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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 07:54


Un anniversaire à fêter en famille, un repas dominical qui plaise à tous, petits et grands... Voilà l’occasion de faire une daube !

Une « taupe » comme disait le père alsacien d’un ami qui préparait le plat provençal à Marseille avant de la "monter" au pays des cigognes à la demande générale des cousins. « La taupe » prenait donc le train pour arriver du côté de Strasbourg et régaler les convives !

La mienne n’a pas pris le train.

 

La daube provençale

 

Ingrédients : daube-004.jpg

900 gr de bœuf

60 gr de beurre

2 dl de bouillon

2 cuillères à soupe de concentré de tomate

1 cuillère de farine

8 carottes

sel poivre

1 sucre

 

 

Marinade :

1 gros oignon

1 bouteille de vin rouge

ail

2 cuillères à soupe d’huile d’olive

2 cuillères à soupe de vinaigre

1 feuille de laurier

thym

 

La veille dans un grand saladier mettre le bœuf coupé en gros cubes, l’oignon, l’ail couvrir avec le vin rouge, l’huile, le vinaigre. Laisser mariner au frais 12 heures.

 

Le jour de la daube faire chauffer le beurre dans une marmite, y mettre les morceaux de viande essuyés et faire revenir puis laisser cuire 10 minutes. Ajouter ensuite la cuillère de farine, délayer puis verser peu à peu la marinade, le bouillon, le concentré de tomates, le sucre, sel, poivre et les carottes coupées en rondelles. Ajouter un peu de thym. Faire cuire, à couvert, doucement pendant 3 heures.

 

En général il est convenu de servir la daube avec de GROSSES pâtes ; mes préférées pour accompagner ce plat : des rigatoni de Barilla.

 

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 19:56


Après l'article du 12 février Haïti voici d'autre nouvelles de Céline partie, avant le tremblement de terre, enseigner dans l'île avec l'association Ereine :

  

Haïti à l'aube d'un nouveau mois : meilleur ?

"Ah, mes amis, la vie n’est pas facile, non… Voilà plus de 2 semaines que je ne vous ai plus écrit, car mes journées sont extrêmement remplies, à un tel point que j’en suis arrivée à un degré d’inefficacité et d’épuisement pas très agréable à vivre…
 
La vie « normale » a vraiment de la peine à reprendre en Haïti. Chaque jour, le quotidien se fait plus compliquée et plus misérable pour tout un chacun : la pluie ; les secousses qui continuent ; une école au Cap Haïtien qui a été écrasée par un glissement de terrain (rien à voir avec le tremblement de terre, mais vous pensez bien la réaction de la population : toutes les écoles de la ville se sont refermées, et on ne sait pour combien de temps…) ; les possibilités économiques qui se font de plus en plus rares pour tant de familles; la faim qui sévit ; des conflits qui éclatent entre protestants et vaudouisants ; tous ces étudiants qui sont dans la rue, démunis, avec leur livre d’anglais pour ne pas « trop » perdre leur temps ; les blessures du tremblement de terre qui sont mal soignées et qui ont pour conséquence des amputations de membres ou des apparitions de vers dans les plaies (c’est le cas de certains de mes amis, je l’ai vu et me suis révoltée)…
 
