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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 13:40

Je vous avais laissé il y a quelques temps avec un Pouloupou tout blanc, le voici en couleurs et installé (pour l'été) dans "Le jardin de Diane" à l'entrée de la copropriété de La Rouvière (plus grande d'Europe), juste à côté du superbe Atelier de l'USCRM.

Pouloupou à La Rouvière

Déjà les enfants se l'accaparent...

Pouloupou à La Rouvière
Pouloupou à La RouvièrePouloupou à La Rouvière

Et le conte prend tout son sens...

 

Pouloupou et les diamants (extrait)

Auteur : Jeannine Anziani

Illustrations Isabelle Nègre-François

Editions Le lutin malin

 

(...)

Pouloupou avait un cœur noble, un esprit romanesque et personne n’était plus aimable que lui. Pourtant, toute la petite communauté de la tour l’avait banni à cause de sa laideur. Et Pouloupou en souffrait beaucoup. En effet, le gentil mollusque était orphelin. Aussi, son plus cher désir aurait été de retrouver une famille aimante, des amis bienveillants, quelqu’un avec qui partager ses joies et ses peines. Hélas, il doutait d’y arriver un jour !

 

- C’est incroyable ce qu’il est laid, avait décrété, péremptoire, la vieille rascasse, en faisant tressauter ses lunettes sur le bout de son nez. On ne peut décemment pas fréquenté quelqu’un d’aussi vilain !

- Cet être-là est trop antipathique pour être honnête, avait ajouté le loup en agitant frénétiquement la queue.

Les girelles, elles, s’enfuyaient à toute allure dès que Pouloupou faisait mine de les approcher. Les moules se refermaient hermétiquement, et les soles se cachaient sous le sable. Quant à ce concierge de saran, sitôt que le poulpe s’avançait d’un peu trop près, il hurlait :

- Ici c’est un domaine privé, on ne passe pas ! (...)

Pouloupou à La Rouvière
Pouloupou à La Rouvière
Pouloupou à La Rouvière
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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 14:24

Je n'ai pas grand chose à dire en ce moment.

Pierre Autin-Grenier

Photo Jean-François Cardin

Photo Jean-François Cardin

Oui, "je n'ai pas grand chose à dire en ce moment" comme l'a écrit Pierre Autin- Grenier, né la même année que moi (je vous laisse chercher ! )

Ou plutôt si, j'aurais des tas de choses à vous dire, mais ce seraient des choses emplies de spleen à ras bord, alors...

Je préfère encore me taire, me terrer dans ma tanière... laisser passer...

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 12:10

Voilà, la date approche...le lundi 24 juin

 L'USCRM de la Rouvière, au passage je rappelle que La Rouvière est la plus grande copropriété d'Europe (8000 habitants)... presque une ville dans la ville ! l'Union Sportive et Culturelle de La Rouvière Marseille, m'a donc invitée à vous proposer, pour fêter l'année capitale et ses nouveaux locaux :

1/ de 18 h à 19 h 15 : un atelier d'écritures poésie-slam à partir "Du quotidien à voix haute" (Manoirante) et "En habits de charivari" (Manoirante). Pour tous ceux et celles qui voudraient s'essayer à la poésie, jongler avec les mots et les sonorités, oser prendre un micro, crier ou chuchoter son texte... ou celui d'un(e) autre !

Invitation à La Rouvière (Marseille)

2/ de 19 h 30 à 20 h 30 : Une conférence sur "le devoir de mémoire" à partir du récit "Le plus petit des grands magasins" (Edilivre) où pourquoi il m'était apparu nécessaire de raconter ce magasin atypique « Au roi du bon marché » que beaucoup de marseillais ont bien connu. Pourquoi rappeler l’histoire de ce négoce incroyable, cette famille exubérante, ce quartier débordant de vitalité.

Aujourd'hui plus que jamais, cette chronique sociale d’un type de commerce à jamais disparu, le brassage de cultures, de religions… l'humanisme authentique pratiqué par les patrons est à étudier de près.

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 16:11

Hé ! That is the question !

Sommes-nous grands ?
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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 11:27

Comme-ci, comme ça, je vais, tu vas, en ombre chinoise,

qui décide de quoi ?

 

Qui décide pour toi, et moi ?

