verdure fondre sous le béton ! Pourtant, l'étroitesse des rues ne pourra recevoir plus de circulation et les nombreux escaliers caractéristiques limitent également les déplacements. Mais le PLU n'en tient pas compte... comme il ne prend pas en considération les terrains pentus orientés sud-nord : les demeures et les rues à l'aval vont se retrouver dans l'ombre des constructions à venir.

Par ailleurs, toutes les rues de Gratte-Semelle sont à l'heure actuelle visibles de Notre-Dame de La Garde, si le quartier passe en Ubt... la vue sera totalement gâchée.

Au secours Marseille va perdre son identité, sa spécificité, son âme et ses jardins !

Oui, ils sont devenus fous.

 

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