Pour ma part, je vis toujours bien, j’ai de quoi manger correctement chaque jour, j’ai pu me racheter un vélo, je peux me déplacer dans le pays sans avoir besoin de « calculer », je peux même beaucoup partager avec les gens autour de moi… Mais le fait d’être entourée au quotidien par cette misère, de voir si peu d’évolution positive, de parler avec  
tant de gens découragés (même mes acolytes, qui ont une motivation et un don de soi hors-norme, commencent à être à bout de souffle), de devoir interrompre les cours à tout moment car il y a un bruit quelconque à côté de nous et que tout le monde (moi y compris) se précipite dehors en pensant que ce sont des secousses, de rencontrer sans cesse de nouvelles personnes venues de la capitale qui me racontent leurs histoires plus horribles les unes que les autres… Cela me donne de magnifiques leçons de vie et je bénis la Vie de me permettre de vivre une telle expérience, mais là, ouah, il y a un moment où ça fatigue… Il y a trop à faire, en Haïti, trop. J’ai donc vécu quelques jours plus difficiles, avec une grosse baisse d’énergie, où j’ai réalisé que je ne prenais plus de temps pour moi, pour voir mes amis, où c’est mon corps qui a décidé de me dire « stop ».
(...)
Sinon, quoi de neuf ? Le week end du 12 au 14 février, expérience assez intéressante à vivre : le gouvernement a décrété 3 jours de jeûne et de prière nationaux. Incroyable mais vrai, il faut s’imaginer un pays entier qui « s’arrête » : toutes les boutiques fermées,  
plus de transport, pas de marché… et une drôle d’effervescence dans la rue, où on surveille qui va prier ou pas, combien de temps, qui mange quand même ou pas…et ce avec beaucoup d’humour ! Ambiance assez plaisante dans mon village, mais pratique qui me questionne quand même sur le fonds… Demander de jeûner à tant de gens qui ne peuvent pas manger une fois par jour en ce moment… Et le pire pour moi, c’est quand, le dimanche soir, à peine les sessions « prières » terminées, un ami qui loge sous un drap à Port-au-Prince m’appelle, en pleurant, en me disant qu’il pleut à verse… Et que lundi matin, on apprend que cette école du Cap Haitien s’est effondrée à cause de la pluie, faisant 4 enfants morts et de nombreux blessés… Après 3 jours où le pays entier n’a fait qu’implorer Dieu… ça me questionne, tout ça.

A côté de tout cela, il est évident que les gens continuent à « vivre », à garder espoir (bien que celui-ci s’amenuise de jour en jour), à rire, à positiver, à discuter des heures durant sous la lune… Et pour ma part, je commence à ressentir en profondeur à quel point le bonheur est dans notre cœur, bien loin de tout confort ou autre. Je pense que si les besoins de base sont réunis (nourriture, abri, sécurité), il suffit d’être bien avec soi-même et avec les personnes qui nous entourent. Car je n’ai jamais vécu aussi simplement de ma vie, et je peux réellement affirmer que je suis heureuse
.

Au niveau professionnel, nos 3 écoles (primaire, secondaire en création et école normale) vont bon train, on continue à innover au quotidien en fonction des différents besoins que nous identifions, et c’est toujours un pur bonheur de travailler avec tous ces enfants ou étudiants. En revanche, dans la région, il reste tant d’enfants qui n’ont pas repris le chemin de l’école (manque d’argent et peur des parents, manque d’encouragement des directeurs et enseignants), malgré les directives de base de l’Etat, toujours aussi invisible en fin de compte. Avec Lorson et Esdras, nous comptons organiser à nouveau une rencontre pédagogique avec les acteurs de la zone pour voir ce qui pose problème et ce que l’ont peut faire. A Port-au-Prince, l’école est également un sujet de débat, entre ceux qui veulent reprendre avec les moyens du bord et ceux qui les insultent en disant qu’ils devraient avoir honte d’ouvrir leur école alors que tant d’autres sont détruites… Sans commentaire.
 
Mais bon, quand même une chose assez chouette : mes amis de Port-au-Prince avec qui j’avais fait mon projet théâtre ces deux dernières années, qui ont créé une troupe de danse-théâtre-musique, ont été mandatés par une branche du ministère pour faire des ateliers aux enfants de certains camps de réfugiés dans la ville ! Ils devraient commencer la semaine prochaine, génial !
 