J'ai vraiment l'impression que la marge d'action est réduite...

Parce que...

 

Ce qui était programmé, pftttttttttttttttt ! s'est envolé

mais, imprévu, est arrivé... de l'imprévu !

A-t-on toujours le choix ?

Me pose la question...

Même ne pas choisir est un choix.

Comme-ci, comme ça...

Ouais ! Belle maxime. J'y croyais, je l'ai répété comme un perroquet...

Sauf que, de plus en plus, je le vois bien...

qu'un certain nombre de choses arrivent...

Comme-ci, comme ça,

qui décide de quoi ?

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 07:33
TROP (revue Filigranes)

Le numéro 85 de la revue

Filigranes vient de sortir.

"Pas si simple, le monde" - 2

Thématique : "Dans le multiple"

TROP

Ou

« Miroir, mon beau miroir… »

Ou

Trois filles en quête d’image

 

Trop. C’est trop.

Un, deux, trois, quatre brouillons dans la corbeille à papier.

Cette fois, ma foi, je n’y arrive pas ! Mes petites cellules grises se trouveraient-t-elles en surcharge ? En ce moment, trop de projets. Tant de rôles à jouer. Tant de costumes à endosser.

En outre, quand l’inspiration part en goguette et qu’en prime le thème imposé ne déclenche que des ébauches mal ficelées me faisant juste grimacer : beurk ! c’est mauvais… rébus ! Revenir au début.

D’abord, trouver la porte ! Sinon, entrer par la fenêtre ! Mais pour aller où ?

N’empêche, si je commençais par avancer à tâtons dans l’obscurité, à la recherche d’une idée.

Changer de masque. Appeler à la rescousse Philomène qui imprime des slams dans ma tête. Mais Philomène fait la sourde oreille. « Vous me la baillez belle, dit-elle ».

Alors, demander assistance à cette autre habitante qui, en moi, invente des « Pola » ?

Mais cette colocataire est partie se balader avec crayon et papier du côté du Panier[1]

Hypothèse habile : modifier l’itinéraire. Prendre un chemin de traverse, glisser sur un éboulis, emprunter un escalier resserré. Ou carrément choisir une impasse qui oblige à revenir sur mes pas. Puis écrire à l’encre sympathique…

Néanmoins, ces diverses voies ne m’amenant que dans un temps sans rimes ni raison, ne me reste plus qu’à enjamber le muret barrant ma vision d’un texte adéquat. Passer de l’autre côté, le cœur hésitant. Qu’est-ce qui m’attend ? Bah ! le savoir gâcherait le plaisir. Toujours garder le désir.

Sur le mur, il y a une poule qui picore du pain dur.

Le pain dur m’expédie dans le passé : une maisonnette en surplomb de l’anse de Maldormé[2], trois filles, un mois d’août. Un autre muret par-dessus lequel les minettes jetaient des miettes aux poissons.

 

Dans ce cabanon, fixé sur un mur, un grand miroir décor 1950. A tour de rôle, les trois amies avaient pris l'habitude, en maillots deux pièces, de s’installer en face pour se détailler scrupuleusement.

Marilyne se désolait toujours :

- Regardez cette poitrine ! C'est terrible d'avoir une si grosse poitrine ! Et mes jambes ? Pourquoi ai-je des jambes aussi lourdes ? Et mon nez...

Elle gémissait :

- En vérité, ce corps est-il bien le mien ?

Ah ! N’est-ce pas le propre de la plupart du commun des mortels que de se vouloir différent ? S’effacer à la gomme arabique…

Patricia se situait dans un registre plus désopilant :

- A mon tour... Commençons par les jambes, hum ! ça va… Le haut ? Ça va aussi… mais alors, admirez ce cul !

Elle se tapait sur les fesses, se dandinait devant la glace.

Je lui répondais (étant l’une de ces trois futiles adolescentes) :

- Il est parfait, ton derrière.

 

Et moi ? Mon apparence me convenait-elle ? Bernique ! Cette épaisse tignasse frisée, telle une fantaisiste perruque posée sur mon crâne, n’était absolument pas à la mode dans les années soixante. Je me rêvais avec une chevelure raide, lisse, aussi plate que la surface d’un 45 tours !