Et enfin, comme à mon habitude, je vais terminer avec une pensée positive venant de mon cher Esdras, mon directeur : l’autre jour, il est arrivé vers moi en me disant « Ah, je suis content, car j’ai réalisé une partie de ce que je devais faire aujourd’hui ! » Et moi qui m’énervais chaque jour car je n’avais pas réussi à cocher toute ma liste des choses à faire… Je peux vous dire que depuis ce jour, j’ai décidé de changer d’optique et que ça marche plutôt bien ! Finalement, tout dépend de quel angle on regarde les choses.
 
Plein de belles pensées pour vous tous qui vous approchez du printemps !"
 
Céline
 
N.B. Pour les personnes qui nous ont soutenus à travers le fonds « tremblement de terre » : A la base, j’avais décidé de remercier chacun de vous individuellement, mais je vous avoue que là, je n’y arrive pas, malgré tous les stratagèmes que j’ai imaginés pour créer des heures dans mes journées. Je tiens donc à exprimer mon infinie reconnaissance à chacun d’entre vous (et je vous promets que j’ai chacun de vos visages devant les yeux). Voici le petit mot que j’avais préparé :

 4390297721_25f61b416f.jpg
Le 12 janvier dernier, en quelques secondes, la vie en Haiti s’est écroulée. Dans un pays où tout était déjà tellement difficile pour tant d’êtres humains, soudain « survivre » est devenu un défi en soi.
 (...) 

- Nous avons déjà apporté un soutien à 200 familles de notre région qui ont dû accueillir de nombreuses personnes réfugiées de Port-au-Prince, dans le but qu’elles puissent acheter de la nourriture pour tous.
 
- Lors de nos voyages à Port-au-Prince, nous avons à chaque fois acheté de grosses quantités d’eau, de riz et de légumes à distribuer dans le quartier de Lorson et Esdras, totalement dévasté et où aucune aide n’a encore été apportée.
 
- Toujours dans l’aide d’urgence, nous avons pu permettre à un ami de Port-au-Prince vivant sans aucun abri sur une place publique, de construire une petite maison de tôle pour lui et son entourage proche.
 
- D’autre part, nous avons ouvert une école secondaire alternative pour les jeunes rentrés de Port-au-Prince, afin de leur offrir un enseignement de qualité sans saturer les autres écoles de la région, surpeuplées et rencontrant tant de problèmes à tous les niveaux. Le fonds « tremblement de terre » nous a permis de couvrir quelques premiers frais de démarrage et les premiers salaires des enseignants, également sinistrés de Port-au-Prince.
 
Et bien entendu, de nombreux autres projets sont en court (comme des appuis à la reconstruction pour des personnes très pauvres d’un village voisin, dont les maisons se sont effondrées). Je te tiendrai au courant des différentes choses qui auront pu être réalisées.
 
A présent, pour réellement aider la communauté avec nos compétences propres, il nous faut absolument poursuivre notre projet de construction d’école, devenu encore plus nécessaire et urgent.
Pour plus d’informations, notre site internet :
www.revedepaix.org. http://www.revedepaix.org/ .
Pour nous soutenir à tout moment (même un petit quelque chose est le bienvenu) le CCP d’Eirene 23-5046-2 avec la mention « construction ENL », tous les fonds seront utilisés pour ce projet capital.
 
Merci encore et à tout bientôt pour des prochaines nouvelles !
 
Céline

 

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 08:40

 

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Dans le midi...
On donne la vie à toutes les lettres
Même au N dans
Peu-Neu !

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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 13:28

Ithaque

 

 

"Quand tu partiras pour Ithaque,

souhaite que le chemin soit long, riche en péripéties et en expériences.

Ne crains ni les Lestrygons, ni les Cyclopes, ni la colère de Neptune.4358911926_91a708f25c.jpg

Tu ne verras rien de pareil sur ta route si tes pensées restent hautes, si ton corps et ton âme ne se laissent effleurer que par des émotions sans bassesse.

Tu ne rencontreras ni les Lestrygons, ni les Cyclopes, ni le farouche Neptune si tu ne les portes pas en toi-même, si ton cœur ne les dresse pas devant toi.

Souhaite que le chemin soit long, que nombreux soient les matins d’été, où

(avec quelles délices !) tu pénètreras dans des ports vus pour la première fois.

Fais escale à des comptoirs phéniciens, et acquiers de belles marchandises :

nacre et corail, ambre et ébène, et mille sortes d’entêtants parfums.

Acquiers le plus possible de ces entêtants parfums.

Visite de nombreuses cités égyptiennes, et instruits-toi avidement

auprès de leurs sages.

Garde sans cesse Ithaque présente à ton esprit.

Ton but final est d’y parvenir, mais n’écourte pas ton voyage :

mieux vaut qu’il dure de longues années et que tu abordes enfin dans ton île

aux jours de ta vieillesse, riche de tout ce qu’Ithaque t’a donné sans attendre

qu’Ithaque t’enrichisse.

Ithaque t’a donné le beau voyage :

sans elle, tu ne te serais pas mis en route.

Elle n’a plus rien d’autre à te donner.

Même, si tu la trouves pauvre, Ithaque ne t’a pas trompé.

Sage comme tu l’es devenue à la suite de tant d’expériences,

tu as enfin compris ce que signifient les Ithaques."

 

Poèmes de Constantin Dimaras

Traduction par Marguerite Yourcenar et Constantin Dimaras

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 07:36


Container pour le verre, container pour le plastique, container pour les papiers... Ploc, plic, plac, je balance dans les insterstices du recyclage pots, bouteilles, journaux...
Au pied du container papiers, une photo traîne sur le trottoir.
Machinalement je la ramasse.
La photo (10 x 15), couleurs, en bon état, me renvoie l’image peu banale d’un homme entre deux âges.
Un homme à terre... « on est si peu de choses… »
Une phrase me vient à l'esprit : "Et Narcisse ne se reconnut pas".4296750113_0d8fc98176.jpg

La photo dans la main, je m'installe dans ma voiture et la détaille.
D’abord les cheveux, il n’y en a pas beaucoup, c’est certain, ça fait radin ! Les sourcils y sont, c’est plutôt un atout ! A tort ou a raison j’ai toujours pensé que les sourcils étaient un signe de caractère ! Reste à savoir quel caractère …

Pour mon goût, les yeux sont trop petits.

Quoi ? Qu’ai-je écrit ? Que les yeux étaient petits ?

Les yeux sont grands évidemment. Grand ouverts sur le monde et surtout sur les gens. Enfin c’est une hypothèse…

Le nez maintenant. Lui, ni en trompette ni trop grand ; je vous l’accorde, le nez est par-fait. Dommage, peut-être que s’il avait été un brin plus long… vous savez c’est à cause de cette histoire du nez de Cléopâtre…

La bouche m’a l’air bien, des lèvres pleines et… souriantes.

Quant au menton, ma foi, il me semble qu’il part un peu en vacances.

Je vais essayer de le suivre…

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 08:29


De bon matin... au moins quinze problèmes à résoudre ! Non, j'exagère ! Normal je suis marseillaise ! Mais quatre trucs à résoudre : sûr et certain. Dont un toujours pas résolu...
Heureusement il y a eu ce week-end tranquille et magnifique du Petit Séminaire.

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Le Petit Séminaire a toujours lieu en février et c'est le nom donné par Odette et Michel Neumayer, directeurs de la revue Filigranes (voir dans les liens la catégorie "Autour de Fili") à deux jours d'écriture au centre de loisirs des Espillières sis au pays d'Aubagne.

Filigranes-005.jpg
Point de consignes ni de thématique à l'horizon, il s'agit seulement de venir un projet perso d'écriture dans le sac ! Et certains viennent de loin (Montpellier - Avignon - Toulon...). Autant de participants que de projets différents : se poser, lire un bouquin en retard, travailler son prochain texte pour la revue ou un futur article pour une autre revue, préparer une agrégation d'histoire-Géo, écrire un conte, un slam, un poème... une lettre d'amour...