Conclusion évidente du minutieux examen : nos enveloppes extérieures étaient loin d’être en parfaite adéquation avec le contenu de nos esprits. Chacune, face à une doublure non conforme ! Laquelle était la vraie, celle du miroir ou celle du mental ?

Patricia, rigolarde, assurait :

  • Au moins, aux yeux des parents, nous sommes les plus belles !

Ah ! Un reflet de plus…

  • Et les copains, renchérissait Maryline, ils nous voient comment ?

Bigre, cela faisait beaucoup de filles dans une si minuscule maison.

 

Aujourd’hui, Marilyne se mire dans le regard de Dieu, Patricia a choisi d’entamer une nouvelle vie au pays de Don Quichotte.

Et moi ? Moi, je cherche le premier mot de la première ligne d’un texte sur la multiplicité… mon âme ébauche un sourire comme celui du chat du Cheshire[3].

 

 

Jeannine Anziani

 


 

[1] 13001 – et prochaine aventure de Pola de Marseille

[2] 13007

[3] Alice au pays des merveilles (Lewis Carroll)

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 11:27

Hier soir, à la librairie Maupetit, librairie bien connue des marseillais, présentation de "Marseille Plein Ciel" (Mémoires millénaires Editions).

Me voici donc en possession de mon exemplaire et, à parcourir les pages, plutôt fière de côtoyer, d'abord Monsieur Le Maire Jean-Claude Gaudin qui a préfacé l'ouvrage, mais aussi, de retrouver mon Ôde en compagnie de textes signés par de vraies célébrités !

Dans le désordre : Pierre Echinard, de l'Académie de Marseille et historien - René Frégni, écrivain, Prix 2012 La  XXème Targa Jean Giono, pour l'ensemble de son oeuvre - Gilles Del Pappas, écrivain, Grand prix de Provence pour l'ensemble de son oeuvre - Monseigneur Jacque Bouchet, recteur de Notre-Dame de la Garde, et tant d'autres...

Je voudrais encore vous parler du remarquable travail photographique effectué par Pierre Behar.  Un système de prises de vue par ballon captif qui va, par exemple, permettre de positionner l'appareil à 2 mètres de la statue de la Vierge au sommet de Notre-Dame de la Garde.

"Par sa technique particulière de prises de vues, il nous offre des perspectives originales qui échappent habituellement au regard du promeneur terrestre." (J.C. Gaudin)

 

Mon Ôde à la calanque, certains la connaissent dans sa version originale. Pour Marseille Plein Ciel, elle a été raccourcie et a subie quelques petites transformations.

Tous droits de reproduction étant réservés, vous n'aurez droit, ci-dessous, qu'au début. Mais vous pourrez toujours acheter le livre (15 €) dans toute bonne librairie qui se respecte ou le commander directement chez Editions Mémoires Millénaires - 7 rue Auguste Pégurier - 06200 Nice

memoiresmillenaires@wanadoo.fr

 

 

Cette photo-ci n'a pas été prise d'un ballon captif... mais par mon modeste appareil !

Cette photo-ci n'a pas été prise d'un ballon captif... mais par mon modeste appareil !

Ôde à la calanque de Port-Miou

 

Et ce dimanche, nous allons à Port-Miou... Je suis en haut du chemin. Je regarde ce faux sentier qui dégringole, les arbres indisciplinés. Et cette trouée bleue, dans le fond, qui m'appelle. Les pierres roulent sous mes pas. J'hume l'air. Le ponton est toujours là, notre voilier aussi. Une découverte à chaque fois ! Mes yeux s'emplissent de luminosisté. De bleu. De vert. De cette eau qui pétille au soleil, ce  ponton de bois qui court après les navires, ces petites criques où jouent des enfants, ces pierres blanches...

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 13:01
L'Ôde à la calanque dans "Marseille Plein Ciel"

"Marseille Plein Ciel"
Prises de vue insolites en ballon

"Survoler les paysages de Marseille à basse altitude permet de traverser l'espace et le temps depuis les vestiges du port antique jusqu'à l'époque contemporaine du « Dôme » et du
« Bateau bleu » en passant par les monuments du Second Empire ou encore l'infinie beauté des Calanques. Marseille est une ville aux multiples facettes dont l'âme se révèle avec éclat lorsque l'on prend un peu de hauteur. Avec son appareil photographique, fixé à un ballon gonflé à l'hélium, Pierre Behar présente des clichés époustouflants, saisissant notre patrimoine dans l'éternité d'un instant.
Les photographies de ce livre, préfacé par M. Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, sont commentées par une quarantaine d'archéologues, d'architectes, d'écrivains, d'ecclésiastiques, d'académiciens et des personnalités exceptionnelles."