Filigranes-006.jpg
Deux jours de pose en retrait du monde qui gronde à partager lectures, écritures, bonne chère et bon vin !

Filigranes-007.jpg

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 13:02


Aïe !

 

Il existe un secret pour avoir un beau jardin disent les jardiniers :

« 1/ tailler – 2/ tailler – 3/ tailler. »

Et pour avoir ses papiers bien rangés faut-il ?

« 1/ jeter – 2/ jeter – 3/ jeter ? »

Paperasses, courriers, factures, mes écritures... déjà ne pas tout mettre dans le même panier.

Pour ce qui est de l’officiel, suffit de suivre les lois en vigueur : trois, cinq, dix ans ; point de problème existentiel le jour où il faudra envoyer aux ordures.

Reste… le reste.

LE journal intime de l’adolescence, des poèmes maladroits, le début d’un roman… LA vieille boîte en carton bleu lavande fanée enserrant billets doux, amicales bafouilles…

Compléter avec :

- carnets de bord, de voyage, cahiers quadrillés emplis de paragraphes recopiés d’auteurs favoris, plus LE plus LA plus LES…

La montagne grandit… à côté des livres… des photos, images et mots.

Sauf qu’à la gare de triage le côté sentiment le dispute au complément.

Où la première catégorie l’emporte d’une manière outrageusement outrancière notamment dans MA chambre.

Telle la grenouille voulant se prendre pour le bœuf, la catégorie préférée enfle démesurément à côté du Prévert jauni senteur grimoire-déniché-au-fond d’une-malle-abandonnée, de… des… trop de trop de trop de sublimé favori…

 

Le problème apparaît, aigu, lorsqu’il s’agit d’enlever d’iconoclastes grains de poussière ayant pris leurs aises, pauvres inconscients sacrilèges, sur la moindre parcelle de l’amoncellement littéraire et graphique.

Ajouter :divers-maison-et-environnement-001.jpg

- au plus près du lit, un vénérable range-documents en cuir noir ventru, joufflu, bouffi, prêt à exploser, impossible à refermer qui, cela ne rate jamais, dés que je l’attrape pour le nettoyer, s’entrouvre en laissant échapper ses trésors en ordre dispersé. Une évidente urgence s’impose, casse-tête…

Que soustraire de la pochette noir d’ébène ?

Quel récit veillant sur mes nuits évincer de la chambre ?

"Quoi" mettre à la poubelle ?

En tout cas évidemment pas…

« Celui-ci » : essai raté, le bougre est revenu !

« CELLES-LÀ ? »  ah non, pas question !
Quant à ces derniers scribouillis, vite les insérer en douce dans le range-documents  ballonné au lieu de les laisser batifoler !


« Dans chaque mot il y a un oiseau aux
ailes repliées qui attend le souffle du lecteur »
(Levinas).


La
perspective de voir s’évanouir à jamais une inestimable parole fait chavirer l’âme. N’empêche, l’humanité a peut-être perdu un volume essentiel dans l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie, l’humanité a néanmoins continué sa route. 
Alors, futile sentiment ou absolue nécessité que de vouloir amasser comme un magot à laisser à la postérité phrases éparpillées ou regroupées sous la forme d’un objet nommé livre.

Qu’envoyer valser par-dessus les remparts abritant tant d’écrits et mes incertitudes ?
Mon cœur balance.

Et si j’empilais les uns sur les autres telle une nouvelle tour de Babel, les bouquins chouchous, les recueils chéris, ces clichés du passé, mes si précieux feuillets qu’un chinois ne comprendrait pas, toutes ces pelures de ce qui fut du bois vivant.

Le tas monterait hardiment à l’assaut du ciel… Après je prendrai une échelle et m’asseyant sur le sommet je jouerai à "La princesse sur le pois" *.

Aïe ! Quelque chose de froid, dur, désagréable, m’a procuré une vive douleur. Sûrement je vais avoir un bleu sur la fesse. Qu’est-ce ?

Je crois deviner ! Ce doit être, romantiquement gardé… le brouillon de cette lettre de rupture.

Voilà, c’est ce truc là qu’il faut jeter.

     


 

* Conte de Hans Christian Andersen

(Texte publié dans le N° 75 de la revue Filigranes "Preuves obstinées"

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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 08:09


Oui, un mouvement d'humeur !
La radio, la télé, les journaux, relatent hélas de plus en plus souvent les agressions dans les collèges et  les lycées. Ensuite nous avons droit aux politiques, aux journalistes, aux essayistes, psychanalystes de tout poil pour analyser la situation et trouver des solutions. Ressort comme une antienne : "il faut sé-cu-ri-ser !"
A mon sens la solution au problème de l'insécurité n'est pas sécuriser les établissements scolaires. Que veulent-ils faire ? Transformer tous les collèges et lycées de France et de 4219804863_e9d4cae81c.jpgNavarre en forteresses ?
Cela ne changera rien, la violence certes n'entrera peut-être plus dans les établissements mais continuera à exister, à l'extérieur !
C'est la société qu'il faut changer. Qui va le dire ?
Multiplier les moyens, les aides... jusqu'à quel chiffre faramineux ?
C'est dans la cellule familiale que tout commence. Aimer n'empêche ni la fermeté ni l'autorité.
C'est dès la maternelle et l'école primaire qu'un enfant s'éduque. Prêter attention à un enfant demande de la persévérance.

Sens du mot latin Educare : conduire hors de... vers son destin...

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 07:45


Il pleut, c’est de saison.

Le-quartier-024.jpgIl pleut couleur frissons

A rester dans la maison.

 

Pas mettre le nez dehors

Comme le chat qui préfère

L’édredon aux buissons !

 

C’est bien aussi

Rester au chaud

Quelle chance !

 

C’est bien aussi

Avec une tasse de thé

En concordance

 

Avec le temps

A la pluie

Couleur souris

 

Ah une souris !

537748297_f85d3910d6.jpgVerte alors

Et qui courrait dans l’herbe !

 

Pour annoncer le soleil

Planqué derrière le ciel

Gris mais pas comme la souris

 

537748297_f85d3910d6.jpgVerte vous savez bien

Et qui courrait dans l’herbe !

Attention souris le chat est sorti…

 

Mais si le chat a quitté son édredon...

C’est signe que l’arc-en-ciel

A déployé son ombrelle ?

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 07:45


Un vrai tempérament d'artiste, c'est rare ! Jérôme Karsenti, papa de ma petite-fille Lola est du nombre. Après Paris, expos, tableaux... écritures, il vit à présent à Berlin mais a dans la tête un projet dont je me fais le passeur.
Je pense qu'on peut se laisser tenter et dans la mesure de nos moyens même modestes participer à son aventure.

divers-maison-et-environnement-008.jpg
"Chers amis.

 

Pour le lancement de Babeldoor, site partenaire à mon projet d'atelier mobile de peintre, je vous propose de vous associer à mon aventure, celle de peindre dans les rues de New York dans un camion aux vitres sans teint afin de créer des œuvres au cœur de l’effervescence et de la foule. Vous pouvez retrouver cela ici: http://www.babeldoor.com/atelier-mobile-new-york-jerome-karsenti/dashboard

 

For the launch of Babeldoor, the partner site in my project of a mobile painter´s studio, I invite you to support my adventure, that of painting in the streets of New York in a truck with glass windows, to create works at the heart of the bustle of the city and crowds. You can find it here:

http://www.babeldoor.com/atelier-mobile-new-york-jerome-karsenti/dashboard

 

 A très très bientôt!

 xxxxxxx

 

Jerôme."

www.jeromekarsenti.com

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