 

  • Photographe : Pierre BEHAR
  • Parution : mars 2013
  • Format : 260 x 215 mm
  • Nb. de pages : 112 en couleur
  • Bilingual edition
  • Prix : 15 €
  • Code isbn : 978-2-919056-26-2
  • Editeur : Mémoires Millénaires Editions

Pourquoi je vous parle de ce livre, penseront certains ! Déjà Marseille... ensuite, LA meilleure raison : il y a dans l'ouvrage un de mes textes qui accompagne une photo de la calanque de Port Miou.

Le bouquin sera présenté ce vendredi 31 mai à 17 h à la librairie Maupetit - 142 La Canebière - Marseille.

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 11:35

Adieu cher poète, je t'aimais tant, je t'aimais bien avec ta voix douce et ton coeur tendre...

L'homme descend du songe.

Georges Moustaki

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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 12:59
samedi 20 avril 2013 en Filigranes

C'était lors du dernier séminaire de Fili : www.ecriture-partagee.com  thématique : Dans le multiple.

En général, je vous poste les textes travaillés ce jour-là dans les jours suivants, mais vous savez bien... (pour ceux qui suivent ce blog) le changement d'adminsitration d'Over-blog, le changement d'ordinateur... j'étais tellement paumée !

Enfin, ça commence à entrer dans ma caboche bien que j'ai encore bataillé pour comprendre comment marcher le scanner, qui, lui aussi, se pratique différement avec Windows 8 ! Donc, lors de ce dernier séminaire, Odette et Michel Neumayer (directeurs de la revue) distribuent aux participants une feuille d'images.

Il s'agit d'en choisir une, puis d'écrire sur.

J'ai choisi le dessin d'enfant en haut à droite.

Un dessin d'enfant 

Une dame souriante, ronde et bleue

Sept personnages dans le ventre

 

C'est un dessin d'enfant. Une dame souriante au gros ventre rond cerclé de bleu comme la terre.

Dans le ventre, sept petits personnages.

Tout de suite, je songe aux sept nains, aux sept jours de la semaine, aus sept pêchés capitaux, aux sept...

Pourquoi 7 ?

J'aimerais bien que le jeune dessinateur m'explique le choix du chiffre.

Choix délibéré ou hasard ?

Quoiqu'il en soit, c'est une dame ronde qui ressemble à un ballon. Elle pourrait s'envoler. Dans l'infini de l'espace. Parmi les myriades d'étoiles. Elle pourrait voler jusqu'à un autre soleil, se poser sur un autre monde. Vide. Sans PERSONNE.

- Bonjour nouveau monde.

A ce moment-là, les petits personnages quitteraient l'abri du gros ventre rond et s'en iraient peupler la nouvelle planète. Qu'ils appelleraient : La Ronde.

Pour commencer, ils ouvriraient les bras, ils ouvriraient leurs coeurs et ils décideraient de tout partager. Les fleurs, les fruits et les orages qui grondent. Il y avait aussi des orages violents sur La Ronde.

Mais pas de chef !

- Si ! Nous avons besoin d'un chef, dit la dame au gros ventre qui n'a plus de ventre puisque les sept personnes qu'elle abritait l'ont quitté. Et ce sera moi !

- Hors de question ! répondent les sept avec un bel ensemble. Appelons le dessinateur.

Alors, le jeune dessinateur, qui était en fait une dessinatrice, a refait un dessin.

C'est une longue dame mince et grimaçante. A côté, huit petits personnages font une farandole.

Pourquoi 8 ?

 

Jeannine Anziani

 

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  • En l'an 2000, j'ai décidé de changer de vie ! Disons, de me consacrer à ce que j'avais toujours rêvé de faire : écrire... Alors, depuis, j'écris... pour les grands et pour les petits !
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